La Côte-Saint-André est une commune française située dans le département de l'Isère, dans l'arrondissement de Vienne, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ne doit pas être confondu avec Saint-André-la-Côte dans le Rhône.
La Côte-Saint-André | |
Le centre de La Côte-Saint-André et sa Halle. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère |
Maire Mandat |
Joël Gullon 2020-2026 |
Code postal | 38260 |
Code commune | 38130 |
Démographie | |
Population municipale |
4 829 hab. (2019 ) |
Densité | 173 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 23′ 40″ nord, 5° 15′ 41″ est |
Altitude | Min. 335 m Max. 582 m |
Superficie | 27,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | La Cote-Saint-André (ville-centre) |
Aire d'attraction | La Côte-Saint-André (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Bièvre (bureau centralisateur) |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lacotesaintandre.fr |
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Sur les dépliants touristiques et les sites web locaux, la petite ville est généralement présentée comme le principal centre économique et culturel de la micro-région de la Bièvre et de la plaine du Liers[1].
Cette commune, qui compte de nombreux monuments historiques, est la ville natale du compositeur français et chef d'orchestre Hector Berlioz, ainsi que la ville siège du Festival Berlioz, créé en son honneur et qui se déroule chaque année, les principaux concerts ayant lieu dans la cour du château de La Côte-Saint-André.
Le bourg de La Côte est situé sur le chemin des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, depuis la ville de Genève et ses habitants de la commune sont dénommés les Côtois[2].
Située entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, La Côte-Saint-André se trouve plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné, en Isère, et s'est principalement développée sur le versant sud d'une colline qui sépare la vallée du Liers du secteur de la Bièvre. L'altitude varie entre 329 et 578 m[3].
La Côte-Saint-André était le siège de la communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers jusqu'au . Elle appartient depuis 2014 à la Communauté de communes Bièvre Isère dont le siège est à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
Son centre-ville se situe à 67 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 53 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 446 km de Paris (à vol d'oiseau)[4]. La Côte-Saint-André se positionne à proximité de l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère situé à 6,6 kilomètres du centre-ville[5].
La petite ville, nichée sur le flanc d'une colline, présente un centre ancien aux rues très resserrées avec de nombreux bâtiments à l’architecture typique des XIe, XVIe et XIXe siècles, dont certains sont classés aux titres des monuments historiques[6].
Un château domine la vieille ville dont les faubourgs s'étendent dans la plaine.
La Côte-Saint-André est limitrophe de sept autres communes de l'Isère (depuis le rattachement des communes de Nantoin et de Commelle à la commune nouvelle de Porte-des-Bonnevaux, au ) :
Ornacieux-Balbins | Porte-des-Bonnevaux | Mottier | ||
Ornacieux-Balbins | N | Gillonnay | ||
O La Côte-Saint-André E | ||||
S | ||||
Sardieu | Saint-Siméon-de-Bressieux | Brézins |
Le territoire de La Côte Saint-André se positionne dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [7].
La région de La Côte-Saint-André présente un climat de type semi-continental[8] qui se caractérise par des précipitations assez régulières toute l'année.
Les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais peuvent présenter des périodes orageuses intenses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
La Raille d'une longueur de 35 km[9] et son affluent le petit Rival, d'une longueur de 4,8 km[10], sont les seuls cours d'eau notables de la commune.
Ceux-ci s'écoulent dans la plaine de Bièvre, dans la partie méridionale du territoire communal.
La ville de La Côte-Saint-André se positionne au centre d'un triangle formé par les autoroutes A7, A48 et A49, la ville étant cependant plus rapidement accessible par l'autoroute française A48, autoroute qui relie Lyon à Grenoble, et une bretelle d'accès en voie rapide, la RD119 qui s'arrête à la commune voisine de Brézins.
L'accès routier à la commune est également possible par l'ancienne route nationale 85 qui relie Lyon à Grenoble, puis en empruntant la RD71 en venant de Lyon ou la RD73 en arrivant par Grenoble.
