Saint-Nicolas-du-Tertre [sɛ̃nikɔladytɛʁtʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Saint-Nicolas-du-Tertre | |
![]() Mairie de Saint-Nicolas-du-Tertre. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | De l'Oust à Brocéliande Communauté |
Maire Mandat |
Mickaël Le Goué 2020-2026 |
Code postal | 56910 |
Code commune | 56230 |
Démographie | |
Gentilé | Nicolasien, Nicolasienne |
Population municipale |
470 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Population agglomération |
16 453 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 48′ 14″ nord, 2° 13′ 14″ ouest |
Altitude | 60 m Min. 22 m Max. 107 m |
Superficie | 12,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Moréac |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-nicolas-du-tertre.fr |
modifier ![]() |
Tréal | ||
Ruffiac | ![]() |
Carentoir |
Saint-Martin-sur-Oust | Les Fougerets | La Gacilly |
Saint-Nicolas-du-Tertre est une petite commune située à 10 km de La Gacilly, ville célèbre pour ses artisans et à 13 km de Malestroit, ville à caractère historique.
En dehors d'une bande de grès armoricain et une plus petite de la formation de Pont-Réan, orientées ouest-est et présentes au sud de la commune, le sous-sol est constitué de schistes briovériens. Le sol est dans cette zone, d'une valeur agricole plus faible que dans la partie schisteuse où elle est « globalement excellente[1] ».
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pleucadeuc », sur la commune de Pleucadeuc, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 902,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 44 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[12] à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Nicolas-du-Tertre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), forêts (15,9 %), prairies (12,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Saint-Nicolas-du-Tertre, en breton Sant-Nikolaz-ar-Roz, est placée sous la protection du saint éponyme[21], Saint Nicolas évêque de Myre en Lycie.
Avec le déterminant "tertre". C'est du fait que l'église, tréviale puis paroissiale, de Saint-Nicolas est située sur une colline, que lui vient le nom de "Saint-Nicolas-du-Tertre"[22].
Saint-Nicolas-du-Tertre est un démembrement de la paroisse primitive de Ruffiac. Il s'agit d'une ancienne trève de la paroisse de Ruffiac. Saint-Nicolas-du-Tertre est cité dans le cartulaire de Redon dès le IXe siècle. Saint-Nicolas-du-Tertre dépend de la baronnie de Malestroit.
En 1576, les habitants réclament l'établissement d'une trève à Saint-Nicolas. Cette trève dépend de la paroisse de Ruffiac. Saint-Nicolas-du-Tertre est érigée en commune du canton de Caro et du district de Ploërmel en 1790.
En 1801, Saint-Nicolas-du-Tertre est rattachée au canton de Malestroit. Saint-Nicolas-du-Tertre est érigée en paroisse en 1802.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1806 | Augustin Normand | ||
1806 | 1816 | Jean Monnerai | ||
1816 | 1833 | Mathurin Vigeon | ||
1833 | 1852 | Joseph Ollivier | ||
1852 | 1876 | Marcoult Malivet | ||
1876 | 1914 | Joseph Faruel | ||
1914 | 1919 | Joseph Ricaud | ||
1919 | 1942 | Jean Dubois | ||
1942 | 1965 | Joseph Ricaud | ||
1965 | 1971 | Marcel Epaillard | ||
1971 | 1995 | Jean Bouédo | ||
1995 | 4 juillet 2020 | Jean-Claude Riallin | - | Retraité |
4 juillet 2020 | En cours | Mickaël Le Goué[23] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 470 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 516 | 537 | 571 | 382 | 541 | 510 | 540 | 545 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
566 | 551 | 581 | 586 | 599 | 641 | 663 | 679 | 677 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
724 | 711 | 694 | 639 | 642 | 654 | 661 | 625 | 596 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
570 | 523 | 503 | 502 | 454 | 454 | 458 | 446 | 443 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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474 | 470 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune héberge depuis 2013 une unité de méthanisation exploitée par un éleveur porcin et appartenant majoritairement à Evergaz[28].
![]() |
Blason | Écartelé : au 1er de sinople à une crosse d'or, au 2e d'argent à une croix enhendée de gueules, au 3e d'azur à une église de tenné sur un tertre du même*, ouverte et ajourée de gueules*, le clocher essoré d'or, accompagnée en chef dextre d'un soleil non figuré du même, au 4e de sinople à une gerbe de blé d'or, liée d'azur[29]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (couleur sur couleur). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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