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Mont-Dore (nom officiel[2]), très souvent appelée Le Mont-Dore, est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mont-Dore

Le bourg avec le puy de Sancy en arrière-plan.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté de communes du Massif du Sancy
(siège)
Maire
Mandat
Sébastien Dubourg
2020-2026
Code postal 63240
Code commune 63236
Démographie
Gentilé Montdoriens
ou Mont-Doriens[1]
Population
municipale
1 279 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 38″ nord, 2° 48′ 35″ est
Altitude Min. 897 m
Max. 1 883 m
Superficie 35,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Sancy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-Dore
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-Dore
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Mont-Dore
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Mont-Dore
Liens
Site web mairie-mont-dore.fr

    Ses habitants sont appelés les Montdoriens et les Montdoriennes ou les Mont-Doriens et les Mont-Doriennes[1].


    Géographie



    Localisation


    Située à une altitude de 1 050 m, elle est entourée de volcans parmi lesquels le puy de Sancy, point culminant du Massif central. Sur les flancs du puy de Sancy, deux torrents, la Dore (à ne pas confondre avec la Dore, affluent de l'Allier) et la Dogne se rejoignent pour former la Dordogne.

    Huit communes sont limitrophes (neuf en incluant le quadripoint avec Laqueuille)[3] :

    Communes limitrophes de Mont-Dore
    Laqueuille (quadripoint) Perpezat
    Orcival
    Saulzet-le-Froid
    Murat-le-Quaire
    La Bourboule
    Chambon-sur-Lac
    La Tour-d'Auvergne
    Chastreix

    Géologie et relief


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    Hydrographie


    La commune est traversée par la Dordogne, qui y prend sa source.


    Voies de communication et transports



    Voies routières

    La desserte du Mont-Dore a été facilitée par l'arrivée de l'autoroute A89 en provenance de Bordeaux et Ussel depuis 2000 et vers Clermont-Ferrand depuis 2006, par la sortie 25, suppléant l'ancienne route nationale 89 désormais déclassée en départementale 2089.

    Les routes départementales suivantes traversent la commune :


    Transports routier

    Mont-Dore est desservie par la ligne 45 du réseau Transdôme reliant La Bourboule à la station du Grand Sancy, en été (de juin à août) et en hiver (de décembre à mars), sept jours sur sept[4]. Cette desserte ne permet pas de correspondances avec la capitale régionale ; en contrepartie, la région assure des liaisons directes entre ces deux communes, de gare à gare[5].


    Transport ferroviaire

    Article détaillé : Gare du Mont-Dore.

    La gare du Mont-Dore était accessible par des rames TER Auvergne en provenance ou à destination de Clermont-Ferrand, mais la desserte par voie ferrée s'est arrêtée en raison de problèmes de shuntage du matériel assuré par des X 73500 assurant cet aller-retour. Depuis le 2 novembre 2015, la desserte est remplacée par des autocars TER Auvergne. La gare en cul de sac sur la ligne de Laqueuille au Mont-Dore est à voie unique.


    Par voie aérienne

    L'aéroport de Clermont-Ferrand-Auvergne est à 60 km par la route.


    Urbanisme



    Typologie


    Mont-Dore est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].

    La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,6 %), prairies (12,5 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Logement


    En 2011, la commune comptait 2 630 logements, contre 2 788 en 2006. Parmi ces logements, la majorité étaient des résidences secondaires (58,1 %). Les résidences principales ne concernent que près d'un quart de ces logements ; les logements vacants représentent une part de 17,2 %. Ces logements étaient pour 29,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,7 % des appartements[a 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,2 %, en hausse sensible par rapport à 2006 (54,5 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,6 % (contre 10,5 %)[a 2].


    Toponymie


    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Les Bains-du-Montdor[12].

    La ville se nomme Boains en occitan auvergnat[13].


    Histoire


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    Préhistoire et protohistoire


    Des archéologues ont découvert les restes d'un bassin en madrier de sapin sous les constructions des thermes romains[14], attestant l'occupation des lieux et l'exploitation des sources par les Celtes, plusieurs siècles avant l'occupation romaine. Il s'agit cependant du seul vestige permettant d'attester une présence avant l'époque romaine.


    Époque romaine


    Les vestiges des thermes antiques du Mont-Dore sont décris pour la première fois en 1575 par M. Chaduc. Les travaux de construction du nouveau bâtiment thermal en 1807 permettront de mettre à jour l'ensemble des vestiges de l'établissement thermal gallo-romain avec une grande quantité de mobilier ainsi que de nombreux éléments architectoniques[14].