Le chemin de Compostelle partant de la ville de Genève, en Suisse, recueille les pèlerins suisses et allemands se rendant à la ville espagnole et aboutit à la via Podiensis tout en se confondant, dans son parcours français avec le chemin de grande randonnée GR65. Le sentier suit le chemin des crêtes des collines qui dominent le lac de Paladru, puis le village de Colombe, avant de rejoindre le territoire de La Côte-Saint-André, puis de prendre la direction du Puy-en-Velay[11].
Parcours
Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle / via Gebennensis + via Podiensis |
Le réseau interurbain de l'Isère, anciennement connu sous l'appellation locale Transisère, relie la ville de La Côte-Saint-André aux autres villes de l'Isère.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à moins d'une dizaine de kilomètres du centre de La Côte-Saint-André. La ligne d'autocar 7350 permet de relier cet aéroport avec la ville notamment durant l'édition du festival Berlioz[12].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare du Grand-Lemps, située à environ 10 km de La Côte Saint-André. Celle-ci se présente sous la forme d'une halte ferroviaire desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation de Lyon-Perrache. cette gare comprend un parc pour les vélos avec une consigne individuelle en libre accès.
La Côte-Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Cote-Saint-André, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 5 823 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
La commune possède un PLU adopté le par le conseil municipal puis il a été modifié deux fois : le et le [21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), prairies (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de La Côte-Saint-André, présentés selon les références toponymiques fournies par le site Géoportail de l'Institut géographique national[24].
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L'ensemble du territoire de la commune de La Côte-Saint-André est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[25].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Les étangs et bassins ainsi que leurs abords sont classés en aléa fort d'inondation au pied de versant. Le secteur de la ferme Bally ainsi que la cuvette située au nord de la maison Dumont est classé en aléa fort et aléa moyen d'inondation, également au pied de versant[27].
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom du bourg provient de « Santi Andréa da Costa », apparu pour la première fois sur des documents au Moyen Âge[28],[29].
Formes : Costa sancti Andreæ au XIIe siècle[30],[31],[32]
La Côte-Saint-André s’est développée au pied d’une « pente », una costa en arpitan, sur le versant sud d’une hauteur autour d’une église de la fin du XIe siècle, dédiée à saint André.
La période protohistorique est marquée par la présence d'un remarquable char cultuel, découvert en 1888 dans un tumulus au lieu-dit le Rival[33]. Composé de quatre roues en bronze massif de la fin de l'âge du Bronze (VIIIe siècle av. J.-C.) réutilisées au Premier âge du Fer (VIIe siècle av. J.-C.) avec un grand seau et un bassin en tôle de bronze d'origine d'Italie du Nord. Il est aujourd'hui présenté au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon[34],[35].
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Au début du Moyen Âge, la cité de La Côte est rattachée au Comté de Vienne, fief du Royaume de Bourgogne, issu du Pagus Viennensis (dit Viennois), subdivision territoriale carolingienne dirigé par un comte-gouverneur.
Cette ville, relativement ancienne, possède de nombreux édifices présentant une architecture des XIe, XVIe et XIXe siècles comme le château Louis XI, l'église ou la Halle de La Côte-Saint-André. La plaine autrefois couverte de forêts et de bocages offre au XXIe siècle un paysage ouvert.
La Côte-Saint-André s'est appelée La Côte-Bonne-Eau durant la brève période de laïcisation des toponymes, durant la Révolution française. Contrairement à une idée, reçue, ce n'est pas La Côte-Saint-André mais Saint-Siméon-de-Bressieux qui s'est appelé La Côte-Marat.
Depuis le XVIIIe siècle, l'Hôtel de ville est le lieu où siège le corps municipal. Ce bâtiment est situé au nord des Halles. Le corps municipal de la ville siège à partir de 1863 à la mairie actuelle[36].
En 1899, la compagnie des tramways de l'Ouest du Dauphiné construit une ligne de tramway à voie métrique qui reliera durant plus de 35 ans, la petite ville de La Côte-Saint-André à la ville du Grand-Lemps où est implanté la gare de la ligne Lyon - Grenoble. Cette ligne cessera définitivement son activité le .
En 2021, le conseil municipal de La Côte-Saint-André est composé de vingt-sept élus (quinze hommes et douze femmes) dont un maire, six adjoints et vingt conseillers municipaux[37].
