Giou-de-Mamou est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Cantal.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Giou-de-Mamou appartient à la partie de l'Auvergne-Rhône-Alpes anciennement connue sous le nom de Haute-Auvergne. Les habitants de Giou-de-Mamou sont appelés les Giou de Mamoutons et les Giou de Mamoutonnes[réf. souhaitée].
Giou-de-Mamou est située à 6 km au nord-est d'Aurillac. Le village est entouré par les communes de Yolet, Saint-Simon et d'Arpajon-sur-Cère.
Giou-de-Mamou est située à 746 mètres d'altitude, le ruisseau le Mamou est le principal cours d'eau qui traverse la commune. Il est divisé en branches : l'une traversant le village principal et l'autre traversant le lieu-dit de Mamou. Ce ruisseau prend sa source sur le plateau du Coyan.
Le parc naturel régional des volcans d'Auvergne se situe à environ 10 km de Giou-de-Mamou.
Les principaux hameaux de Giou-de-Mamou sont Carnéjac, Cavanhac, Espériès, l'Hôpital et Mamou[1].
Saint-Simon | Polminhac | |
Aurillac | ![]() |
Yolet |
Arpajon-sur-Cère | Vézac |
À l'image de la majeure partie du département du Cantal, Giou-de-Mamou dispose d'un climat de moyenne montagne avec un enneigement hivernal pouvant varier en fonction des années. La commune est par ailleurs connue pour les très grandes différences de températures qu'on peut y relever entre l'hiver et l'été. En effet, le mercure peut chuter en dessous des −10 °C les matinées les plus froides de l'hiver aussi bien qu'il peut aisément franchir la barre des 30 °C les journées les plus chaudes d'été. La température nocturne ne dépasse en revanche presque jamais les 10−15 °C même en été. Par ailleurs, les automnes sont en général assez doux et ensoleillés tandis que les printemps sont souvent très pluvieux[réf. souhaitée].
Giou-de-Mamou est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61 %), prairies (27,2 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 376, alors qu'il était de 346 en 2013 et de 343 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Giou-de-Mamou en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Giou-de-Mamou[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 88,1 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,9 | 11,9 | 8,2 |
Attestée sous la forme Jovis en 1378.
Le nom même de Giou-de-Mamou serait d'une origine antique et indiquerait que Jupiter (Jovis) y était adoré[réf. nécessaire].
Le rocher de Giou-de-Mamou a probablement été occupé dès l'époque celtique. Il reste ainsi quelques vestiges mégalithes sur le plateau de l'Hôpital - situé a quelques kilomètres du bourg. Le nom même de Giou-de-Mamou serait d'une antique origine et indiquerait que Jupiter (Jovis) y était adoré. L'église et le bourg actuels ont vraisemblablement été fondés sur un ancien sanctuaire roman.
Les vestiges du château fort de Giou sont encore visibles en amont de l'église[6].
La Maison de Giou est une ancienne et illustre Maison de la Haute Auvergne :
entr'autres :
Le , sur ordre de perquisition de l'intendant d'Ormesson à la suite d'une dénonciation, Jean de Boschatel, conseiller au bailliage d'Aurillac, accompagné d'Antoine de Senezergues, avocat du Roi et de Jean Vernhes, vicaire général , enfoncèrent la porte de la bibliothèque du château et soulevèrent les planchers ; ils trouvèrent une centaine d'ouvrages dissimulés dont les auteurs étaient calvinistes. Le château était alors vide de ses propriétaires, cette branche de famille étant éteinte.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 2001 | Jean Estival | architecte | |
2001 | 2014 | Gabriel Peyronnet | retraité | |
2014 | En cours (au 11 septembre 2020) |
Frédéric Godbarge[7] | Sans étiquette | Cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 763 habitants[Note 3], en augmentation de 1,33 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
679 | 480 | 649 | 685 | 656 | 673 | 681 | 687 | 664 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
694 | 631 | 635 | 611 | 607 | 600 | 569 | 630 | 612 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
582 | 554 | 560 | 465 | 461 | 502 | 473 | 448 | 478 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 427 | 461 | 648 | 677 | 697 | 721 | 736 | 743 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
770 | 763 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit un taux comparable à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,0 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 388 hommes pour 386 femmes, soit un taux de 50,13 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 2,4 |
8,0 | 75-89 ans | 8,8 |
20,4 | 60-74 ans | 24,0 |
24,1 | 45-59 ans | 24,5 |
17,0 | 30-44 ans | 16,8 |
14,3 | 15-29 ans | 10,1 |
15,6 | 0-14 ans | 13,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
Le club de football de l'US Giou-de-Mamou, qui comprend une équipe senior et une équipe de jeunes, est l'unique club sportif de la commune.
Sur les autres projets Wikimedia :