    Plusieurs travaux de construction ont également permis de dégager les vestiges du temple, dénommé Panthéon dans la bibliographie, à l'avant des thermes antiques. Les premières découvertes datent de 1824[14].

    En 1922, lors de la démolition des Pradets, une cruche décorée à la molette contenant des ossements humains a été retrouvée, signe qu'il doit exister une nécropole sur la rive droite de la Dordogne[14].

    En 1995, le diagnostic archéologique mené lors de la construction de la maison de retraite, place Charles de Gaulle, a permis de mettre à jour des traces d'occupation antique : sol en terre battue recouvert par des niveaux d'épandage de tegulae avec des tessons de poteries commune et des fragments de verre[14].

    Déjà mentionnée comme une possible ville romaine dans les années 1930, le Mont Dore a été identifié en tant que tel dès les années 1990 puis dans les années 2000[15]. Bien que les connaissances sur l'agglomération antique du Mont-Dore se limitent actuellement aux thermes et au lieu de culte associé, une étude portant sur les agglomérations romaines à l'échelle du Massif central a confirmé que les découvertes anciennes et récentes ne laissent aucun doute sur la présence d'une telle occupation gallo-romaine même si les données demeurent insuffisantes pour en établir la morphologie[15].


    XIXe siècle



    Politique et administration



    Découpage territorial


    La commune de Mont-Dore est le siège de la communauté de communes du Massif du Sancy[2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le . Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire depuis 2017[Note 3], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[2]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Rochefort-Montagne[19].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Sancy pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[2], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].


    Élections municipales et communautaires



    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Mont-Dore, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[20], pour un mandat de six ans renouvelable[21]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[22]. Lors du premier tour, tenu le , aucun candidat n'a été élu. Les quinze conseillers municipaux sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 69,30 %[23], se répartissant en : douze sièges issus de la liste de Sébastien Dubourg et trois sièges issus de la liste de Séverine Monestier[23].

    Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Massif du Sancy se répartissent en : quatre sièges issus de la liste de Sébastien Dubourg et un siège issu de la liste de Séverine Monestier[23].


    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    17XX 17XX Léger Boyer[Note 4]    
    1945 1950 Georges-Constant Lagaye[Note 5]    
    Jean-Michel Frénial   Médecin
    1994 Michèle Mabru    
    Jean-François Dubourg UMP puis LR Chirurgien-dentiste, chevalier de la Légion d'honneur,
    2e vice-président de la communauté de communes du Massif du Sancy[24]
    En cours Sébastien Dubourg[25] LR Hôtelier

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

    En 2019, la commune comptait 1 279 habitants[Note 6], en diminution de 5,05 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6567417458501 0101 0651 0611 1411 011
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0551 1951 1931 2481 3081 4381 7951 7581 866
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0922 0892 1252 0032 1582 6292 7032 6522 511
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 1352 2432 2162 3291 9751 6821 4641 4271 329
    2017 2019 - - - - - - -
    1 2781 279-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sur la période 1999-2006, la baisse de la population est justifiée par des soldes naturel et migratoire négatifs (respectivement 2 % et -0,6 %. Le taux de natalité relevé était de 7,6  et celui de mortalité de 13,9 . La période 2006-2011 a enregistré un taux de mortalité plus élevé (16,3 )[a 3].


    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,8 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 580 hommes pour 700 femmes, soit un taux de 54,69 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    5,0 
    7,3 
    75-89 ans
    16,8 
    24,1 
    60-74 ans
    22,4 
    25,4 
    45-59 ans
    22,1 
    14,1 
    30-44 ans
    13,0 
    13,5 
    15-29 ans
    9,6 
    14,7 
    0-14 ans
    11,2 
    Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2018 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    2 
    7 
    75-89 ans
    10,2 
    17,6 
    60-74 ans
    18,3 
    20,4 
    45-59 ans
    19,5 
    18,5 
    30-44 ans
    17,4 
    18,6 
    15-29 ans
    17,2 
    17,2 
    0-14 ans
    15,5 

    Enseignement


    Mont-Dore dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique (du Sancy). L'école élémentaire privée (Saint-Joseph) a fermé en 2016[31].

    Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Marcel-Bony de Murat-le-Quaire[32], puis à Clermont-Ferrand, au lycée Ambroise-Brugière pour les filières générales et STMG, ou au lycée La-Fayette pour la filière STI2D[33].