Candidat | 1er tour | 2e tour | ||
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La Côte-Saint-André | Ensemble de la France | La Côte-Saint-André | Ensemble de la France | |
Emmanuel Macron | 23,75 % | 24,01 % | 61,84 % | 66,10 % |
François Fillon | 21,55 % | 20,01 % | ||
Jean-Luc Mélenchon | 17,06 % | 19,58 % | ||
Marine Le Pen | 21,78 % | 21,30 % | 38,16 % | 33,90 % |
Benoît Hamon | 5,7 % | 6,36 % | ||
Votants | 72,04 % | 77,77 % | 69 % | 74,56 % |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1817 | 18?? | Dr Louis Berlioz | Médecin | |
maire en 1886 | 1893 | Pierre-Marcel Paret[39] | (élu en 1874) | |
1893 | 1894 | Charles Sautreaux | ||
1894 | 1908 | Henri Meyer | Conseiller général de La Côte-Saint-André (1894 → 1907) | |
1908 | 1925 | René Sautreaux | Conseiller général de La Côte-Saint-André (1930 → 1931) | |
1925 | 1929 | Dr Etienne Berger | Conseiller général de La Côte-Saint-André (1925 → 1930) | |
1929 | 1941 | Antonin Douillet | ||
1941 | 1944 | Henri Du Fayet de la Tour | ||
1944 | 1947 | Jules Berthier | ||
1947 | 1947 | Jean Sautreaux | Conseiller général de La Côte-Saint-André (1947 → 1951) | |
1947 | 1959 | Henri Du Fayet de la Tour | ||
1959 | 1961 | Dr Louis Thiot | ||
1961 | 1971 | René Pugin | ||
1971 | 1983 | René Bergeret | PS | Ancien instituteur |
1983 | 1994 | Christian Abel | ||
1994 | décembre 2005 | Joseph Manchon | DL | Conseiller général de La Côte-Saint-André (1994 → 2008) |
décembre 2005 | mars 2008 | Annequin-Digond | DVD | |
mars 2008 | mars 2014 | Jacky Laverdure | DVG | Professeur agrégé de Mathématiques |
mars 2014[40] | En cours (au 25 mai 2020) |
Joël Gullon | UMP → LR | Cadre Réélu pour le mandat 2020-2026[41] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2019, la commune comptait 4 829 habitants[Note 3], en augmentation de 0,86 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 381 | 3 617 | 3 890 | 3 893 | 4 568 | 4 092 | 4 083 | 4 184 | 4 429 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 437 | 4 616 | 4 556 | 4 346 | 4 304 | 4 193 | 4 156 | 4 015 | 3 826 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 900 | 3 444 | 3 378 | 3 126 | 3 187 | 3 720 | 3 743 | 3 656 | 3 780 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 623 | 3 522 | 3 865 | 3 857 | 3 966 | 4 240 | 4 496 | 4 653 | 4 810 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 737 | 4 829 | - | - | - | - | - | - | - |
Rattachée à l'académie de Grenoble (zona A), la commune héberge plusieurs établissements d'enseignement sur son territoire.
La commune héberge trois écoles : l'école élémentaire de la Côte-Saint-André, l'école primaire privée Saint-François, et l'école alternative de l'Arbre.
La commune héberge trois collèges :
le collège public Jongkind [46], le collège, primaire et maternelle privé Saint François et le collège Privé Jean-Marie Vianney rattaché à la Fondation d'Auteuil.
Elle héberge également trois lycées :
le Lycée public Hector Berlioz [47], le lycée privé Sainte-Cécile et le lycée professionnel Privé Jean-Marie Vianney rattaché à la Fondation d'Auteuil (formations en CAP Moto et Maintenance des Bâtiments de Collectivités).
La commune compte d'autres établissements d'enseignement :
l'établissement local d'enseignement et de formation professionnelle agricoles : deux lycées, dont un à La Tour-du-Pin avec un centre de formation des adultes et d'apprentis et deux exploitations, l'une, agricole, située à La Côte Saint-André et l'autre, horticole, située à la Tour Du Pin[48] ainsi que l'école de Production Jean-Marie Vianney assurant une formation en CAP agent polyvalent de restauration.
