Saint-Mars-du-Désert[sɛ̃.maʁ.dy.dezɛʁ]Écouter est une commune française de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Mars-du-Désert.
Saint-Mars-du-Désert
L'hôtel de ville avec l'église Saint-Médard à l'arrière-plan.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Nort-sur-Erdre», sur la commune de Nort-sur-Erdre, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 754,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nantes-Bouguenais», sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[11], à 12,5°C pour 1981-2010[12], puis à 12,7°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Mars-du-Désert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Mars-du-Désert, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 899 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (44%), terres arables (19,1%), zones humides intérieures (13,5%), prairies (6,5%), eaux continentales[Note 6] (5,9%), zones urbanisées (5,5%), cultures permanentes (2,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3%), mines, décharges et chantiers (0,8%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
La localité est attestée sous sa forme latineSanctum Medardum dès 1123[24].
Le nom de Saint-Mars-du-Désert vient du latinSanctus Medardus: «Saint Médard», patron de la paroisse; le mot désert rappelle l'engloutissement des terres par l'Erdre.[réf.nécessaire]
Saint-Mars possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale: Saent-Mard-deü-Dezèrt (écriture ELG, prononcé [sɛ̃.mɑʁ.dy.de.zəʁ])[25].
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Les Gaulois établissent leurs habitations près du ruisseau de l'Erdre. Les Romains font ensuite la conquête du Pays. Ils défrichent en partie la forêt qui recouvre la contrée. Ils élèvent un temple et un cirque à Petit-Mars et s'installent sur les hauteurs voisines comme en témoigne la découverte à la Pinsonnerie d'une villa gallo-romaine et d'une voie. Les Romains donnent le nom de leur Dieu de la Guerre, Mars, à cette forêt.
Fin du IVesiècle ou milieu du Vesiècle (453): c'est l'invasion des Huns, qui pillent la commune. Le pays devient un désert, c'est-à-dire non cultivé.
Entre 550 et 583: saint Félix, évêque de Nantes, fait élever une digue à la Chaussée Barbin à Nantes (au niveau du pont Général-de-la-Motte-Rouge) pour rendre l'Erdre plus navigable. Les eaux refluent vers ce qui reste de la forêt de Mars dont les arbres commencent à pourrir. Un ouragan achèvera plus tard de les coucher. C'est la naissance des marais de Mazerolles.
Xesiècle: une fondation religieuse est élevée en l'honneur de Saint Médard (évêque de Noyon) par l'abbaye de Soissons et donne naissance au bourg actuel.
1070: nous voyons mentionner le premier seigneur connu de Saint Mars: le Sieur Gosselin de Mars.
XIIIesiècle: La forêt, un moment resurgie, disparaît une seconde fois.
XIVesiècle: première mention de «Sanctus Medardus de deserto».
XVIIesiècle
1602: fondation de la chapelle de la Ceriseraie
1639: violente épidémie de dysenterie
XVIIIesiècle
1708-1709: un terrible hiver s'abat sur Saint-Mars
Fin 1773 ou : naissance de Julienne David aux «Places». Pendant la Révolution, elle sert la cause royaliste déguisée en homme. Faite prisonnière, elle s'évade. Elle s'engage plus tard comme corsaire sous le nom de Jacques David. Faite prisonnière, elle est déportée sur un ponton anglais. Elle tente de se suicider, mais le poison est inefficace. Un prisonnier révèle son sexe à ses geôliers qui la libèrent. Sa détention avait duré 8 ans. Elle devient célèbre. Revenue en France, les religieuses l'emploient sous le nom de «Frère Arsène». Puis elle est jardinier, roulier, et garçon d'écurie sous le nom de «Jacquot» chez un loueur de fiacres nommé «Dardare». Elle meurt le . Une rue du quartier Sainte-Anne à Nantes porte aussi son nom.
