Sucé-sur-Erdre est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Sucé-sur-Erdre est une commune urbaine monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique). Elle est la seule commune de son unité urbaine
Sucé-sur-Erdre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Sucé-sur-Erdre, une unité urbaine monocommunale[4] de 7 023 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
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Transports
Avec la réouverture de la ligne de Nantes-Orléans à Châteaubriant sous la forme d'un tram-train, intervenue le [9], la gare de Sucé-sur-Erdre est desservie par[10],[11]:
23 aller-retours quotidiens avec celle de Nantes, en 27 minutes;
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sulce en 952[12], Succe au XIesiècle[13].
Il s'agit sans doute d'une formation toponymique en -(i)acum semblable à Sucy-en-Brie (Seine-et-Oise, Sulciacum)[12], -(i)acum est un suffixe d'origine gauloise marquant l'emplacement ou la propriété, qui a donné diverses terminaisons -y de manière générale au nord et -é à l'ouest. Le premier élément Sulc- représente l'anthroponyme latin Sulcius[12]. La forme bretonne moderne est basée sur Sulciacum, le suffixe -(i)eg étant l'équivalent néo-breton du suffixe -(i)acum. Ils remontent tous deux au celtique commun *(i)ako-.
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Sulieg[13].
Histoire
Le nom de Sucé est mentionnée dès le Xesiècle.
À la fin du Moyen Âge et au XVIesiècle, le territoire de la paroisse est réparti entre deux seigneuries, l'une appartenant à l'évêché de Nantes (la régaire), l'autre aux seigneurs de Blain, qui à cette époque sont d'une branche des Rohan. Les évêques de Nantes ont ici une résidence d'été, le manoir de Montretrait. Le fief des Rohan concerne notamment le manoir de l'Onglette, le château de Nay et le château de Procé.
Sucé joue un rôle important dans l'histoire du protestantisme à Nantes, dans la mesure où les Rohan deviennent calvinistes et assurent leur protection à leurs coreligionnaire partout où ils le peuvent. Compte tenu de la proximité de Nantes, les calvinistes établissent à Sucé un lieu de culte dès les années 1560. Ils établissent leur temple dans un ensemble de bâtiments appelé la Cour Gaillard.
Après la publication de l'édit de Nantes (1598), Sucé est choisi par les réformés nantais pour être leur lieu de culte officiel, tout culte public protestant étant interdit dans un rayon de 3 lieues autour des remparts de la ville de Nantes, dont les habitants, partisans de la Ligue catholique et du duc de Mercœur dans les années 1590, restent massivement hostiles aux protestants. Sucé a de surcroît l'avantage d'être facilement accessible grâce à l'Erdre. Jusqu'en 1685, les protestants de Nantes viennent donc chaque dimanche à Sucé pour assister à l'office.
En 1677, l'évêque de Nantes ordonne la destruction du château.
En 1685, le culte protestant prend fin à la suite de la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV.
Par ailleurs, on peut noter la présence au XVIIesiècle de la famille Descartes au château de Chavagne, à la suite du remariage du père de René Descartes, qui a donc passé une partie de son enfance à Sucé.
En 1793, la commune de Sussé (selon l'orthographe de l'époque) est créée[15].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 7 221 habitants[Note 3], en augmentation de 9,58% par rapport à 2013 (Loire-Atlantique: +7,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 785
1 661
1 645
1 804
1 984
2 046
2 119
2 255
2 367
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 313
2 302
2 313
2 295
2 380
2 425
2 515
2 522
2 507
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 320
2 195
2 152
1 918
1 851
1 764
1 719
1 759
1 803
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 738
1 696
2 346
4 135
4 806
5 868
6 111
6 172
6 590
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 087
7 221
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0% la même année, alors qu'il est de 23,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 506 hommes pour 3 581 femmes, soit un taux de 50,53% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,6
75-89 ans
6,9
18,2
60-74 ans
17,7
23,4
45-59 ans
24,0
17,7
30-44 ans
18,6
14,2
15-29 ans
12,5
20,4
0-14 ans
19,0
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[20]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
5,8
75-89 ans
8,6
14,7
60-74 ans
16
19,6
45-59 ans
18,9
20,1
30-44 ans
19,2
19,2
15-29 ans
17,5
20
0-14 ans
18
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 818 €, ce qui plaçait Sucé-sur-Erdre au 899e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au premier rang du département de Loire-Atlantique[21].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Loire-Atlantique.
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Liste des maires
L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
Pierre Chambert
1790 ou 1791
Laurent (Le) Vacher
conservateur
Marchand de draps de soie, propriétaire de la Hautière
Maisons anciennes au bourg: tour Gaillard, tour des Protestants.
Tour Saint-Georges 1884.
Château de Launay: façades et toitures inscrites par arrêté du [25].
