Saint-Merd-la-Breuille est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Creuse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Merd-la-Breuille | |
![]() L'église Saint-Médard de Saint-Merd-la-Breuille. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté |
Maire Mandat |
Guy Faugeron 2020-2026 |
Code postal | 23100 |
Code commune | 23221 |
Démographie | |
Population municipale |
193 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 44′ 36″ nord, 2° 25′ 47″ est |
Altitude | Min. 717 m Max. 846 m |
Superficie | 40,19 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auzances |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
modifier ![]() |
À l'extrême sud-est du département de la Creuse, la commune de Saint-Merd-la-Breuille s'étend sur 40,19 km2. Limitrophe des départements de la Corrèze et du Puy-de-Dôme, son territoire est arrosé par la Méouzette et très brièvement par la Ramade. Il est bordé au sud sur près de cinq kilomètres par le ruisseau de Feyt.
L'altitude minimale 717 mètres se trouve localisée à l'extrême sud-est, près du lieu-dit les Allys, là où la Méouzette quitte la commune et entre sur celle de Laroche-près-Feyt. L'altitude maximale avec 846 mètres est située à l'extrême sud-ouest, en limite de la commune d'Eygurande, près du lieu-dit le Travers.
Traversé par la route départementale (RD) 18, le bourg de Saint-Merd-la-Breuille est situé, en distances orthodromiques, 23 kilomètres au nord-nord-est d'Ussel et 31 kilomètres au sud-est d'Aubusson.
Le territoire communal est également desservi par les RD 18A4 et 79.
Saint-Merd-la-Breuille est limitrophe de sept autres communes, dont trois dans le département de la Corrèze et deux dans celui du Puy-de-Dôme.
Au sud-ouest, son territoire est distant de moins de 500 mètres de la commune corrézienne de Lamazière-Haute.
Flayat | Giat (Puy-de-Dôme), Verneugheol (Puy-de-Dôme) | |
![]() |
Laroche-près-Feyt (Corrèze) | |
Saint-Oradoux-de-Chirouze | Eygurande (Corrèze) |
Feyt (Corrèze) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Merlines », sur la commune de Merlines, mise en service en 1992[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 173,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 51 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Merd-la-Breuille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,7 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Merd-la-Breuille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 215 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 16 sont en en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Merd-la-Breuille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Saint Merd est la déformation de saint Médard de Noyon (Médardus).
On trouve une occupation humaine sur la commune de Saint-Merd-la-Breuille dès l'Antiquité. Au lieu-dit Manoux, une butte avec un dolmen semble indiquer une occupation au Néolithique.
Au Moyen Âge, sur le territoire actuel de la commune se trouvait le château de Hautefeuille. Il est possible de retrouver des traces de son existence dans des documents du XVIe siècle. En effet, cette terre a été vendue par Jean de Rochefort à Antoine de la Fayette en 1539. Elle est ensuite restée dans les mains de la famille de La Fayette, d'après ce qui en est dit par Guillaume-Michel Chabrol, dans le tome IV de son ouvrage sur les Coutumes générales et locales de la province d'Auvergne (1784) :
« La terre de Hautefeuille, paroisse de Flayat, a appartenu à Louis de la Fayette. Jean Motier de la Fayette, tué à la journée de Cognac en 1568, en étoit seigneur, ainsi que de Nades. Claude de la Fayette, son fils, seigneur des mêmes terres, épousa, le 22 novembre 1579, Marie d'Allègre, fille de Gaspard, seigneur de Viverols et de Beauvoir. Elle passa à François de la Fayette, qui épousa, en 1655, Magdeleine Pioche de la Vergne, célèbre dans la république des lettres. Cette branche de la maison de la Fayette s'est éteinte dans celle de la Trimouille. »
Le château fut détruit par les protestants pendant les guerres de Religion, en représailles à la bataille de Cognac en 1568, où son seigneur a trouvé la mort. Il était érigé sur la colline au nord des villages de Gourseix et du Vaudeix (au point coté à 766 mètres d'altitude sur la carte IGN) mais sur place, il ne reste pas de trace de son existence. Cependant, dans les villages environnants, des pierres provenant de ses ruines ont été réemployées pour la construction des maisons. Une pierre comportant un blason a ainsi été retrouvée sur le mur d'une maison. Ce blason a été repris comme blason de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours | Guy Faugeron | PS | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 193 habitants[Note 6], en augmentation de 1,58 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 235 | 1 087 | 824 | 1 276 | 1 235 | 1 266 | 1 163 | 1 284 | 1 249 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 232 | 1 087 | 1 104 | 1 077 | 1 080 | 1 033 | 1 046 | 1 077 | 1 128 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 135 | 1 035 | 1 051 | 905 | 813 | 740 | 719 | 648 | 538 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
461 | 416 | 330 | 271 | 238 | 238 | 215 | 208 | 190 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
193 | 193 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de Saint-Merd-la-Breuille se blasonnent ainsi :
|
---|
Sur les autres projets Wikimedia :