Saint-Michel-Mont-Mercure est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays-de-la-Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Michel.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Vendée.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Saint-Michel-Mont-Mercure | |
La mairie et l’église Saint-Michel, en 2010. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Fontenay-le-Comte |
Commune | Sèvremont |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Pouzauges |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Bernard Martineau 2020-2026 |
Code postal | 85700 |
Code commune | 85257 |
Démographie | |
Gentilé | Michelais |
Population | 1 976 hab. (2015) |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 49′ 51″ nord, 0° 52′ 54″ ouest |
Altitude | 207 m Min. 119 m Max. 290 m |
Superficie | 25,72 km2 |
Élections | |
Départementales | Les Herbiers |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Sèvremont |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Au , elle devient l’une des quatre communes déléguées de Sèvremont[1].
Le territoire municipal de Saint-Michel-Mont-Mercure s’étend sur 2 572 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 207 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 119 et 290 mètres[2],[3].
Saint-Michel-Mont-Mercure est le point culminant de la Vendée et le site naturel le plus élevé à au moins 100 km à la ronde. L'altitude maximale est d'environ 290 mètres. En 1818, un fil à plomb est installé dans le clocher de l'église, servant de centre de tir de la méridienne de Bayeux et les mesures géodésiques. L'estimation de l'altitude est, à l'époque, « 287 m au-dessus des brisants ».
Le Petit Lay prend sa source à Sèvremont, sur le territoire de Saint-Michel-Mont-Mercure.
Du XIVe siècle à 1820 environ la commune s'est appelée Saint-Michel-Mont-Malchus. Durant la Révolution, elle porte le nom de Le Mont-Mercure[4].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Gustave Majou de La Débutrie | ||||
Jean de Tinguy du Pouët | Conservateur | Conseiller d'État (1900) Député de la Vendée (1919 → 1942) Conseiller général du canton de Pouzauges (1930 → 1940) Président du conseil général de la Vendée (1936 → 1945) | ||
(décès) |
Lionel de Tinguy du Pouët Fils du précédent |
MRP puis CD | Capitaine d’artillerie, prisonnier de guerre à l'Oflag VI-D (1939-1945) Ministre de la Marine marchande (1950) Secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques (1950) Sous-secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques (1949 → 1950) Sénateur de la Vendée (1977 → 1981) Député de la 1re circonscription de la Vendée (1962 → 1967) Député de la Vendée (1946 → 1958) Membre de l'Assemblée constituante (1946) Conseiller général du canton de Pouzauges (1970 → 1981) | |
Montfort de Tinguy du Pouët Fils du précédent |
UDF-CDS | Conseiller général du canton de Pouzauges (1981 → 1994) | ||
Marcel Sarrazin | ||||
Bernard Martineau[5] | DVD | Représentant de commerce retraité | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
[1] | en cours | Bernard Martineau[6] | DVD | Maire de Sèvremont (2016 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 1 976 habitants, en augmentation de 1,65 % par rapport à 2008 (Vendée : 5,39 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 000 | 330 | 992 | 1 227 | 1 282 | 1 271 | 1 217 | 1 288 | 1 328 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 332 | 1 422 | 1 457 | 1 544 | 1 488 | 1 566 | 1 632 | 1 646 | 1 666 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 633 | 1 616 | 1 576 | 1 424 | 1 417 | 1 441 | 1 364 | 1 347 | 1 403 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 356 | 1 447 | 1 460 | 1 673 | 1 798 | 1 729 | 1 875 | 1 986 | 2 024 |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,8 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ans ou + | 0,7 |
5,0 | 75 à 89 ans | 7,7 |
9,3 | 60 à 74 ans | 10,6 |
21,3 | 45 à 59 ans | 22,5 |
20,5 | 30 à 44 ans | 19,5 |
26,2 | 15 à 29 ans | 20,2 |
17,4 | 0 à 14 ans | 18,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ans ou + | 1,2 |
7,3 | 75 à 89 ans | 10,6 |
14,9 | 60 à 74 ans | 15,7 |
20,9 | 45 à 59 ans | 20,2 |
20,4 | 30 à 44 ans | 19,3 |
17,3 | 15 à 29 ans | 15,5 |
18,9 | 0 à 14 ans | 17,4 |
Le presbytère est contigu à l'église. Une statue de Notre-Dame-de-Fatima se dresse au centre de la cour.