Château de Chavagne, du XVesiècle: inscrit partiellement par arrêté du [26]. Le château de Chavagne appartient au XVIesiècle à la famille Morin puis par mariage à la famille Descartes; un descendant de Joachim Descartes le revend en 1688 à Claude Luzeau.
Demeure de Bas-Jaille: construite en 1428 par Jehan Guyolle, Sénéchal de Ploërmel, Alloué de Nantes, est achetée en 1617 par Joachim Descartes (fils) et revendue en 1698 à Louis Alexandre.
Demeure de Cour-Gaillard: ensemble bâti par les calvinistes à la fin du XVIesiècle autour de leur lieu de culte.
Manoir de l'Onglette et château du Nay: correspondent à des lieux relevant du fief des Rohan au XVIesiècle. Le château de Nay est une ancienne propriété des familles de Pontual et de Cornulier; les deux ailes ouest sont construites en 1849 par Théodore de Cornulier-Lucinière et l'aile en 1870 par son gendre Rogatien de Lambilly. Il passe en 1956 aux Faucher de Corn.
Château de Jaille, du XVIIIesiècle.
Manoir de Logné, du XVIesiècle.
Manoir de Longle.
Nombreux châteaux du XIXesiècle: Blanc-Verger, La Baraudière, Le Bois-Mellet, La Châtaigneraie, L'Onglette, Montretrait (résidence d'été des évêques de Nantes), La Claverie, La Guillonnière, Naye (avec chapelle flanquée d'une tour-pigeonnier), La Pervenchère, Les Rochettes.
Moulin à vent de La Touche, du XIXesiècle.
L'église Saint-Étienne, reconstruite au XIXesiècle sur l'emplacement de l'ancienne, de style roman.
Manoir du Bel-air, propriété construite vers 1840 par la famille Eugène Ducos qui sera vendu dans les années 1950.
Le parc Georges-Ganuchaud: ouvert il y a un peu plus d'une dizaine d'années[Quand?], ce parc forestier permet des promenades au fil de l'Erdre. On peut y apercevoir la tour Saint-Georges (voir plus haut). L'arboretum, plus récent, permet d'en savoir plus sur la flore des bords de l'Erdre. Georges Ganuchaud, célèbre architecte a épousé Gabrielle Ecomard «de Boisfoucaud».
Château de Launay
Château de Naye
Château de Chavagnes
Château de la Guillonnière
Propriété sur les rives de l'Erdre
Patrimoine naturel
La réserve naturelle régionale de la tourbière de Logné se trouve en partie sur la commune.
Autres monuments
Le voilier Le Vezon, classé monument historique en 1997, et le voilier Le Vétille, également classé monument historique en 1994.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Loire-Atlantique.
Blasonnement:
D'azur au pont mouvant des flancs soutenu d'une tierce ondée, le tout d'argent; au chef du même chargé d'une feuille de nénuphar de sinople accompagnée de deux mouchetures d'hermine de sable.
Commentaires: Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M.Ganuchaud et l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ).
Festivals
Les Rendez-vous de l'Erdre.
Le festival Artistes en Erdre, qui met en avant les artistes locaux ainsi que les arts de rues le 2esamedi du mois de juin depuis 2009.
Les voiles de l'Erdre: avec la régate de la remontée de l'Erdre.
Le Téléthon (Sucé en devint une des villes ambassadrices en 2011).
Un Salon du Livre Jeunesse[27] organisé par la Communauté de communes d'Erdre et Gesvres depuis 2005.
Personnalités
René Descartes a séjourné à plusieurs reprises à Sucé, au château de Chavagne, où est mort son père Joachim (qui s'est remarié avec Anne Morin, propriétaire de la demeure); le nom et la signature du philosophe apparaissent dans les registres paroissiaux de Sucé (1617, 1644).
Les grands-parents paternels d'Aristide Briand, Guillaume Briand et Marie-Louise Benateau, sont originaires de la commune.
Le Bienheureux Henri-Auguste Luzeau de la Mulonnière (1762- 1792); prêtre et martyr, il fut massacré dans le prison des Carmes à Paris, lors des Massacres de Septembre.
Georges Courtois, criminel français connu pour avoir pris en otage la cour d'assises de Nantes en 1985 avec deux complices, était jugé ce jour-là pour avoir commis le braquage d'une banque de Sucé-sur-Erdre.
Le Costarmoricain Alain Le Guen y est décédé en 2016.
Loïc Bonnet et Soazig Bonnet, Treillières, Sucé-sur-Erdre et Grandchamp-des-Fontaines, Joué-lès-Tours, A. Sutton, coll.«Mémoire en images», , 127p. (ISBN2-84253-476-X)
Pierre Grégoire, Histoire de Sucé: paroisse et commune de la Loire-Inférieure, Nantes, Dupas et Cie, , 392p.
Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, Flohic Éditions, Charenton, 1999.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
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