Tourouvre est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Tourouvre-au-Perche.
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Bresolettes (comm. nouv. de Tourouvre-au-Perche, par un angle), Randonnai (comm. nouv. de Tourouvre-au-Perche, par un angle), La Poterie-au-Perche (comm. nouv. de Tourouvre-au-Perche)
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Tortum Robur en 1160[2].
De l'ancien français tors «tordu» et du bien connu rouvre «chêne rouvre», sorte de chêne[3].
Homonymie avec le Torquesne (Calvados), avec la forme dialectale quêne «chêne»[3]. Analogie avec Torfou «hêtre tordu» et peut-être Tordouet, «ruisseau sinueux».
La hameau de Mézières —en ancien français «ruines»— a révélé un lieu de production de fer de l'époque gallo-romaine.
Le bourg de Tourouvre a été au XVIIesiècle le principal foyer de l'émigration française au Canada. Pour le géographe français Elisée Reclus (1830-1905), il est même «le lieu d'Europe qui a contribué, pour la plus grande part, au peuplement du Nouveau Monde». Madame Pierre Montagne a sauvé les registres notariés de Tourouvre et les a déchiffrés. Un livre, "Tourouvre et les Juchereau" donne l'inventaire de tous les contrats de départ de ces Tourouvrains et permet de les situer dans l'histoire locale avant leur départ. Tourouvre a été naturellement choisi pour accueillir la maison de l’Émigration française au Canada qui a ouvert ses portes au public le et la commune est jumelée depuis le avec Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans au Québec, là où plusieurs de ses émigrants ont fait souche.
Deux vitraux et plusieurs plaques à l'intérieur de l'église Saint-Aubin de Tourouvre rappellent l'émigration tourouvraine au Canada. Sur la plaque apposée par l'Association Perche-Canada à la mémoire des émigrants du XVIIesiècle, on peut y lire, entre autres, le nom de Jean Guyon, ancêtre de la chanteuse Céline Dion[5], et celui de Julien Mercier dont l'arrière-petit-fils Honoré Mercier (1840-1894) deviendra Premier ministre de la province du Québec (1887-1891). Un vitrail de l'église Saint-Aubin évoque la visite de ce célèbre descendant en sur la terre de ses ancêtres.
Le , lors de la bataille de Normandie, alors que les troupes allemandes se replient et que les Américains sont tout proches, des éléments de la division SS Hitlerjugend, en occupation à Tourouvre depuis le mois d'avril, massacrent dix-huit personnes et incendient une partie du village. Deux odonymes locaux («rue du 13-Août-1944» et «cour du 13-Août-1944») rappellent cet événement.
Le , Tourouvre intègre avec neuf autres communes la commune de Tourouvre-au-Perche[6] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes d'Autheuil, Bivilliers, Bresolettes, Bubertré, Champs, Lignerolles, La Poterie-au-Perche, Prépotin, Randonnai et Tourouvre deviennent des communes déléguées et Tourouvre est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Fin , à l'issue du conseil municipal d'installation, Franck Poirier (Divers Gauche) est élu maire de Tourouvre bien qu'il ne soit issu pas de la commune.
Héraldique
Les armes de la commune de Tourouvre se blasonnent ainsi: coupé, au premier d'azur aux trois rencontres de vache d'or ordonnés 2 et 1, au second d'or à la tige de trois feuilles d'érable de sinople[7].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Orne.
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Le conseil municipal était composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[10]. Onze de ces conseillers intègrent le conseil municipal de Tourouvre-au-Perche le jusqu'en 2020[6] et Guy Monhée devient maire délégué de Tourouvre et est élu maire de Tourouvre-au-Perche.
Démographie
En 2018, la commune comptait 1 530 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Tourouvre[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Tourouvre a compté jusqu'à 2 034 habitants en 1851.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
1 659
1 567
1 913
1 887
1 983
1 963
1 958
2 034
1 934
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 908
1 933
1 828
1 805
1 852
1 818
1 705
1 660
1 592
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 592
1 592
1 468
1 609
1 505
1 382
1 404
1 445
1 581
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2011
2016
2018
1 641
1 703
1 627
1 633
1 636
1 651
1 612
1 558
1 530
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église Saint-Aubin
L'église Saint-Aubin, d'origine romane, est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [15]. Le maitre-autel, un autel latéral, une crédence et des vitraux sont classés au titre objet[16].
