Saint-Sauves-d'Auvergne est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Sauves-d'Auvergne | |
![]() Le bourg. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Issoire |
Intercommunalité | Communauté de communes Dômes Sancy Artense |
Maire Mandat |
David Sauvat 2020-2026 |
Code postal | 63950 |
Code commune | 63397 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sauviens |
Population municipale |
1 128 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 36′ 26″ nord, 2° 41′ 19″ est |
Altitude | Min. 710 m Max. 1 328 m |
Superficie | 49,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Sancy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-sauves-auvergne.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Saint-Sauviens.
Cette localité rurale se situe dans la haute vallée de la Dordogne à proximité des célèbres stations thermales de La Bourboule et du Mont-Dore dans le parc naturel régional des volcans d'Auvergne. Elle est à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Clermont-Ferrand.
Saint-Sauves-d'Auvergne est limitrophe de huit autres communes.
Saint-Sulpice | Saint-Julien-Puy-Lavèze | Laqueuille |
Avèze | ![]() |
Murat-le-Quaire |
Tauves | La Tour-d'Auvergne | La Bourboule |
Saint-Sauves-d'Auvergne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64 %), forêts (19,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones urbanisées (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Sylvani en 1315, Saint Saulves en 1510, Saint Salves en 1639 , Saint Saulve en 1789, Sauve-Libre à la Révolution, pour devenir Saint-Sauves d'Auvergne[Note 2].
Le village de Saint-Sauves tiendrait son nom d'un évêque du proche Orient antique : Sanctus Silvanus. Ce martyr, connu sous le nom de Saint Sylvain, vivait à Gaza sous le règne de l'empereur Dioclétien.
Dès l'époque gallo-romaine, le site de Saint-Sauves est occupé avec la découverte d'objets d'argile cuite aux XIXe et début XXe siècles à l'ouest du bourg (les Perties). Au IVe siècle, Saint-Sauves connaît une ère de christianisation. Au temps des invasions barbares, le bourg de Saint-Sauves est fortifié et constitue déjà un lieu d'asile.
Au Moyen Âge, Saint-Sauves est un fief appartenant à la maison de La Tour d'Auvergne. Des châteaux sont construits à Méjanesse, Châteauneuf et Choriol (aujourd’hui disparus). Pendant la guerre de Cent Ans, le bourg, situé près de la voie stratégique Clermont-Aurillac, souffre des privations et des pillages de troupes de passage.
Sous l'Ancien Régime, le territoire de la paroisse de Saint-Sauves, rattaché à la sénéchaussée de Riom puis de Clermont, est partagé entre les seigneuries de Granges (Tauves), avec notamment la maison de Lévis puis la famille de La Croix de Castries, du Planchat, de Murat et de Bains (Mont-Dore).
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le prêtre réfractaire Jean Brugière est arrêté le 28 germinal an II pour être présenté au tribunal révolutionnaire de Besse. Il sera condamné à mort le 12 floréal an II par le tribunal criminel du Puy-de-Dôme et guillotiné le jour même à Clermont-Ferrand. À cette époque, Saint-Sauves est dénommé Sauve-Libre[7].
Le bourg et des villages environnants sont ravagés par plusieurs incendies tout au long des XVIIIe et XIXe siècles.
Pendant la guerre de 1914-1918 périssent 118 Saint-Sauviens. Un habitant est tué lors de la guerre du Rif en 1925, neuf pendant la guerre de 1939-1945, un en Indochine en 1949 et un en Algérie en 1958.
C'est en 1936 que le nom de Saint-Sauves est individualisé en Saint-Sauves-d'Auvergne[7].
Au cours de la guerre de 1939-1945, de jeunes habitants, réfractaires au Service du travail obligatoire, rejoignent le maquis de la zone III FFI dirigée par le docteur de Bourg-Lastic, Willy Mabrut alias Tonton, vers 1943 et 1944 et forment le maquis de Saint-Genès-Champespe en juin 1944.
La commune de Saint-Sauves-d'Auvergne est membre de la communauté de communes Dômes Sancy Artense[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rochefort-Montagne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Sancy-Artense Communauté[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Avant , elle faisait partie du canton de Tauves[11].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Sancy pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (quatrième circonscription avant 2010)[11].
Le conseil municipal de Saint-Sauves-d'Auvergne, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[12], pour un mandat de six ans renouvelable[13]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[14]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 81,41 %, se répartissant en : douze sièges issus de la liste de David Sauvat et trois sièges issus de la liste de Claude Brut[15].
Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Dômes Sancy Artense se répartissent en : deux sièges issus de la liste de David Sauvat et un siège issu de la liste de Claude Brut[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | 2001 | Pierre Bertrand | SE | Vétérinaire |
2001 | 2008 | Jean-Claude Souchal | SE | Chirurgien-dentiste |
2008 | 2014 | Claude Brut | SE | Contrôleur des impôts |
mars 2014 (réélu en 2020) |
En cours (au ) |
David Sauvat[16],[17] | SE | Agriculteur |
La commune est labellisée « 1 fleur » au Concours des villes et villages fleuris.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 1 128 habitants[Note 3], en augmentation de 0,36 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 782 | 2 353 | 1 983 | 1 686 | 2 225 | 2 131 | 2 069 | 2 024 | 2 295 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 164 | 2 124 | 2 010 | 2 235 | 2 245 | 2 322 | 2 409 | 2 374 | 2 518 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 109 | 2 005 | 1 851 | 1 636 | 1 700 | 1 750 | 1 718 | 1 504 | 1 347 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 368 | 1 311 | 1 143 | 1 091 | 1 030 | 1 052 | 1 129 | 1 140 | 1 123 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 133 | 1 128 | - | - | - | - | - | - | - |
Les ressources de la commune proviennent notamment de l’agriculture telle que l’élevage des bovins et ovins et la production laitière (la commune de Saint-Sauves d'Auvergne est située dans l'aire géographique de l'A.O.P. des fromages Bleu d'Auvergne, Cantal, Fourme d'Ambert et Salers).
Son économie repose également sur l'artisanat, la sylviculture et le tourisme généré par les sites naturels du massif du Sancy (la commune étant située dans le parc naturel régional des volcans d’Auvergne) et l’activité thermale des stations voisines de La Bourboule et du Mont-Dore.
![]() |
Blason | Écartelé, au 1, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la tour d'argent maçonnée de sable brochant, au 2, de gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de deux tires, au 3, d'or à trois chevrons de sable, au 4, d'azur à la croix d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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