Saint-Pey-de-Castets est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Pey-de-Castets
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Libourne
Intercommunalité
Communauté de communes Castillon-Pujols
Maire Mandat
Liliane Poivert 2020-2026
Code postal
33350
Code commune
33460
Démographie
Gentilé
Saint-Peyais
Population municipale
609 hab. (2019 )
Densité
55 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 48′ 42″ nord, 0° 04′ 02″ ouest
Altitude
Min. 1 m Max. 96 m
Superficie
11,07 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton des Coteaux de Dordogne
Législatives
Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Pey-de-Castets
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Saint-Pey-de-Castets
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Saint-Pey-de-Castets
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Géographie
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Les communes limitrophes en sont Saint-Magne-de-Castillon au nord, sur la rive droite (nord) de la Dordogne, Mouliets-et-Villemartin au nord-est, Pujols au sud-est, Bossugan au sud, Mérignas au sud-ouest, Sainte-Florence à l'ouest et Civrac-sur-Dordogne au nord-ouest.
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Émilion», sur la commune de Saint-Émilion, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 802,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 44 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[13], à 13,1°C pour 1981-2010[14], puis à 13,3°C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Pey-de-Castets[16],[17]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[18].
ZNIEFF
Saint-Pey-de-Castets fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[19],[20], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[21].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pey-de-Castets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[23],[24].
La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (41,4%), terres arables (24,4%), zones agricoles hétérogènes (11,6%), forêts (10,3%), eaux continentales[Note 6] (6,4%), prairies (3,1%), zones urbanisées (2,9%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Pey-de-Castets est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne, l'Escouach et la Gamage. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2005, 2008 et 2009[30],[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[31]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pey-de-Castets.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 315 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 315 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[35]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].
Toponymie
La commune tient son nom du saint patron de la paroisse, l'apôtre Pierre qui se dit Pey en gascon.
Castets vient du mot latin castellum qui définit un « lieu fortifié »[37].
En gascon, le nom de la commune est Sent Pèir de Castèths.
Histoire
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Protohistoire
Le lieu-dit «Les Grandes Vignes»[38] a livré un site du premier âge du fer. Probablement sis sur un éperon barré, la variété de la céramique et la présence d'ossements d'animaux consommés, mélangés aux cendres, indique qu'il s'agit d'un habitat, plus rare que les sépultures.
[39].
XVIIIesiècle
À la Révolution, la paroisse de Saint-Pey-de-Castets forme la commune de Saint-Pey-de-Castets[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 609 habitants[Note 8], en diminution de 4,55% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 005
920
985
882
913
922
837
845
876
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
852
848
835
144
744
699
704
701
751
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
764
724
712
606
637
598
587
584
603
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
519
484
457
520
597
617
607
608
634
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
627
609
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre, d'origine romane (XIesiècle) a été en grande partie rebâtie au XIVesiècle en style gothique puis aménagée vers la fin du XVesiècle ou le début du XVIe; elle est surmontée d'un faux clocher-mur, celui-ci étant en réalité une tour où sont abritées les cloches; l'édifice est inscrit, avec les vestiges d'un ancien prieuré attenant, au titre des monuments historiques depuis 1999[47].
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[34].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
[Sireix & Mohen 1971] M. Sireix et Jean-P. Mohen, «Le site du premier âge du Fer de Saint-Pey-de-Castets (Gironde)», Bulletin de la Société préhistorique française Année, vol.68, no1 «Études & Travaux», , p.451-458 (lire en ligne[sur persee], consulté en ), p.451.
Historique des communes, p.57, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 4 mai 2015.
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