Saint-Ouen-sur-Iton est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 828 habitants[Note 1](les Audoniens).
Pour les articles homonymes, voir Saint-Ouen et Iton (homonymie).
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Saint-Ouen-sur-Iton
Le centre-bourg.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Orne
Arrondissement
Mortagne-au-Perche
Intercommunalité
Communauté de communes des Pays de L'Aigle
Maire Mandat
Joël Brunet 2020-2026
Code postal
61300
Code commune
61440
Démographie
Gentilé
Audoniens
Population municipale
828 hab. (2019 )
Densité
58 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 44′ 07″ nord, 0° 41′ 40″ est
Altitude
Min. 198 m Max. 266 m
Superficie
14,19 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
L'Aigle (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de L'Aigle
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Saint-Ouen-sur-Iton
Géolocalisation sur la carte: Orne
Saint-Ouen-sur-Iton
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Ouen-sur-Iton
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Ouen-sur-Iton
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Géographie
La rue des Ponts-de-l'Iton.
La commune est aux confins du pays d'Ouche et du Perche. Son bourg est à 7 km au sud-est de L'Aigle, à 19 km à l'ouest de Verneuil-sur-Avre et à 19 km au nord de Tourouvre[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «L'Aigle», sur la commune de l'Aigle, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 753,9 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Évreux-Huest», sur la commune de Huest, dans le département de l'Eure, mise en service en 1968 et à 50 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[14] à 10,8°C pour 1981-2010[15], puis à 11,2°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Saint-Ouen-sur-Iton est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Aigle, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (62,2%), prairies (17,9%), forêts (8%), zones agricoles hétérogènes (4,5%), zones urbanisées (3,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
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Le nom de la paroisse est attesté sous la forme Sanctus Audoenus vers 1112[24].
Paroisse dédiée à Saint Ouen[25] (Sanctus Audoenus Rotomagensis en latin médiéval, issu du germanique Audwin) ou Dadon[26].
L'Iton est le dernier affluent de la rive gauche de l'Eure.
Histoire
En 1836, Saint-Ouen-sur-Iton (129 habitants en 1821[27]) absorbe Saint-Aubin-sur-Iton (192 habitants)[28] au sud-ouest[29]. La commune ainsi composée (312 habitants en 1841) absorbe à nouveau, en 1845, une partie de la commune du Buat, l'autre partie du territoire (à l'ouest de Saint-Ouen) et de ses 134 habitants étant absorbée par Saint-Michel-la-Forêt[30].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[32].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 828 habitants[Note 9], en diminution de 7,9% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
178
146
151
129
302
312
429
384
403
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
400
375
350
362
370
414
410
461
404
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
350
336
349
377
385
336
328
357
310
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
387
522
684
802
828
871
863
920
852
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
828
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église du XIXesiècle.
Le château du Buat (XVIIIesiècle), à proximité de la limite avec L'Aigle.
Les cheminées torsadées des maisons au centre du bourg. C'est Désiré Guillemarre, maire de la commune durant 52 ans, qui a exigé que les cheminées soient torsadées, de nos jours celles qui s'écroulent doivent être reconstruites à l'identique, les propriétaires bénéficient alors d'une aide de la commune.
La statue de Désiré Guillemare près de l'église qu'il avait fait sculpter de son vivant et qui fut dévoilée aux villageois le jour de ses obsèques.
Une colonne de 14 mètres de haut à la base de laquelle se trouve un très long texte, à l'orthographe fantaisiste, sans ponctuation, à la gloire de l'ancien maire Désiré Guillemarre, qui dirigea la commune durant plus de cinquante ans.
Des cheminées torsadées.
Une autre cheminée torsadée.
Le phare Sollerot, colonne de 14 mètres.
La statue de Désiré Guillemare.
L'ancienne mairie.
Activité et manifestations
Sports
L'Iton foot Chandai fait évoluer une équipe de football en division de district[36] (stade Louis-Chatelain).
Fête communale le dernier dimanche d'août.
Personnalités liées à la commune
Désiré Guillemarre: maire de la commune pendant plus de cinquante ans de 1852 à 1904. Il est le fondateur du bourg autour de l'église avec ses propres deniers, puis il fait appel à des souscriptions pour aménager la commune. La rue principale de la commune porte son nom, un tombeau majestueux orné de son buste trône au milieu du cimetière, sa statue édifiée de son vivant et dévoilée pour ses obsèques, la colonne de 14 mètres, tout ici rappelle ce maire.
Andrillon Jérôme, créateur de Radio Saint Ouen, d'Aquila FM et de NRJ L'Aigle (animateur radio FM).
Voir aussi
Liste des communes de l'Orne
Liste des anciennes communes de l'Orne
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1568, (ISBN2600028846).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Le Buat», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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