Saint-Victour est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Située au sud-est du plateau de Millevaches, la commune de Saint-Victour se trouve sur un plateau qui s'abaisse vers la vallée de la Dordogne. Son altitude oscille entre 735 m au Puy de Chanoux et 495 m, dans la vallée de la Diège, au barrage des Chaumettes. Cette partie du bas Limousin entre Diège et Dordogne est caractérisée par des vallées profondes dont les pentes constituent des « costes ». Elles ont toujours représenté un obstacle à la pénétration humaine. La commune de Saint-Victour s'étend sur 1 479 ha ; elle a la forme d'une aile d'oiseau ; elle mesure 6,5 km d'ouest en est et 4,5 km du nord au sud. Elle est bordée par 8 communes : Saint-Exupéry-les-Roches, Veyrières, Saint-Bonnet-près-Bort, Margerides, Roche-le-Peyroux, Sainte-Marie-Lapanouze, Saint-Étienne-la-Geneste et Chirac-Bellevue. Saint-Victour est bordée à l'ouest par la Diège qui rejoint la Dordogne à peu de distance. Elle naît dans le plateau de Millevaches, près de Saint-Setiers à 885 m d'altitude et mesure 48 km de long. Le principal affluent de la Diège dans la commune est l'Ozange (appelée aussi Gane), grossie par la Dozanne. La commune possède sept étangs et a eu jusqu’à cinq moulins à eau. Bois, friches et futaies couvrent les éminences et les bords de la Diège. Les essences anciennes, hêtre, chêne et châtaignier, sont de plus en plus remplacées par les résineux. La forêt s'accroît au détriment de l'agriculture qui se consacre à l'élevage bovin (surtout de race limousine) et ovin. Les bruyères, le seigle et le sarrazin ont quasiment disparu. Les prairies dominent. Le nombre d’exploitations agricoles a beaucoup diminué, de 42 en 1750, il est passé à 39 en 1930 et 8 au début du XXIe siècle[1].
Comme dans la plupart des communes rurales de haute Corrèze, c'est l'habitat dispersé qui est de règle. De ce fait, la commune de Saint-Victour est composée de plusieurs hameaux :
Formation du haut Moyen Âge), le bourg de Saint-Victour (saint Victor en limousin) constitue le chef-lieu de la commune mais n'a rassemblé au cours de l'histoire que le château, l'église, le presbytère et une ou deux fermes ; la mairie-école achevée en 1887 est située à plus de 800 m du château.
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Saint-Exupéry-les-Roches | Veyrières | ![]() | |
Chirac-Bellevue | N | Saint-Bonnet-près-Bort | ||
O Saint-Victour E | ||||
S | ||||
Saint-Etienne-la-Geneste | Roche-le-Peyroux |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ussel-Lamartine », sur la commune d'Ussel, mise en service en 1937[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 153,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 60 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Victour est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ussel, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,1 %), prairies (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), eaux continentales[Note 7] (1,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Victour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[23]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1994, 1999, 2001, 2008, 2016 et 2021[25],[21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Vézère », approuvé le [26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 141 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 35 sont en en aléa moyen ou fort, soit 25 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1993 et 1994[21].
La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 8] situé dans le Cantal et disposant d'une retenue de 20,5 millions de mètres cubes[31]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Victour est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].
La plupart des villages composant la commune sont apparus à l’époque romaine, mais des noms de lieu rappellent l’occupation gauloise. La paroisse est née tardivement à l’époque carolingienne. Le premier château a été érigé vers le XIe siècle et occupé par une longue lignée de seigneurs. Les premiers connus ont porté le nom du lieu. En 1255, le seigneur de Saint-Victour rend hommage pour son château au doyen de Mauriac. On relève un Guillaume de Saint-Victour en 1298. L'héritage revient à une famille cousine, celle des d'Anglars, originaires de Sainte-Marie-Lapanouze. En 1331, Guillaume d’Anglars est qualifié du titre de seigneur de Saint-Victour. Le blason des d’Anglars de Saint-Victour était « d’argent à un lion passant de gueule armé et lampassé de même, soutenu de six fusées d’argent et de gueule ». La guerre de Cent ans a dévasté la région en laissant derrière elle la mort, la famine et l’incendie. Les châteaux voisins de Charlus-le-Pailloux et de Saint-Exupéry sont occupés par les Anglais et les soudards de Geoffroy-Tête-Noire en 1359.
