Le Passage est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le Passage | |
![]() Le château du Passage. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné |
Maire Mandat |
Laurent Michel 2020-2026 |
Code postal | 38490 |
Code commune | 38296 |
Démographie | |
Population municipale |
876 hab. (2019 ![]() |
Densité | 131 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 32′ 00″ nord, 5° 30′ 46″ est |
Altitude | 471 m Min. 365 m Max. 521 m |
Superficie | 6,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-André-le-Gaz (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de La Tour-du-Pin |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.le-passage-en-dauphine.fr |
modifier ![]() |
Historiquement, le village se situait dans la province du Dauphiné et plus précisément dans la région naturelle des Terres froides. En 2000, la commune adhère à la communauté de communes Les Vallons de la Tour, puis en 2017 à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné, intercommunalité plus importante et dont le siège est fixé dans la ville voisine de La Tour-du-Pin et ses habitants sont dénommés les passageois[1].
Positionnée dans la région naturelle des Terres froides, la commune est proche des agglomérations de la Tour-du-Pin et des Abrets-en-Dauphiné, approximativement à égales distance des agglomérations de Lyon, Chambéry et Grenoble, non loin des premiers contreforts des Alpes.
Le territoire communal est bordé par six communes, toutes situés dans le département de l'Isère
Saint-Didier-de-la-Tour | Saint-André-le-Gaz | |
Montagnieu | ![]() |
Saint-Ondras |
Chélieu | Chassignieu |
Le territoire communal est bordé dans sa partie méridionale et occidentale par la Bourbre, affluent en rive gauche du Rhône et d'une longueur de 72,2 km[2].
Le secteur du Nord-Isère et des Terres froides présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver.
Les étés, généralement assez chauds peuvent être plus ou moins tempérés par l'altitude qui reste cependant modeste. En hiver, la bise de Nord prend une place importante, vent du beau temps qui se charge parfois de nuages durs à crever en prenant un axe Nord Ouest, la bise noire[4].
Le Passage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-André-le-Gaz, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[8] et 3 586 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,5 %), zones agricoles hétérogènes (31,9 %), terres arables (20,3 %), zones urbanisées (11 %), zones humides intérieures (1,3 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La municipalité répond à l'obligation de mise à disposition de logement social, pour compléter le parc existant. un chantier de construction est en cours, confié à la Société Dauphinoise pour l'Habitat, à terme un immeuble de 8 logements seront accessibles. Avec la construction de maisons individuelles à proximité, la population de la commune s'en verra augmentée [14].
L'ensemble du territoire de la commune du Passage est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais non loin de la zone n°4, située plus à l'est, vers le massif de la Chartreuse[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom du Passage pourrait être lié au déplacement de l'armée d'Hannibal et la découverte d'un bouclier attribué (à tort ou à raison) à cet événement[17].
Le bouclier retrouvé serait en réalité un bouclier mérovingien, et l'origine du nom du village serait en réalité lié à la facilité de l'itinéraire emprunté pour relier les deux vallées « Pas sage » (passage facile pour traverser), contrairement au village de Panissage « Pas non sage » (passage difficile)[réf. nécessaire].
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
La légende raconte que c'est par ce village que serait passé le Carthaginois Hannibal Barca, ses éléphants et son armée, lors de la Deuxième guerre punique (IIIe siècle av. J.-C.), pour se rendre en Italie. En effet un bouclier carthaginois fut retrouvé lors de fouilles. Ce serait donc en partie pour cette raison que le village fut nommé Le Passage.
Selon le site de la mairie qui s'appuie sur un ouvrage dénommé Patrimoine en Isère, les Vals du Dauphiné, publié en avril 2013, ce bouclier est en fait d'origine mérovingienne [18].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1838 | 1846 | M. Ravix Pierre | ||
1846 | 1848 | M. Quiot Baron | ||
1848 | 1850 | M. Apprin Joseph | ||
1850 | 1865 | M. Ravix Pierre | ||
1865 | 1881 | M. Apprin Joseph | ||
1881 | 1884 | M. Rostagnat Henri | ||
1884 | 1890 | M. Bel Louis François | ||
1890 | 1892 | M. Apprin Joseph | ||
1892 | 1907 | M. Châlons Joseph | ||
1907 | 1919 | M. Guillaud Jean | ||
1919 | 1944 | M. Demeure Pierre | ||
1944 | 1945 | M. Perrin Auguste | Municipalité provisoire | |
1945 | 1953 | M. Lacroix Lucien | ||
1953 | 1956 | M. Jacquet Pierre | ||
1956 | 2002 | M. Barbier Camille | ||
2002 | En cours | M. Michel Laurent | SE | Cadre[19] |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 876 habitants[Note 2], en augmentation de 11,88 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
774 | 775 | 894 | 822 | 940 | 922 | 910 | 874 | 842 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
832 | 824 | 844 | 838 | 842 | 766 | 819 | 807 | 759 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
696 | 644 | 639 | 552 | 523 | 518 | 520 | 463 | 449 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
360 | 343 | 339 | 431 | 516 | 648 | 727 | 749 | 766 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
783 | 876 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité sur le canton, la communauté des communes et quelquefois sur la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église du Passage (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui, elle-même, est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[24].
Le village dispose d'une épicerie ainsi que de deux restaurants. L'économie du village repose sur l'agriculture, l'artisanat et le commerce.
Sur la commune de Le Passage est installé le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute Bourbre, dont la mission est de :
Le Syndicat mixte d'eau et assainissement de la Haute Bourbre, dessert depuis 1964 les communes de : Chassignieu, Chélieu, Doissin, Montagnieu, Le Passage, St Blandine, St Clair de la Tour, St Didier de la Tour, St Ondras, St Victor de Cessieu, Virieu sur Bourbre; Blandin et Montrevel depuis 1972; Panissage depuis 1976; Châbons depuis 1980; Le Pin et Valencogne depuis 1992.
Édifié durant le XVe et modifié durant les XVIIe et XIXe siècles, cet édifice fait l'objet d'un classement et d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du : les deux salons et la chambre du rez-de-chaussée de l'aile sud (avec leur décor) et le grand escalier (avec la cage) sont classés ; la chapelle, les façades et les toitures, la salle à manger du rez-de-chaussée et la salle de billard (avec leur décor) sont inscrites[26].
![]() |
Le Passage (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
|
---|
Sur les autres projets Wikimedia :