La commune héberge sur son territoire deux établissements sociaux dans le cadre de la protection de l'enfance : le foyer départemental de la Cote-Saint-André, plus connu sous le nom de Maison d'enfants les Tisserands[49] et la maison d'enfance (MECS) Jean-Marie Vianney gérée par la fondation catholique reconnue d’utilité publique, Les Apprentis d'Auteuil[50].
La commune héberge sur son territoire deux établissements médico-sociaux dans le cadre de la prise en charge des personnes âges dépendantes[51] : la maison de retraite (EHPAD) publique de l'hôpital de La Côte Saint-André qui compte 180 places et la maison de retraite (EHPAD) publique Eden qui compte 80 -places.
La commune gère sur son territoire quatre stades communaux, dédiés à la pratique du football[52].
Le stade d'athlétisme est situé avenue Hector Berlioz. Celui compte quatre vestiaires. Deux gymnases (dédié à Pierre de Coubertin et à Paul Genevay) se situent à proximité du stade.
La commune héberge également un site aquatique dénommé espace aqualib, doté d’un toit ouvrant et présentant divers équipements dont un bassin sportif de 25 mètres et un bassin ludique de 200 m2 avec une banquette à bulles, divers équipement, des jets massant, un toboggan et une pataugeoire[53].
La 5e étape de l'épreuve cycliste Paris-Nice 2020 le 12 mars, permettant de rejoindre La Côte-Saint-André depuis Gannat, sera remportée par le coureur italien Niccolò Bonifazio.
La commune gère divers établissements à vocation culturelle dont l'école de musique municipale et la salle d'exposition Jongkind. Elle héberge également la médiathèque du réseau Bièvre Isère Communauté[54], ainsi que le [Musée Hector-Berlioz].
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Un magazine est édité plusieurs fois dans l'année par la Mairie de La Côte Saint-André. Il est distribué aux habitants et consultable sur le site internet de la Ville.
Bien que située en zone rurale, La Côte-Saint-André ne possède que très peu de zones blanches où la couverture téléphonique ne serait pas assurée, celles-ci se situant surtout dans les zones boisées et désertes. On peut dénombrer quatre antennes du réseau 4G installées sur le territoire et appartenant à quatre opérateurs différents[55].
Opérateurs | 3G | 4G |
---|---|---|
Orange | Oui | Oui |
Bouygues Telecom | Oui | Oui |
SFR | Oui | Oui |
Free | Oui | Oui |
La communauté catholique de La Côte-Saint-André et l'église paroissiale Saint-André (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de la Côte [56].
La communauté protestante évangélique de La Côte-Saint-André est rattachée à un temple situé dans la commune de Rives[57].
994 entreprises sont implantées dans la commune, dont 865 sièges y ont leurs sièges et 129 établissements, la majorité d'entre elles étant des sociétés civiles immobilières[58].
Cherry Rocher est l'enseigne d'une distillerie fondée en 1705 à La Côte-Saint-André par Barthélémy Rocher. Elle est connue pour ses eaux-de-vie et liqueurs de fruits et emploie localement 46 personnes.
L'usine de la Côte-Saint-André est le site originel, car c'est dans cette commune que Barthélémy Rocher a fondé sa distillerie. Cette usine réceptionne les produits agricoles de la région pour les transformer.
En 2019, le territoire compte encore de nombreuses terres agricoles. Une exploitation agricole à vocation pédagogique (EPLEFPA) est gérée par le lycée agricole. Celle-ci gère un cheptel de 150 ovins et de 50 bovins répartis sur des terres communales, ainsi qu'un site d'apiculture avec 300 ruches à l’automne 2019[59].
L'église Saint-André, à l'origine relevant de l'art roman est située au cœur de la ville. Elle a été édifiée entre 1088 et 1102, et plusieurs fois remaniée jusqu'au XIXe siècle[60]. Les styles roman, gothique et moderne coexistent donc. La partie la plus ancienne en est assurément la croisée du transept avec sa coupole sur trompes, mais l'étude archéologique de l'édifice reste à faire[61]. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [62].