1790: Le premier maire fut Monsieur Jean Perchais, un riche notaire, chef local de la contre-révolution. Messieurs Perchais et Dougé sont les premiers à signer les registres d'État-civil.
: Jean Grégoire, du Patis Ménoret, est torturé à mort, en raison de ses opinions royalistes
: Incendie des châteaux des Yonnières et du Perray.
: Marsien, François-Joseph Marie Douge, né le au village de Broussais, ordonné prêtre fin 1774, curé de Saint-Mars-du-Désert, est guillotiné place du Bouffay à Nantes le .
: Bataille de La Ceriseraie: un détachement du bataillon d'Arras est exterminé par la population de Saint-Mars et des environs acquise aux idées royalistes (on nommait la contrée «la Petite Vendée») et rendue furieuse par les massacres de Quiberon.
XIXesiècle
1815 à 1844: existence d'un collège pensionnat à Saint Mars.
1819: création du cimetière sur son emplacement actuel.
1849 à 1852: constructions de l'église, de la mairie et de l'école publique sous l'impulsion de Monsieur Adolphe de Cadaran.
1871: grave épidémie de variole, qui tua 80 personnes. Monsieur François Briand, ancien zouave pontifical meurt en soignant les malades.
1880 à 1885: ouverture de la voie de chemin de fer, dite «le train du charbon»
1898: le Calvaire du Patis Ménoret est érigé le . À la suite d'une tempête le , le calvaire est abattu. Le , celui-ci est restauré et la statue de Sainte Bernadette est placée à l'emplacement réservé en 1898.
XXesiècle
1914-1918: en 1914 la commune comptait 1 887 habitants. 395 furent mobilisés et 85 sont morts pour la France.
1921-1922: création de la «Jeanne d'Arc», la plus ancienne société de Saint-Mars.
1933: en mai, découverte dans le champ des Prostères (ou Pratelots) sur la route de Brouaissais de ruines gallo-romaines. Une amphore est conservée au musée Dobrée.
: Dans la nuit du 3 au : des prisonniers s'évadent d'un train (convoi de Langeais) qui les emmenait de Rennes vers Segré et l'Allemagne. 27 prisonniers réussirent leur évasion, mais 4 furent exécutés par les Allemands[27],[28].
Paroisse Saint-Médard
Recteurs, curés et vicaires de Saint-Médard
NOM Prénom
Période
Observation
BOUVET Gilles
1539-1544
Recteur
MABIT Jehan
1558
Recteur
DE LA RAMEE Mathurin
1600-1611
Recteur. Décédé en 1611
MAHE Louis
1620-1641
Recteur
DE LA FOUQUERIE
1740
Recteur
CRUZET Pierre
1744-1760
Recteur. Décédé en 1760
REBUFFE L.
1763-1768
Recteur. Décédé en 1768
GASCHIGNARD Louis
1768-1791
Recteur
FAUGAS Isaïe-L.-Ad.
1775-1804
Vicaire.
ROUSSEAU François
1803-1804
Recteur
FAUGAS Louis
1804-1813
Recteur. Décédé en 1813
BIZEUL Célestin Jean
1813-1821
Recteur
CLOUET Jean
1821-1822
Recteur
AUDEBERT Casimir
1822-1826
Recteur
MURAY Augustin
1826-1832
Recteur
CORMERAIS François
1832-1847
Recteur
METAIREAU Jean
1844-1848
Vicaire.
GUIHÉNEUF Jean
1847 - 1875
Recteur. Décédé en 1875
DUGAST J.-Baptiste
1848-1862
Vicaire.
MENARD Vincent
1862-1863
Vicaire.
VIAUD Pierre
1863-1868
Vicaire.
BRIAND François
1868-1871
Vicaire. Décédé en 1871
OUISSE Jean
1871-1874
Vicaire
GAUTIER Adolphe
1874-1881
Vicaire
CHAILLOUX Augutin
1875-1882
Recteur. Décédé en 1882
CHUNIAUD Edouard
1881-1882
Vicaire.