Au XVIe siècle, Jacques d'Anglars et son fils Bernard rallient le parti huguenot et, pendant quelque temps, le culte protestant est célébré au château de Saint-Victour, l’église paroissiale est transformée en temple. Mais Jacques et Bernard d’Anglars sont tués lors de la 3e guerre de religion. La région est de nouveau pillée et incendiée, misère et famine épuisent les habitants. La famille d’Anglars, issue de la maison d’Ussel-Ventadour-Comborn, garde le château jusqu’en 1575, date à laquelle Françoise d’Anglars (1555-1617) épouse, au château de Saint-Victour, Jacques Ier de Sennecterre, gentilhomme de la Chambre du roi, dont la famille est originaire d'Auvergne. La seigneurie de Saint-Victour change de mains.
La famille de Sennecterre (ou Saint-Nectaire), célèbre à la cour de Louis XIV, possède le château et la seigneurie de 1574 à 1720. Se succèdent comme propriétaires du château de Saint-Victour : Jacques Ier de Sennecterre, baron de la Grolière, Brinon-sur-Saudre, Chaulmasson, chevalier des Ordres du roi, gentilhomme de la Chambre du roi, puis Jacques II de Sennecterre, Charles, Paul et François. Après le décès de François de Sennecterre en 1715, le château, inoccupé depuis 1709, ne présente plus guère d'intérêt pour la famille qui habite Paris et fréquente la Cour. Se rendre à Saint-Victour est alors une véritable expédition. Le dernier propriétaire de Saint-Victour est Jean-Charles, marquis de Sennecterre, comte de Saint-Victour et de Brinon, baron de Didonne, seigneur de Brillac. Il vend le domaine vers 1720 à Gabriel-Honoré marquis et seigneur de Cosnac, capitaine de dragons, page de la petite écurie de Louis XIV. Il fait couper les bois du domaine et se débarrasse du château et de la seigneurie de Saint-Victour en 1737.
Ils sont achetés par l’abbé de Lacombe, Joseph-Gabriel de Fénis, grand prieur de la cathédrale de Tulle et par son frère Jean-Martial de Fénis, écuyer, seigneur de Lacombe et du Verdier, procureur du roi. Ce sont les propriétaires de la manufacture d’armes de Tulle. C’est l’un des fils de Jean-Martial, Joseph-Gabriel-Charles de Fénis, qui récupère l’ensemble de la succession. Il prend le titre de marquis de Saint-Victour dont il sera le dernier seigneur. Il a d'abord été mousquetaire, puis subdélégué de l’intendant de Limoges, il est ensuite devenu gouverneur de Tulle. Il a cumulé aussi les fonctions de directeur des postes et messageries royales et de la manufacture royale d’armes à feu de Tulle dont il est propriétaire en 1772. Il s'est marié en 1766 avec une Parisienne Agathe Sanlot, fille d’un secrétaire du roi.
Il habite peu à Saint-Victour, mais ne s’en désintéresse pas, confiant ses intérêts à un régisseur, Pierre Eyrolles. Il partage son temps entre Tulle, Paris et Saint-Victour où il vient de temps en temps. Il modernise un peu le domaine et les bâtiments. Ami de Turgot, il est aussi un physiocrate[34].
Pendant la Révolution, il est victime de l’agitation des paysans de Saint-Victour. Lors de la guerre aux étangs de 1791, les paysans percent les digues, et en 1793, brûlent les titres féodaux et arasent le sommet des tours du château. Pendant la Révolution et l’Empire beaucoup de jeunes partent à la guerre et la commune héberge de nombreux prisonniers.
Fénis échappe cependant à la tourmente et on le retrouve ensuite au Conseil des Cinq-Cents. Il meurt à Saint-Victour, le . C’est sa fille Marie-Catherine de Fénis qui hérite du domaine après avoir épousé en 1805 le colonel vicomte Antoine de Chazettes de Bargues, d'une famille originaire de Salers (Cantal).