D'une hauteur de 52 m (statue comprise), de style néo-roman, l'église est bâtie en deux temps : le chœur et les trois premières travées à partir de 1877 (pour 43 000 francs de l'époque), puis le reste entre 1895 et 1897.
L'architecte reprend un plan assez semblable à celui de l'église de Chambretaud. Il a l'idée de rendre le clocher, surmonté de l'archange saint Michel, accessible aux visiteurs, par un escalier de 199 marches, très étroit.
L'église est restaurée de 1990 à 1994.
Le dessin et les coloris sont créés par Frédéric Naulin, maître-verrier aux Sables d'Olonne. Sa forme abstraite est dite "la clé des songes". « On pourrait y voir, d'un côté, partie haute, l'Archange, bras levé pour la lutte. La progression du plus clair au plus sombre est un appel à l'intériorité pour l'accueil du Mystère[12]. »
L'autel et l'ambon, réalisés par Paul Bouffandeau, alternent le chêne et le frêne.
Les vitraux du chœur présentent l'archange Michel, près d'une Annonciation, les Apôtres : Pierre (clés) et Paul (épée), en face, apparitions du Christ à Marguerite-Marie (Voici ce cœur...) et à Catherine de Sienne (échange des cœurs dans le cadre de son « mariage mystique avec le Christ »), en façade, au fond, Anne et Marie, « tambour » central : Saint Antoine ; baptême de Jésus.
A la fin du XIXème siècle, une statue de l'archange Michel est sculptée par Paul-Émile Millefaut (1848-1907) avant de rejoindre la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon où elle doit surplomber l'abside, après avoir été présentée à l'exposition universelle de 1889. Les commanditaires souhaitant récupérer la statue avant l'exposition, une réplique exacte est fabriquée et exposée à Paris, puis rachetée en 1897 par Saint-Michel-Mont-Mercure, au prix de 4 400 francs (contre 34 000 pour l'originale de Fourvière), et installée au sommet de son église, point culminant de la Vendée.
En 1907, la statue perd une aile, puis une seconde en 1932. Déstabilisée lors de la tempête du , la statue est entièrement démontée puis descendue, pour restauration. Elle est remise en place le , par hélicoptère, en présence d'une foule nombreuse, après avoir été exposée au public pendant quatre ans.
Le , la statue est à nouveau descendue pour restauration, à l'aide d'une grue, après un démontage partiel : la queue et les ailes du dragon, la tête et une jambe de Saint-Michel ainsi que l'étoile qui termine sa lance. Elle est ensuite entièrement démontée, restaurée, dorée à l'or fin, puis remise en place le , jour de la Saint-Michel, lors d'une grande fête célébrant aussi le 50e anniversaire de sa dernière descente[13],[14].
La restauration est effectuée par la société SOCRA, basée à Marsac-sur-l'Isle, en Dordogne. Une charpente en acier galvanisé est installée dans le clocher pour l'aider à supporter le poids de la statue. Les calculs de structure du clocher sont effectués par le bureau d'études Anova Structures, du Cellier.
Mensurations | |
---|---|
Hauteur totale | 9,66 m |
Hauteur de l'Archange (de la tête aux pieds) |
4,40 m |
Longueur des ailes | 2,30 m |
Tour de taille | 2,02 m |
Tour de tête | 1,52 m |
Poids | 1 200 kg |
Obstrué à ses deux extrémités ce souterrain refuge n'a pas été totalement étudié[15].
Saint-Michel-Mont-Mercure est désormais en entente sportive avec les clubs voisins. Jusqu'en 2005, l'ESSM (Étoile sportive Saint-Michel) était le club local. Désormais, le club s'appelle Flochamont sur Sèvre Football : entente des clubs de Saint-Michel-Mont-Mercure, La Flocellière, Les Châtelliers-Châteaumur et La Pommeraie-sur-Sèvre.
Sur les autres projets Wikimedia :