LANOË Joseph
1882-1886
Vicaire.
BERTHAUD Louis-Marie
1882
Recteur
CORBILLE
1886-1889
Vicaire.
DESFOSSES Prosper
1889
Vicaire.
ROSSELIN Victor
1915 - 1947
Curé. Né à Montoir de Bretagne le . Décédé le à Saint Mars du Désert
PARESSANT L.
1930 - 1935
Vicaire. Né à Campbon en 1899.
GUIHÉNEUF
1934 - 1935
Vicaire. Né en 1902. Ordonné prêtre en 1928. Décédé en 1974 à la Chevallerais.
BOURSIER Jean Baptiste
1935 - 1939
Vicaire. Né à Saint Colombin en 1906.
NICOLAS Henri
1939 - 1946
Vicaire. Né à Bourg-des-Comtes le
BONNEAU Gustave
1946 - 1947
Vicaire. Né à Saint Même
DUGAST Léon
1947 - 1949
Vicaire. Né à Vieillevigne en 1921. Ordonné prêtre en 1946. Vicaire à Saint Mars du Désert le
JOALLAND Paul
1947 - 1976
Curé. Né à Crossac en 1902. Ordonné prêtre en 1928. Installé à Saint Mars du Désert le .
DAVID Joseph
1949 - 1952
Vicaire. Né au Pouliguen en 1922. Ordonné prêtre en 1948. Arrivé à Saint Mars du désert en
BOCQUEL Marcel
1952 - 1955
Vicaire. Né à Fégréac en 1921. Ordonné prêtre en 1949. Installé à Saint Mars du Désert en .
DURET Marcel
1955 - 1960
Vicaire. Né à Saint Hilaire de Clisson en 1924. Installé à Saint Mars du Désert en
METAYER Jean
1960 - 1962
Vicaire. Né à Villepôt en 1922. Ordonné prêtre en 1947. installé à Saint Mars du Désert en .
JOLLY Maurice
1962 - >1970
Vicaire. Né à Nantes en 1921. Ordonné prêtre en 1949.
JANNAULT Maurice
1976 - 1989
Curé. Né à Derval en 1926. Ordonné prêtre en 1951.
ROUL Joseph
1989-
Curé
Sources:
Bulletins paroissiaux de Saint-Mars-du-Désert
Almanachs paroissiaux de Saint-Mars-du-Désert
Archives Départementales de Loire Atlantique
"État Séculaire du clergé dans le diocèse de Nantes" de J. de Kersauson, 1892.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Loire-Atlantique.
Blasonnement:
D'azur à trois cylindres horaires (clepsydres) d'or.
Commentaires: Ces cylindres horaires (ou bornes des bergers) sont les armes de la famille de Cadaran de Saint-Mars.(Le chevalier de Cadaran était seigneur de Saint-Mars-du-Désert). Encyclopédie Planche XI – no614 sous le nom de «Cadran»; on les trouve dans De solaribus horologiis d'A. Finé en 1560. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.
Politique et administration
Résultats électoraux
En 2001, l'élection municipale a vu deux listes s'affronter: Agir ensemble pour le renouveau menée par Annie-France Touzot fut élue dès le premier tour (23 sièges) face à la liste Bien vivre à Saint-Mars-du-Désert dirigée par Roger Lecomte (maire sortant et ancien premier adjoint de 1989 à 1996)[29].
En 2008, lors d'élections municipales tendues quatre listes (toutes Divers droite) se sont affrontées au premier et deuxième tour:
Entreprendre et réussir pour Saint-Mars conduite par le premier adjoint sortant, Frédéric Maindron, obtient 45,33% des voix au premier tour et 48,79% au deuxième (21 sièges),
Réanimons Saint-Mars-du-Désert menée par Jean-François Marciadri ancien conseiller municipal recueillit 20,87% des voix au premier tour et 23,13% au deuxième (trois sièges),
Saint-Mars réagit, Saint-Mars progresse emmenée par Jean-Alain Gauthier obtient 18,29% des voix au premier tour et 15,40% au deuxième (deux sièges),
Être à l'écoute pour avancer ensemble dirigée par Annie-France Touzot maire sortante recueillit 15,22% des voix au premier tour et 12,68% au deuxième (un siège)[30].
