Saint-Étienne-Cantalès est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Étienne-Cantalès | |
Le barrage de Saint-Étienne-Cantalès. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne |
Maire Mandat |
Patrick Giraud 2020-2026 |
Code postal | 15150 |
Code commune | 15182 |
Démographie | |
Population municipale |
133 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 56′ 55″ nord, 2° 13′ 28″ est |
Altitude | Min. 452 m Max. 604 m |
Superficie | 11,21 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-etienne-cantales.fr |
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Dans le Massif central, à l'ouest du département du Cantal, la commune de Saint-Étienne-Cantalès est bordée au sud-est par la Cère, et notamment par le lac de Saint-Étienne-Cantalès formé par le barrage du même nom.
Le bourg de Saint-Étienne-Cantalès, traversé par la route départementale (RD) 18, se situe, en distances orthodromiques, à dix-sept kilomètres à l'ouest d'Aurillac.
Le territoire communal est limité au nord par la RD 120.
Saint-Étienne-Cantalès est limitrophe de six autres communes.
Laroquebrou | Nieudan | Saint-Paul-des-Landes |
Saint-Gérons | ![]() |
Lacapelle-Viescamp |
Pers |
Saint-Étienne-Cantalès est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,2 %), zones agricoles hétérogènes (39,2 %), eaux continentales[Note 3] (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), prairies (2,4 %), zones urbanisées (2,2 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 84 en 2013 et de 89 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 66,1 % étaient des résidences principales, 19,9 % des résidences secondaires et 14 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,7 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Étienne-Cantalès en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,9 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Saint-Étienne-Cantalès[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 66,1 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 19,9 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14 | 11,9 | 8,2 |
La seigneurie de Saint-Étienne appartenait au XIIIe siècle à Astorg VI d'Aurillac, fils d'Astorg V et de Marie de Rodez, seigneur de Conrot, viguier d'Arpajon pour l'abbé d'Aurillac.
Jacques de Giou, baron de Giou en 1633, gentilhomme de la Chambre du roi Louis XIII et de sa Fauconnerie, est seigneur de Saint-Étienne. De son mariage en 1627 avec Marie de Murat, il a trois filles, dont la dernière, Suzanne de Giou dite de Saint-Étienne, épouse en 1672 maître Amable Delort, seigneur de Brozelles, lieutenant civil, auquel elle apporte la seigneurie de Saint-Étienne. Leur fils, Isaac Delort de Saint-Étienne, lieutenant civil, devient premier consul d'Aurillac.
Par la suite, Antoine Cambefort, procureur du roi au siège d'Aurillac, est seigneur ou coseigneur de Saint-Étienne. Il était le fils d'autre Antoine Cambefort, procureur du roi, et d'Antoinette Pagès de Vixouze. Son fils Jean Cambefort de Saint-Étienne, consul d'Aurillac, lui succède.
Sur le territoire, on trouvait la gare de Miécaze mise en service en 1891 et fermée en 1994.
Depuis 1945, ont été élus maires de la commune de Saint-Étienne-Cantalès[5],[6] :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1947 | Pierre Pouget | ||
1947 | 1948 | Gaston Eglemme | ||
1948 | 1957 | Raymond Pouderoux | ||
1957 | 1966 | Claude Meyniel | ||
1966 | 1971 | Paul Boimare | ||
1971 | 1989 | Michel Faugier | ||
1989 | 2001 | Jacques Pouget | ||
mars 2001 | mars 2014 | André Bouygues | ||
mars 2014 | En cours | Patrick Giraud[7] | SE | Cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2019, la commune comptait 133 habitants[Note 4], en diminution de 3,62 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
132 | 123 | 309 | 165 | 140 | 224 | 216 | 198 | 206 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 191 | 190 | 174 | 170 | 167 | 202 | 222 | 172 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
208 | 193 | 142 | 147 | 271 | 170 | 312 | 250 | 246 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
221 | 183 | 172 | 188 | 157 | 138 | 140 | 134 | 133 |
Partagée avec les communes de Lacapelle-Viescamp et Saint-Paul-des-Landes, le marais du Cassan et de Prentegarde est une zone Natura 2000 de 506 hectares dont environ 20 % sont sur le territoire de Saint-Étienne-Cantalès[14],[15].
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