Saint-Ondras est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Adhérente à la Communauté de communes Les Vals du Dauphiné, Saint-Ondras est également situé au nord de la micro-région des Terres froides.
Étymologiquement, le nom Saint-Ondras est une déformation patoisante de Saint-Honoré et ses habitants se dénomment les Ondrasien(ne)s [1].
Saint-Ondras est un petit village positionné sur une colline surplombant la micro-région des Terres froides et la vallée de la Bourbre, petite rivière qui traverse une grande partie du Nord-Isère, laquelle correspond en partie à l'arrondissement de La Tour-du-Pin.
Son territoire est à approximativement situé à égale distance des agglomérations de Grenoble, de Lyon et de Chambéry, soit à une cinquantaine de kilomètres de chacune de ces villes.
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Saint-André-le-Gaz | Les Abrets en Dauphiné | ![]() | |
Le Passage | N | Charancieu | ||
O Saint-Ondras E | ||||
S | ||||
Chassignieu | Valencogne | Villages du Lac de Paladru |
La commune est bordée dans sa partie occidentale par la rivière de la Bourbre, affluent du Rhône et d'une longueur de 72,2 km[2] et des marais. Cette rivière comptent deux affluents répertoriés sur le territoire :
Le secteur du Nord-Isère présente un climat de type semi-continental[5] qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver.
Les étés sont chauds et secs. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Le territoire communal est traversé par plusieurs routes départementales :
La gare ferroviaire la plus proche de la commune est la gare des Abrets - Fitilieu. Celle-ci est desservie par desservie par des bus TER Auvergne-Rhône-Alpes entre les gares de Saint-André-le-Gaz et Chambéry.
Saint-Ondras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,4 %), terres arables (22,8 %), zones humides intérieures (7,6 %), forêts (3,1 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (0,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Il s'agit d'une petite commune rurale de dimension très modeste comprenant un petit bourg central où se situe la mairie, l'école et l'église paroissiale entouré par quelques hameaux. Cet ensemble est composé essentiellement de maison individuelles, de fermes, pour la plupart réaménagées en maisons de résidence.
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Saint-Ondras, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[12].
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L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Ondras est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Saint-Ondras est lié au nom de Saint-Honoré (probablement Honoré d'Amiens) dont il est une déformation de forme patoisante[14].
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
En 1737, il est fait mention du château de Buclas comme propriété de André Nicolas de Virieu, chevalier, descendant de la branche cadette des Virieu de Faverges [15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1995 | 13 mai 2022 | Christian Vieux-Melchior | SE | Retraité |
8 juillet 2022 | En cours | Michel Cleyet-Merle | SE | Chef d'entreprise |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 648 habitants[Note 2], en augmentation de 5,54 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
534 | 655 | 766 | 901 | 870 | 813 | 836 | 814 | 762 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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695 | 684 | 714 | 693 | 669 | 665 | 638 | 610 | 574 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
533 | 535 | 472 | 450 | 411 | 373 | 378 | 380 | 360 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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336 | 307 | 362 | 478 | 496 | 558 | 567 | 612 | 640 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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648 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église de Saint-Ondras (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[20].
L'église paroissiale Saint-Honoré date du XXe siècle. Cet édifice religieux est formé d'une large nef et de deux étroits bas-côtés. La façade assez austère, surmontée par un clocher est percée par une porte centrale en plein cintre surmontée d'une petite rose polylobée dans laquelle est positionnée une horloge [21].
La ZNIEFF des marais de Clandon, situé en tête du bassin du ruisseau du Clandon, affluent de la Bourbre. Le site est caractérisé par une mosaïque de milieux naturels : secteurs tourbeux, roselières, étangs et boisements humides [23].
La commune est connue pour avoir hébergé l'écrivain Christian Bobin, lors de son écriture de L'Inespérée. C'est d'ailleurs une Ondrasienne (Gislaine dans le texte) qui a inspiré l'écrivain pour la constitution de la petite histoire « La plus que vive »[24].
L'action de l'œuvre se déroule elle-même dans le village :
« [Ce] village où parfois vous passez quelques jours sans rien faire, pas même écrire, surtout pas écrire, le village de Saint-Ondras, en Isère[25] »
« Les fleurs sur la tombe de Saint-Ondras, en Isère, ont fané une semaine après ton enterrement[25] »
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