Le retour de Louis XVIII se passe sans problème. La paix retrouvée après 1815 voit s’affirmer l’importance du maire comme relai du pouvoir central. La famille de Bargues alterne à la tête de la commune avec les plus riches cultivateurs.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la terre ingrate et difficile, le manque d’argent, la baisse de la mortalité entrainent une émigration temporaire ou définitive de la population vers les Charentes, la Beauce et Paris comme ouvrier agricole, domestique, scieur de long, maçon, chaudronnier, rémouleur, commissionnaire, marchand ambulant…
La vie communale au XIXe siècle est rythmée par la tenue de l’état civil, la perception des impôts, les élections municipales, l’entretien des bâtiments communaux (cimetière, école, église, presbytère et chemins). Le manque d’argent est permanent et il faudra des années pour construire une mairie-école. La conscription et les guerres tiennent une grande place. Celles du Second Empire entrainent le décès de plus de vingt conscrits morts en Crimée, en Algérie ou contre la Prusse. Malgré un net recul des pratiques religieuses[35] (on relève une multiplication des missions organisées par l’évêque de Tulle à Saint-Victour), la séparation des Églises et de l’État de 1905 entraine des troubles dans une partie de la population et le refus de pratiquer l’inventaire des biens religieux.
Traumatisme majeur, la Première guerre mondiale fait à elle seule trente morts à Saint-Victour sur une population de 540 habitants. Plus d’une centaine de survivants rentrent choqués à vie par ce qu’ils ont vécu. L’après-guerre est marqué par la construction du barrage des Chaumettes et l’installation de l’électricité dans la commune en 1927 (qui ne crée pas d’activités nouvelles).
L’Occupation, la Résistance et les maquis de Haute-Corrèze sont suivis d’une période de modernisation où l’on voit l’amélioration du réseau routier, la construction d’un bureau de poste, l’adduction d’eau, l’arrivée du téléphone. Mais la commune continue inexorablement à se dépeupler (fermeture de la poste et de l’école). Les efforts récents de la municipalité appuyée par le Conseil général qui crée un lotissement de huit nouvelles maisons, l’adhésion à la création d’une Communauté de communes laissent espérer un avenir meilleur[36].
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Blason | Le blason communal reprend les armes de la famille de Sennecterre: « d'azur à cinq fusées d'argent accolées et posées en fasce ». Ces armoiries ont été adoptées officiellement le 18 décembre 1986. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
L’essentiel du patrimoine communal est constitué par l’église et le château. L’église romane est en forme de croix latine, à clocher peigne, elle remonte en partie au XIe siècle. La voûte du fond est du XIIIe siècle, la nef du XVe siècle. Son plafond est recouvert de peintures du XIXe siècle. Elle conserve plusieurs statues en bois des XVIIe et XVIIIe siècles. Celles de saint Victor de Marseille et de sainte Marguerite d’Antioche sont classées. On trouve aussi des statues de saint Jean-Baptiste, sainte Anne et la Vierge, saint Joseph, sainte Agnès, saint Antoine et saint Loup.
Le château a été bâti au XIVe siècle à l’emplacement d’une motte féodale. Il résulte des transformations imposées par les révolutionnaires et par les châtelains au XIXe siècle. Pendant la guerre de Cent Ans, il a été plusieurs fois pillé et incendié, puis reconstruit en grande partie. Aujourd’hui beaucoup d’éléments subsistent de cette époque : la partie centrale de l’aile nord, le pavillon carré de l’ancien logis seigneurial et les deux tours. La partie centrale a été élevée sur les bases du donjon carré du XIIIe siècle. Les premier et second étages de la façade sud comportent des fenêtres du XVe siècle. Les murs des autres étages sont percés d’archères. Au XVIe siècle, les défenses du château ont été modifiées pour permettre l’utilisation des armes à feu. Le logis a été transformé et fortifié par un bâtiment de deux étages pourvu d’échauguettes et d’une canonnière au rez-de-chaussée. Les tours ont été pourvues de bouches à feu. Au XVIIIe siècle, le château, peu habité, a été transformé en résidence de plaisance et des jardins aménagés. Il vient d’être restauré par ses propriétaires actuels.