L'église Saint-Camille a été construite au XIXe siècle à l'initiative de Camille Rocher, qui voulait en faire le cœur d'un phalanstère pour les ouvriers de sa distillerie (projet qui n'a finalement jamais vu le jour). L'église est aujourd'hui désaffectée et appartient à un particulier. Le presbytère est en cours de restauration en vue de la location d'appartements[réf. nécessaire], ainsi que l'église elle-même[63]. La flèche du clocher a été détruite par un incendie en 2005 et n'a fait depuis que l'objet d'une simple restauration provisoire[64].
La chapelle Notre-Dame de Sciez, érigée en hommage à la Vierge Marie, construite au cours du XIXe siècle, est située au sommet d'un coteau et domine le territoire de la commune[65].
Il s'agissait d'une abbaye cistercienne (7e fille[66] de Cîteaux), située entre Saint-Jean-de-Bournay et La Côte-Saint-André, en Isère (France). Fondée en 1117, elle fut vendue comme carrière de pierres vers 1830.
Datant de la fin du XIIIe siècle[67], La halle abrite encore le marché le jeudi matin. Régulièrement entretenue, elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [68].
Situé sur les hauteurs de la ville qu'il surplombe, et enjolivé par de jolis effets de lumière (particulièrement au coucher du Soleil) qui le rend immanquable, le château de La Côte dit aussi château Louis XI est ouvert au public pour certaines manifestations. Il héberge l'école de musique municipale, la salle des fêtes et la salle Aile Nord. Comme tous les ans, le Festival Berlioz s'y déroule également. L'escalier, avec sa cage et sa rampe à balustres, la cheminée du rez-de-chaussée et la salle dite de Louis XI font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [69]. Le Château est propriété de la commune.
Ce château, souvent dénommé sous le nom de « Domaine des Croisettes », a été édifié à compter de 1892 et présente un parc à l'italienne réalisé par l'architecte paysagiste Gabriel Luizet. Les façades, les toitures, le hall, l'escalier et le parc du Domaine des Croisettes font l'objet d'une inscription partielle par arrêté du [70].
La Ferme du Chuzeau, dite Ferme Berlioz et construite au XIXe siècle, appartenait à la famille d'Hector Berlioz. Le verger, le pavillon, l'étable, l'abreuvoir, le bûcher et l'écurie font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [71].
Le monument aux morts de La Côte-Saint-André a été créé par le sculpteur et athlète Alexandre Maspoli (Genève, 1875 - Caluire-et-Cuire (Rhône), 1943) et par J. Lesage. Le monument a été réalisé en 1922 et inauguré le de la même année. La composition est riche en symbolique[72] (coq, poilu, croix de guerre, palmes de la paix) et rappelle le travail des femmes pendant la guerre[73]. Les sculptures sont en bronze et calcaire de Villebois. À l'époque le coût a été de 33 335 francs. On retrouve le " poilu " du monument de La Côte Saint-André sur le monument des Avenières (Isère). Le monument aux morts est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [74] et labellisé « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère.
Du XVIe siècle, situé en Place de la Halle. Les façades et les toitures de l'Hôtel de Bocsozel sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [75].
L'escalier qui donne sur la cour et la galerie en retour font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [76].
Au 69, rue de la République, la maison natale d'Hector Berlioz, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [77]. La maison est aujourd'hui un musée, inauguré en 1935, dédié au grand compositeur français.
Le chalet du Rival est labellisé Patrimoine en Isère[78].
Diverses maisons du centre du village datent du XVIe siècle, voire du Moyen Âge. Certaines sont remarquables par leur structure en demi-paliers, typique du Dauphiné, notamment celle se situant au 19, rue Laval de Bressieux, entre la place de la Halle et le château. On peut également découvrir les autres maisons suivantes :
En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[82].
De nombreux événements culturels sont également organisés par la Mairie de La Côte Saint-André, le Musée Hector Berlioz, la Médiathèque et les nombreuses associations œuvrant sur la ville. Ils sont répertoriés sur le site internet de la Ville.
Blason | D'azur au sautoir d'argent cantonné de deux fleurs de lys d'or, une en chef et une en pointe, et de deux dauphins du même aux flancs[87]. |
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Détails | Armes parlantes (en blasonnant "croix de St André"). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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