Au niveau national, jusqu'en 2012, la commune de Saint-Mars-du-Désert votait plutôt à droite: Le décompte des votes du 2etour de l'élection présidentielle de 2007 a vu Nicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 52% des voix devant Ségolène Royal (PS) avec 48%; aux Élections législatives de 2007 Michel Hunault (Nouveau Centre) atteint 53,40% des voix au second tour face à Pascal Bioret (PS) 46,14% des voix.
En 2012, François Hollande (PS) devance -avec 51,40% des voix- Nicolas Sarkozy (UMP) qui totalise 48,60%, la tendance se confirme lors des élections législatives de 2012 où Michel Ménard (PS) devance Maurice Perrion (Alliance centriste).
Le , lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, Frédéric Maindron annonce son retrait de la vie municipale après les élections municipales de 2014, il apporte dans la foulée son soutien à Barbara Nourry, adjointe. La liste de Barbara Nourry fait face à deux autres listes: celle de Jean-François Marciadri, conseiller municipal d'opposition et celle de Bernard Retière.
Administration municipale
L'ancien maire Frédéric Maindron (DVD) fut auparavant conseiller municipal (1995-1996), sixième adjoint (1996-2000) et premier adjoint (2001-2008). Barbara Nourry, maire actuelle (UDI) fut adjointe à la Vie associative et sportive, puis à l'Urbanisme.
Saint-Mars-du-Désert est doté depuis février 2011 d'un Conseil Municipal Jeunes, c'est le troisième mandat après celui de 2004-2006 et celui de 2006-2008.
Liste des maires
L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.
Adjointe administrative Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire (2015 → ) Vice-présidente du conseil régional
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
Saint-Mars-du-Désert fait partie de la communauté de communes d'Erdre et Gesvres. La commune y est représentée par le maire et trois autres élus communautaires.
Fiscalité
Taux et produits des impôts locaux à Saint-Mars-du-Désert en 2019
[33]
Taxe
Taux appliqué (part communale)
Recettes dégagées en €
Taxe d'habitation (TH)
33,37%
1 270 000
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
33,37%
911 000
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
78,35%
91 000
Population et société
Démographie
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Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Mars-du-Désert est une ville isolée qui fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[34]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme «peu dense»: 98% des habitants résidaient dans des zones «peu denses» et 2% dans des zones «très peu denses»[35].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 5 118 habitants[Note 10], en augmentation de 16,42% par rapport à 2013 (Loire-Atlantique: +7,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 397
1 386
1 412
1 594
1 708
1 647
1 840
1 851
1 880
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 856
1 788
1 814
1 758
1 829
1 915
1 957
1 944
1 900
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 887
1 942
1 882
1 734
1 753
1 690
1 615
1 454
1 549
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 645
1 716
2 033
2 831
3 127
3 407
3 893
3 985
4 011
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 571
5 118
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,0%, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2% la même année, alors qu'il est de 23,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 545 hommes pour 2 464 femmes, soit un taux de 50,81% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,6
3,7
75-89 ans
4,2
15,3
60-74 ans
14,3
19,0
45-59 ans
19,1
21,7
30-44 ans
23,7
15,3
15-29 ans
14,9
24,6
0-14 ans
23,1
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
5,8
75-89 ans
8,6
14,7
60-74 ans
16
19,6
45-59 ans
18,9
20,1
30-44 ans
19,2
19,2
15-29 ans
17,5
20
0-14 ans
18
Lieux et monuments
Église et presbytère.
Plaine de Mazerolles (1000 hectares), site protégé d'intérêt ornithologique et tourbières (VIesiècle).
