Le village de Saint-Siméon-de-Bressieux est situé dans la vallée de Bièvre Valloire à 39,5 kilomètres au nord-ouest de Grenoble, à 53,1 kilomètres au nord-est de Valence et à 58,2 kilomètres au sud-est de Lyon[1]. Le territoire de la commune est implanté sur le talus septentrional du plateau boisé de Chambaran.
Géologie
Le territoire de Saint-Siméon-de-Bressieux se positionne dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[2]. Le territoire se positionne en limite septentrionale du plateau de Chambaran dont il jouxte les premiers reliefs.
La région de la Bièvre-Valloire présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations assez régulières toute l'année.
Les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais peuvent présenter des périodes orageuses intenses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Hydrographie
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Voies de communication
La limite nord de la commune, matérialisée par la route départementale D 519, longe les basses terres de la plaine de Bièvre. On accède au bourg par le nord ou le sud en empruntant la D 71, reliant La Côte-Saint-André à Saint-Marcellin via Roybon, tandis que la D 130 traverse la commune d'est en ouest depuis Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et forme la Grande Rue dans la partie la plus dense du bourg.
Urbanisme
Typologie
Saint-Siméon-de-Bressieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Siméon-de-Bressieux, une unité urbaine monocommunale[7] de 2 887 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].
La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (37,4%), terres arables (30,6%), zones urbanisées (13,3%), forêts (13,2%), prairies (4,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Siméon-de-Bressieux est situé en zone de sismicité no3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].
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Toponymie
"Sancti-Symeon-Styllite" au XIVesiècle, fut le premier nom donné au bourg, sans doute attribué par l'église puis le prieuré[15].
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
Préhistoire et Antiquité
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Époque contemporaine
La commune a longtemps été liée à l'activité de la soierie Girodon (1873-1934)[16].
L'usine-pensionnat Girodon fondée par Alphonse Girodon (1848-1909) en 1873, se compose de plusieurs bâtiments: L'usine avec les ateliers de tissage, le pensionnat en forme de "L" et de deux pavillons (ces derniers détruits en 1994). Le pensionnat pouvait accueillir jusqu'à une soixantaine de personnes. L'usine faisait travailler jusqu'à 972 ouvriers[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 2 921 habitants[Note 2], en augmentation de 3,47% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
1 452
1 872
2 096
2 277
2 285
2 268
2 221
2 115
1 997
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 998
1 963
1 975
2 187
2 409
2 428
2 407
2 310
2 349
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
2 311
2 173
1 867
1 771
1 669
1 493
1 638
1 746
1 774
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
1 861
2 527
2 600
2 437
2 498
2 710
2 739
2 808
2 887
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 921
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement culturel et sportif
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Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
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Économie
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Culture locale et patrimoine
L'étang des Essarts, dans l'Espace Naturel Sensible en Chambaran
Lieux et monuments
L'ancienne usine-pensionnat des soieries Girodon, édifiée entre 1873 et 1875, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du . Ensemble remarquable de l'architecture industrielle du XIXesiècle mêlant le verre, le métal, la brique de terre cuite et la terre crue. Le pensionnat qui hébergeait les ouvrières durant la semaine est en effet construit selon la technique du pisé dont l'emploi était courant dans la région à l'époque. Propriété privée, le site ne peut être visité actuellement. Il est néanmoins possible d'observer une grande partie cette infrastructure, dont la verrière, depuis la Grande Rue du village[24],[25]. L'ensemble est une propriété privée, uniquement visible de l'extérieur.
Ancienne tannerie du XVIIesiècle au 22 impasse du Mollard. Cette maison construite en torchis et pans de bois a été restaurée dans le respect des techniques d'époque[26].
Châtelet du XVesiècle; le château est reconstruit au XVIIesiècle.[précisionnécessaire]
Église Saint-Siméon de Saint-Siméon-de-Bressieux
Patrimoine naturel
Tourbière des Planchettes dans l'espace naturel sensible en Chambaran[27],[28]
La Commission Culturelle municipale de Saint Siméon de Bressieux a édité en 1989 le Calendrier Républicain de l 'an CXCVII (197)(=1989 dans le calendrier grégorien) pour célébrer le bicentenaire de la Révolution Française. Ce calendrier a été illustré avec le concours de peintres locaux.
Page de couverture du calendrier républicain de l' an 197 (de "l'ère des français") (=1989 du calendrier grégorien) édité par la Commission Culturelle Municipale de Saint Siméon de Bressieux
Personnalités liées à la commune
Paul Durand (1886-1960), docteur en médecine, spécialiste des pathologies exotiques, directeur de l'Institut Pasteur d'Athènes (1935-1936) et de Tunis (1949-1954), est né dans la commune[30].
Charles-Pierre-François Cotton (1825-1905), évêque de Valence à partir de 1875, opposant aux lois Ferry sur l'enseignement, est né dans la commune.
L'abbé Gervat (1867-1930), peintre, disciple de Jongkind, est né dans la commune.
Marcel Mariotte (1918-1981), docteur en médecine, résistant, commandant du bataillon de Chambaran (1943-1944), a été maire de la commune de 1953 à 1965, puis de 1976 à 1981. Le collège public de l'agglomération porte son nom.
Siméon le Stylite, dit Siméon l'Ancien est représenté sur une colonne au fond de la nef latérale de l'église de Saint-Siméon de Bressieux, sur un vitrail exécuté en 1887 par la maison Buche de Grenoble[31].
Héraldique
Saint-Siméon-de-Bressieux possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Distance orthodromique», sur Localisation Interactive Orthodromie et Navigation (LION 1969) (consulté le ).
Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, «Climat de la région Rhône-Alpes», sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, artès, , 159p. (ISBN978-2-910459-08-6), p. 133.
Raymond Moyroud, La soierie Girodon à Saint Siméon de Bressieux (Isère), Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, , 56p. (ISBN2-7061-0742-1), p.9.
Archives départementales Isère, 138 M 15
Raymond Moyroud, La soierie Girodon à Saint Siméon de Bressieux, Grenoble, Presses universitaires de Grenobles, , 56p. (ISBN2-7061-0742-1), P54.
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