Saint-Sauveur-de-Puynormand est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Sauveur-de-Puynormand | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Libournais |
Maire Mandat |
Gérard Moulinier 2020-2026 |
Code postal | 33660 |
Code commune | 33472 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sauveurois |
Population municipale |
360 hab. (2019 ![]() |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 59′ 56″ nord, 0° 02′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 19 m Max. 93 m |
Superficie | 5,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Libourne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Libournais |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintsauveurdepuynormand.fr/ |
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La commune, classée commune forestière, se situe dans le pays du Libournais à environ 50 km de Bordeaux, au nord du département de la Gironde. Le territoire communal est situé à 18 km environ au Nord Est de Libourne.
La commune, traversée par le 45è Parallèle, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
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Saint-Médard-de-Guizières | Camps-sur-l'Isle | Saint-Seurin-sur-l'Isle |
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Petit-Palais-et-Cornemps | Puynormand |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coutras », sur la commune de Coutras, mise en service en 1966[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 836 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 44 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Sauveur-de-Puynormand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,5 %), cultures permanentes (19,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (8,9 %), prairies (6,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Sauveur-de-Puynormand est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Saint-Sauveur-de-Puynormand est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[24]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 164 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 164 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009, par la sécheresse en 1996, 2003, 2010, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Le nom de la commune provient de la dédicace de la paroisse à saint Sauveur, nom donné à Jésus-Christ, et du nom de la châtellenie de Puynormand[29], commune voisine dont le nom provient des Normands qui s’emparèrent de l’ancien château construit sur un puy, mot dérivé du latin podium qui désigne un mont, une élévation[30].
Peu de mentions écrites existent sur Saint-Sauveur-de-Puynormand et son église. Léo Drouyn dans sa « Guyenne militaire », nous présente la châtellenie de Puynormand : dépendante de la vicomté de Castillon jusqu’à son démembrement en 1252, la châtellenie de Puynormand exerçait ses droits féodaux sur 23 paroisses ou seigneuries. Annexée à la couronne d’Angleterre, elle fut confiée à Bérard d’Albret en 1330.
Contestée entre les vicomtes de Castillon et la famille d’Albret, elle dépendit, à la fin du XIVe siècle, pendant une courte période, des jurats de Libourne.
Au XVIe siècle, cette châtellenie est érigée en baronnie appartenant à Henri de Navarre, qui la vendit en 1602 à plusieurs acquéreurs pour rembourser ses dettes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1988 | ? | Jeanne Mages | PS | |
mars 2001 | En cours | Gérard Moulinier | Retraité Fonction publique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 360 habitants[Note 7], en diminution de 10,89 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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234 | 213 | 204 | 231 | 194 | 206 | 204 | 196 | 178 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
191 | 171 | 206 | 176 | 174 | 184 | 176 | 158 | 158 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 174 | 158 | 149 | 156 | 161 | 159 | 147 | 156 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
147 | 146 | 162 | 245 | 340 | 361 | 402 | 397 | 407 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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368 | 360 | - | - | - | - | - | - | - |
Une « aire de convivialité » est située dans la forêt, sur la route de l'église.
L'église paroissiale Saint-Sauveur est située sur un site privilégié en bordure du coteau dominant la vallée de l’Isle. Elle domine un vaste paysage.
Le cimetière abrite un cénotaphe du XIe ou XIIe siècle classé monument historique au titre objet depuis 1924[36].
Le tertre de Maragout, situé à 300 mètres, est attesté comme motte castrale, l’église primitive était-elle celle d’un village médiéval associé à cette motte ? Il est à 2 kilomètres du village de Puynormand, siège d’une importante châtellenie où se trouve également une remarquable motte féodale décrite par Léo Drouyn.
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« D’azur à la roue pleine au naturel chargée d’une croix patté d’argent et bardée de tenné avec l’inscription SAINT SAUVEUR DE PUYNORMAND en lettre capitales de sable, surmontée de deux lions affrontés d’or, à la filière aussi d’argent. »
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