Intendance: Limoges
Élection: Tulle
Parlement: Bordeaux
Sénéchaussée: Tulle
Gouvernement: Bas-Limousin
Diocèse: Limoges
Archiprêtré: Saint-Exupéry
District d’Ussel (1790- an VIII)
Canton de Bort (1790 à nos jours[Quand ?])
Arrondissement d’Ussel (an VIII-1926)
Arrondissement de Tulle (1926-1943)
Arrondissement d’Ussel (1943 à nos jours)
Communauté de communes du plateau bortois (2003-2013 – 8 communes)
Communauté de communes Val et plateau Bortois (2014-2016 – 10 communes)
Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté (créée en 2017, siège à Ussel, comprend 71 communes pour 34 000 habitants)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1793 | François Entraigues | ||
1793 | 1800 | Joseph Sautarel | ||
1800 | 1801 | Pierre Triviaux | ||
1801 | 1811 | Victour Bosdevès | ||
1811 | 1815 | Antoine de Bragues | ||
1815 | 1832 | Joseph Cauty | ||
1832 | 1835 | Jacques Sautarel | ||
1835 | 1835 | Mathieu Monloys | ||
1835 | 1837 | François Entraigue | ||
1837 | 1840 | Mathieu Monloys | ||
1840 | 1852 | Charles de Bargues | ||
1853 | 1871 | Charles Coste | ||
1871 | 1906 | Victor de Bargues | ||
1906 | 1915 | Pierre de Bargues | ||
1915 | 1917 | Vincent Laboucheix | ||
1917 | 1934 | Pierre de Bargues | ||
1935 | 1944 | Antoine Cauty | ||
1945 | 1971 | Antoine Gaillard | ||
1971 | 1977 | Roger Coindon | ||
1977 | 1989 | Joseph Maffrand | ||
1989 | 2001 | Robert Trouche | ||
2001 | 2008 | Jean-Paul Lucas | Président de la CC du Plateau Bortois (2004-2008) | |
2008 | En cours | Jean-Marc Bodin | Professeur des écoles |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 194 habitants[Note 9], en augmentation de 4,3 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
452 | 405 | 576 | 465 | 678 | 648 | 715 | 719 | 728 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
689 | 660 | 620 | 606 | 615 | 605 | 621 | 603 | 554 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
531 | 520 | 537 | 512 | 376 | 344 | 373 | 318 | 318 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
268 | 261 | 211 | 183 | 142 | 171 | 167 | 166 | 185 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
184 | 194 | - | - | - | - | - | - | - |
La population a augmenté de la Révolution à 1850 jusqu'à 730 habitants, pour descendre régulièrement à 181 en 2016[41]. La densité de la commune est faible : 12,2 hab/km².
Population par tranche d’âge en 2016 :
0-14 : 16,8 %
15-29 : 13,6 %
30-44 : 13 %
45-59 : 28,3 %
60-74 : 17,4 %
+ de 75 : 10,9 %
52,8 % de résidences principales (81 % en 1968), 39, 3 % de résidences secondaires (19 % en 1968), 7,9 % vacants. L’habitat est ancien : 44, 9 % des résidences principales remontent avant 1919.
86 % des habitants de Saint-Victour sont propriétaires. 76 % ont une voiture. Le confort des résidences principales est en progrès : 79,5 % ont une salle de bain et 41 % le chauffage central individuel.
Source : Jean-Michel Decelle, « Une commune du plateau bortois : Saint-Victour de la fin du XVIIe siècle au début du XXe.. », Bull. de la société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, Tomes 130-133,, 2008-2011.
Actifs avec emploi : 69,8 %
Chômeurs : 3,4 %
Retraités : 10 %
Elèves, étudiants : 8,6 %
Autres inactifs : 7, 8 %
Services, commerce, transport : 35 %
Agriculture, forêt : 30 %
Administration, enseignement, santé : 20 %
Industrie : 10 %
Construction : 5 %
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