Église Saint-Médard (1849-1870), sur la partie droite de ce triptyque monumental figure «La Passion du Christ», tandis que sur la partie gauche est représenté le «Sacrifice de la Messe», ainsi que «La Fuite en Égypte» est l'œuvre d' Albert Lemasson, et de son frère Paul en 1942.
Presbytère (1450-1739-XIXesiècle).
Lavoir dans le bourg.
Calvaire du Patis-Ménoret (XIXesiècle).
Chapelle Saint-Jean-Baptiste (XVIIesiècle–1879) à La Ceriseraie.
École Saint-Anne (1909).
Ancienne école des garçons Saint-Martin (maintenant bibliothèque municipale).
Ancienne gare ferroviaire à La Gare.
La Voie verte (ancienne ligne ferroviaire).
Château des Yonnières (XVIIIesiècle) avec parc et chapelle (XIXesiècle).
Château du Perray (XIXesiècle).
Château de la Rimbertière (XIXesiècle).
Manoir de la Valinière (XVIIesiècle).
Logis du Brouaissais.
Demeure à La Bérangerie (XVIIIe-XIXesiècle).
Logis des Places.
Le Grand moulin des Places (XVIIIesiècle).
Le Petit moulin des Places.
Moulin de la Ceriseraie.
Équipements et services
Transports
Saint-Mars-du-Désert est desservie par les lignes 348 et 360 du réseau de transport Aléop du Conseil régional, ce qui permet de relier le pôle multimodal Haluchères-Batignolles en 25 minutes et le centre-ville de Nantes en 40 minutes.
Rail
Saint-Mars-du-Désert possédait une gare sur la ligne de Segré à Nantes-État, jusqu'à sa fermeture au XXesiècle. Les gares et haltes encore desservies par le train les plus proches sont:
Le Cellier, sur la ligne commerciale Nantes - Ancenis, à 9km.
Sucé-sur-Erdre, sur la ligne de Nantes à Châteaubriant, à 13km.
Édouard Bureau, médecin, propriétaire du château du Perray.
Jean-François Kierzkowski, écrivain.
Jean-Louis Rolland, député SFIO, s'évade à Saint-Mars-du-Désert dans la nuit du 3 au .
Économie
Agriculture pérenne à la suite du remembrement (76-79)
Exploitation de la tourbe
Pépinière
Tourisme (Ferme équestre, circuits de randonnée et gîtes ruraux)
Vie locale
Fête annuelle de la Saint Jean.
Fête de la musique, avec une sardinade organisée par les artisans.
Semaine sans télé, en mai.
Festival Saint M'Arts de rue, tous les deux ans.
Pêche aux étangs de la ville.
Ferme équestre de Mazerolles: randonnées.
Paroisse Saint-Médard
Depuis 2003, la paroisse Saint-Médard appartient à un regroupement de paroisses, comprenant aussi Ligné, Mouzeil, Couffé et Le Cellier. Cet ensemble paroissial a pris le nom de Saint Pierre sur Loire. Depuis 2014, c'est le père Frédéric Rousteau qui en est le curé[42].
Images
Place Jean-Moulin avec l'hôtel de ville à l'arrière-plan.
Salle André-Malraux.
La rue Julienne-David avec l'église Saint-Médard à l'arrière-plan.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Candidate aux élections régionales de 2004 sur la liste Union des Pays de la Loire (UMP)
Candidat des Républicains et de l'UDI aux élections législatives de 2017.
Réélue en 2020
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean-Pierre Brunterc’h, «Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049», Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p.34.
«Maire de Saint-Mars-du-Désert et directeur du CDT: Philippe Touzot est décédé», Ouest-France, «Figure politique bien connue dans le département, Philippe Touzot est décédé samedi après-midi à l'âge de 52 ans. Maire de Saint-Mars-du-Désert depuis 1983, directeur du Comité départemental du tourisme, il était homme de terrain, convivial et affable.»
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