    Manifestations culturelles et festivités


    Depuis 1989 a lieu en février le Sancy Snow Jazz qui se déroule principalement au Mont-Dore. D'une durée de huit jours, le festival programme une cinquantaine de concerts qui mettent en avant le jazz classique, le new orleans et le swing entre autres[34].

    Depuis 2007 a lieu en septembre, le Volcanic Blues Festival qui se déroule sur quatre jours[35].

    Depuis 2011 a lieu en juillet le Retro Rockin' Festival, consacré au rock 'n' roll[36].


    Santé


    Quelques pharmacies sont présentes sur le terrain mais c'est la station thermale du Mont-Dore qui restera l'établissement de Santé le plus connu du grand public, notamment pour les vertus curatives de ses sources (Rhumatologie, voies respiratoire). Les premiers Thermes datant pourtant de l'époque Celtique, Ce sont les romains qui ont réellement développés l'architecture de véritables bains publics au Mont Dore Pendant la période gallo-romaine. (Bien sur, la station actuelle a été construite entre 1817 et 1823 avec des moyen et une technologie moderne, mais tout en gardant un style d'architecture romane : Peintures, mosaïques et fresques polychromes, datant pour certaines du XIXème siècle (donc relativement récente), charpente métallique à la Gustave Eiffel, vastes salles aux plafonds peints, coupoles, marbres, ruines romaines, sculptures)

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    Sports


    Le Mont-Dore possède une école de ski et un club de ski. Un derby de ski se déroule également toutes les mi mars.

    Une équipe de hockey sur glace.


    Médias



    Économie


    Le Mont-Dore compte notamment sur son territoire plusieurs sources (dont la source dite de la Montille à 1 220 m d'altitude) qui sont exploitées pour la production de l'eau de source du Mont-Dore[37], commercialisée en France. La société « Sources du Mont-Dore en Auvergne » (SMDA) produisait 150 millions de litres en 2010[38].


    Revenus de la population et fiscalité


    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 23 319 euros, ce qui plaçait Mont-Dore au 27 440e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[39].

    En 2011, sur les 902 foyers fiscaux existants, 45,6 % n'étaient pas imposables[a 4].


    Emploi


    En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 822 personnes, parmi lesquelles on comptait 79,1 % d'actifs dont 72,9 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs[a 5].

    On comptait 1 111 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 611, l'indicateur de concentration d'emploi est de 181,9 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 6].

    438 des 611 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 71,7 %) sont des salariés[a 7]. La majorité des actifs (86,9 %) travaillent dans la commune de résidence et seulement 12 % travaillent en dehors de la commune tout en restant dans le même département[a 8].


    Entreprises


    Au , Mont-Dore comptait 228 entreprises : 9 dans l'industrie, 19 dans la construction, 166 dans le commerce, les transports et les services divers et 34 dans le secteur administratif[a 9], ainsi que 281 établissements[a 10].


    Agriculture


    Au recensement agricole de 2010, la commune comptait cinq exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 1988 (13) (les chiffres de 2000 ne sont pas diffusés pour cause de secret statistique). La superficie agricole utilisée sur ces exploitations est de 229 hectares en 2010[40].


    Tourisme


    Mont-Dore vit du tourisme. Il existait 19 hôtels classés entre zéro et quatre étoiles au . Ces hôtels comptabilisent 505 chambres. La majorité de ces hôtels étaient classés deux étoiles[a 11] et on les trouve principalement au pied de la station du Sancy ou en centre-ville.

    Elle possède également quatre campings (3 étoiles : L'Esquiladou ; 2 étoiles : La Grande Cascade, La Plage Verte et Les Crouzets[41]), totalisant 336 emplacements[a 12], ainsi qu'une résidence de tourisme (65 places lit), deux villages vacances (670 places lit) et un autre hébergement collectif de 106 places lit[a 13].

    Fin le conseil d'administration de la société des Remontées mécaniques demande son placement en redressement judiciaire[42].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Façade en doréite des thermes du Mont-Dore.
    Façade en doréite des thermes du Mont-Dore.
    L'église Saint-Pardoux.
    L'église Saint-Pardoux.

    Équipements



    Station de ski

    Article détaillé : Le Mont-Dore (station).