Vitraux
L'église Saint-Aubin est notamment ornée des vitraux suivants:
deux vitraux du XVIesiècle, Les Disciples d'Emmaüs et La Légende de saint Hubert, sont classés en 1905 monuments historiques au titre d'objets;
neuf vitraux de 1892-1893, réalisés par les ateliers Lorin de Chartres, sont répertoriés dans l'Inventaire général du patrimoine culturel (IGPC);
un vitrail de 1948, réalisé par Max Ingrand, est également répertorié dans l'IGPC.
L'église Saint-Aubin
L'entrée du clocher-porche.
Les fonts baptismaux à Saint-Aubin.
Plaque commémorative dans l'église.
Départ de Julien Mercier pour l'Amérique. Vitrail financé par Honoré Mercier.
Visite à Tourouvre d'Honoré Mercier, Premier Ministre du Québec de 1887 à 1891.
Autres lieux et monuments
Presbytère du XVIIIesiècle. Il s'agit du pavillon de l'ancien château, détruit au XIXesiècle. Vers 1855, la commune achète ce bâtiment à la famille Mongréville pour y loger le curé en 1861. Ce fut le presbytère de la paroisse Sainte-Anne du Perche[17] jusqu'à sa revente à un particulier en 2018.
Manoir de Bellegarde, en partie du XVesiècle, faisant l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [18].
Vestiges d'un camp romain signalé à Saint-Gilles. Il se présente sous la forme d'une plate-forme rectangulaire de 68 × 59 mètres de côté qui est ceinturé par des talus de terre haut d'un à deux mètres par rapport à l'intérieur et d'un fossé de un à deux mètres de profondeur. Le rempart ouest est interrompue en son centre par une ouverture (porte)[19].
La route départementale D 5 (dite route de Mortagne) qui relie le village à la RN 12[20], est la première route au monde qui sera productrice d'électricité[21]. En , ont été lancés les travaux pour recouvrir une demi-chaussée sur 1 km de dalles photovoltaïques conçues par l'entreprise Colas et fabriquées dans la commune par la société SNA[21].
Activité, labels et manifestations
Labels
La commune a obtenu le label Village étape en 2013[22].
La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[23].
Jumelages
La commune de Tourouvre est depuis 1977 jumelée avec la municipalité allemande de Freiensteinau[24] et la ville autrichienne de Herzogsdorf depuis 1982[25].
Sport
L'Association de l'Étoile du Perche fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une seconde en division de district[26].
Personnalités liées à la commune
Robert Giffard (vers 1589-1668), apothicaire à Tourouvre; un des pionniers de la Nouvelle-France, il organisa à partir de 1634 un mouvement d'émigration duquel sont issues plusieurs des grandes familles québécoises dont Jean Guyon (1592 - 1664), ancêtre de la famille Dion d'où est issu la chanteuse Céline Dion (voir Maison de l’Émigration française au Canada).
Robert Giguère (1616 à Tourouvre - 1709), pionnier en Nouvelle-France.
Julien Mercier (1621 à Tourouvre - 1676), pionnier en Nouvelle-France.
Gervais-François Magné de Marolles (1727-1792), chasseur et bibliographe érudit.
Gabriel Vaugeois (1753-1836) homme politique.
Notes et références
Notes
Population municipale 2018.
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Ouest-France du 31 mars 1977, «Déportés, internés, résistants et patriotes ont tenu leurs assises départementales à Tourouvre»: «le nouveau conseil municipal, au complet, avec à sa tête, M.Nortier, nouveau maire de Tourouvre».
Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection Présence du Perche, juillet 2012, p. 171-172. [(ISBN978-2-900122-983)]
«Manoir de Bellegarde», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Guy Le Hallé (préf.Hervé Morin, photogr.Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t.II, Louviers, Ysec Éditions, , 160p. (ISBN978-284673-215-4), p.138.
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