Saint-Mars-la-Réorthe est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Saint-Mars-la-Réorthe | |
![]() L’église Saint-Médard en . | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Herbiers |
Maire Mandat |
Patrice Bertrand 2020-2026 |
Code postal | 85590 |
Code commune | 85242 |
Démographie | |
Gentilé | Marsiréorthais |
Population municipale |
999 hab. (2019 ![]() |
Densité | 108 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 51′ 45″ nord, 0° 55′ 28″ ouest |
Altitude | 156 m Min. 101 m Max. 262 m |
Superficie | 9,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Les Herbiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Herbiers |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Saint-Mars-la-Réorthe s’étend sur 928 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 156 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 101 et 262 mètres[1],[2].
La commune est arrosée par le Petit Lay qui la limite en partie au sud-ouest.
Les Épesses | ||
Les Herbiers | ![]() |
|
Saint-Paul-en-Pareds | Saint-Michel-Mont-Mercure (Sèvremont) |
Saint-Mars-la-Réorthe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Herbiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35 %), prairies (27,1 %), terres arables (20,1 %), forêts (12,3 %), zones urbanisées (5,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le conseil municipal de Saint-Mars a décidé début 2009 de lancer une construction nouvelle, regroupant restaurant scolaire et centre périscolaire. Les travaux ont débuté début 2011, rue du Pouët, juste à côté de l'école Saint-Médard. L'ensemble est édifié sur une surface de 1 728 m2, 603 m2 étant occupés par les bâtiments. La surface du centre périscolaire permettra d'accueillir 55 enfants et celle du restaurant scolaire au moins 120 pensionnaires.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Le Val-la-Réorthe[10].
Sur les collines du Haut-Bocage, un site mésolithique et chalcolithique a été étudié par Olivier Gandriau au lieudit le Bois des Jarries. Cet archéologue a publié les résultats de ses travaux dans le bulletin du Groupe vendéen d'études préhistoriques (GVEP)[11]. L'occupation mésolithique révèle la présence des derniers chasseurs-cueilleurs et se situe chronologiquement entre -10000 et -6000. Plus tardivement au troisième millénaire avant notre ère, au Chalcolithique, plus précisément le Campaniforme a laissé des traces d'un habitat.
Au lieu-dit la Boutarlière, une vierge a été placée tout en haut d'une colonne de huit mètres, pour protéger la commune de la foudre. C'était en 1855.
La colonne est aussi le point de départ d'un sentier pédestre fléché qui permet de découvrir Saint-Mars, le poumon vert du canton des Herbiers. La balade peut se terminer avec la visite de l'église Saint-Médard, reconstruite en 1887.
Des vitraux illustrant les épisodes douloureux des guerres de Vendée dans la commune, le chemin de croix peint sur cuivre, la statue de saint Roch inscrite au titre des monuments historiques y sont à découvrir. Un vitrail raconte également l'histoire de « Notre-Dame de la Colonne ».
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1936 | 1977 | Charles Gaschignard | ||
1977 | 1983 | Gérard Beaucamp | ||
1983 | 1995 | Joseph Halleux[Note 3] | ||
1995 | 2014 | Jean-Claude Ageneau[Note 4],[12] | enseignant | |
2014 | mai 2020 | Gérard Préaud[13] | chef d'entreprise | |
mai 2020 | En cours | Patrice Bertrand | technicien | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 999 habitants[Note 5], en augmentation de 6,84 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
600 | 473 | 642 | 694 | 693 | 726 | 814 | 707 | 736 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
753 | 741 | 738 | 742 | 784 | 785 | 812 | 825 | 834 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
790 | 773 | 757 | 637 | 637 | 637 | 629 | 580 | 636 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
684 | 648 | 636 | 752 | 797 | 760 | 776 | 790 | 895 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
958 | 999 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 497 hommes pour 491 femmes, soit un taux de 50,30 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,6 |
5,1 | 75-89 ans | 4,8 |
16,3 | 60-74 ans | 16,2 |
19,7 | 45-59 ans | 18,4 |
24,0 | 30-44 ans | 23,0 |
12,0 | 15-29 ans | 12,4 |
22,4 | 0-14 ans | 24,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
À découvrir : les vitraux illustrant les épisodes douloureux des guerres de Vendée à Saint-Mars-la-Réorthe, le chemin de croix peint sur cuivre, la statue de saint Roch inscrite au titre des Monuments Historiques.
Saint-Mars-la-Réorthe a obtenu sa deuxième fleur au Concours des villes et villages fleuris lors du palmarès 2008.
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