    La station de ski du Mont-Dore est située sur le versant nord du Puy de Sancy. Elle est reliée à la station de ski du Super-Besse sur le versant sud. La station est la troisième créée en France après Mongenevre et Chamonix. Elle ouvrit ses premières pistes (dotée de deux remonte-pentes et d'un téléphérique) en 1936 grâce aux investissements de Dieudonné Costes, le célèbre aviateur qui traversa pour la première fois l'Atlantique d'est en ouest avec Maurice Bellonte à bord de leur avion Le Point d'Interrogation. Appelée Les Champs de Neige de Paris, le Mont-Dore devint tout de suite une station à la mode très fréquentée par la jet-set du moment tels les acteurs, Roland Toutain, Gaby Morlay, la romancière Colette, Coco Chanel et bien d'autres. Devenue depuis une station familiale, et souvent classée comme la plus enneigée de France, elle attire chaque hiver des milliers de skieurs de tous âges sur ses pistes reliées à l'autre versant à la station de Super-Besse et formant ensemble le domaine du Grand Sancy (avec notamment près de 500 km de pistes de ski de fond, de raquette). La station d'hiver du Mont-Dore est classée parmi les quatre premières stations de ski hors-piste par la qualité et la difficulté de son domaine et a reçu en 2010 les Championnats de France de ski.


    Thermalisme


    La ville est connue essentiellement comme station thermale[44]. Les Celtes puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour leurs propriétés sur la santé.

    Au Moyen Âge, cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismales. L'accès était alors gratuit et la fréquentation très populaire.[45]

    Au XIXe siècle, le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et les stations thermales comme La Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à partir de 1830 ; commenceront alors à se créer des casinos, des hôtels, autour des établissements de soins.

    Les eaux sont les plus siliceuses de France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide carboniques, leur température est comprise entre 38 et 44 °C.

    On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et les rhumatismes. Sont également traitées les sinusites et autres affections nasales telles que les polyposes naso-sinusiennes.

    Parmi les curistes célèbres qui ont fréquenté les eaux du Mont-Dore, citons : Madame de Sévigné, le marquis de Mirabeau (père du fameux orateur), Alfred de Musset, Charles Nodier, Honoré de Balzac, Anatole France, Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (mère du roi des Belges Albert Ier), Marie de Saxe-Cobourg-Gotha (reine de Roumanie), Marcel Proust, Marie Bashkirtseff, Georges Clemenceau, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, Paul Bourget, Francine Bloch…

    De plus, deux princesses de sang royal français firent des séjours au Mont-Dore dans les premières années du XIXe siècle : la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et la duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X. Ces deux dernières possèdent une rue dans la station. Tout comme George Sand qui suivit une dizaine de cures à la fin de sa vie. Celle-ci écrivit un de ses romans, Jean de la Roche, en prenant comme sujet la station du Mont-Dore. De son côté, Anatole France publia Jocaste dont l'action se situe également au Mont-Dore et dans les environs.


    Patrimoine naturel



    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


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    Voir aussi


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    Bibliographie


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    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [17]. La communauté de communes du Massif du Sancy à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement d'Issoire ; ainsi, Mont-Dore est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui d'Issoire[18].
    4. Ancêtre de Jean-François Dubourg et de Sébastien Dubourg, maire actuel[réf. souhaitée].
    5. Fils du confiseur clermontois Antoine Lagaye, il est le beau-frère de Paul Pochet-Lagaye, maire de Clermont-Ferrand de 1935 à 1945. La famille Pochet est également liée au Mont-Dore.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références Insee


    Certaines données sont issues du dossier local établi par l'Insee [lire en ligne (page consultée le 8 février 2015)] :

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. POP T2M – Indicateurs démographiques.
    4. REV T1 – Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 – Emploi et activité.
    7. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011.
    8. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
    10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
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    Autres références


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    На других языках


    [de] Mont-Dore

    Mont-Dore ist eine französische Stadt mit 1.279 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Puy-de-Dôme in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie liegt im Arrondissement Issoire (bis 2015: Arrondissement Clermont-Ferrand).

    [en] Mont-Dore

    Mont-Dore[2] (French pronunciation: ​[mɔ̃ dɔʁ]; Mont Dòr in Auvergnat, and Mont-Dore-les-Bains), in common usage Le Mont-Dore, is a commune in the Puy-de-Dôme department in Auvergne-Rhône-Alpes in central France.[2]
    - [fr] Mont-Dore (Puy-de-Dôme)

    [ru] Мон-Дор (Пюи-де-Дом)

    Мон-Дор (фр. Mont-Dore) — французская коммуна, расположенная в департаменте Пюи-де-Дом региона Овернь. Известный бальнеологический и горнолыжный курорт Франции.



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