Saint-Michel est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIesiècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Michel.
Saint-Michel
L'église Saint-Michel.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Ariège
Arrondissement
Pamiers
Intercommunalité
Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
Maire Mandat
Sandrine Eychenne 2020-2026
Code postal
09100
Code commune
09271
Démographie
Gentilé
Saint-Micheliens
Population municipale
81 hab. (2019 )
Densité
14 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 08′ 10″ nord, 1° 30′ 11″ est
Altitude
Min. 310 m Max. 434 m
Superficie
5,92 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Pamiers-1
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Michel
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Saint-Michel
Géolocalisation sur la carte: Ariège
Saint-Michel
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Saint-Michel
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Latou et par divers autres petits cours d'eau.
Saint-Michel est une commune rurale qui compte 81 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 290 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Saint-Micheliens ou Saint-Micheliennes.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Michel se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 9 km de Pamiers[2], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Saint-Michel fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIesiècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[4], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[5].
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille «n°1057 - Pamiers» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 5,92 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,87 km2[8]. L'altitude du territoire varie entre 310 m et 434 m[13].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Michel.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Latou, le Tambouret, le ruisseau de la Clède, le ruisseau de l'Espinot et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[15],[16].
Le Latou, d'une longueur totale de 17,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Michel et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Lèze à Saint-Ybars, après avoir traversé 7 communes[17].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[18].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Carla Bayle», sur la commune de Carla-Bayle, mise en service en 1976[24] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 789,7 mm pour la période 1981-2010[26].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 34 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[28], à 12,3°C pour 1981-2010[29], puis à 12,7°C pour 1991-2020[30].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[31],[32],[33].
Urbanisme
Typologie
Saint-Michel est une commune rurale[Note 6],[34]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (36%), forêts (35,6%), zones agricoles hétérogènes (21,4%), terres arables (7%)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 42, alors qu'il était de 44 en 2013 et de 41 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 81,6% étaient des résidences principales, 2,6% des résidences secondaires et 15,8% des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,6% d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1% des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Michel en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,6%) inférieure à celle du département (24,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,2% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,7% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 6].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
2,6
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
15,8
9,7
8,2
Risques majeurs
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Saint-Michel.
Le territoire de la commune de Saint-Michel est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37],[38].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Saint-Michel[40]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[41].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Barra[42].
Ses habitants sont appelés les Saint-Micheliens.
Histoire
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Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Michel est membre de la communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pamiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pamiers-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[44].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2014
Nicole Huget
2014
En cours
Sandrine Eychenne
SE
Employée
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2019, la commune comptait 81 habitants[Note 7], en augmentation de 9,46% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
152
148
189
218
241
267
238
229
279
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
290
289
260
282
257
220
217
242
215
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
199
201
177
144
155
141
126
109
95
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
98
90
74
74
80
68
79
83
73
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
74
81
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[47].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 46 personnes, parmi lesquelles on compte 82,4% d'actifs (72,5% ayant un emploi et 9,8% de chômeurs) et 17,6% d'inactifs[Note 8],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 24 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 34, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,7%[I 14].
Sur ces 34 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 29% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
22 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Michel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 17].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,9 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 22 entreprises implantées à Saint-Michel), contre 27,5% au niveau départemental[I 18].
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Coteaux de l'Ariège»[48]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[49].
1988
2000
2010
Exploitations
14
12
12
Superficie agricole utilisée (ha)
333
363
329
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 14 lors du recensement agricole[Note 12] de 1988 à 12 en 2000 puis à 12 en 2010[49], soit une baisse de 14% en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48% de ses exploitations[51]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 333ha en 1988 à 329ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 27ha[49].
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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