La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3]. L'altitude varie de 42 mètres à 87 mètres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 49 mètres d'altitude (mairie)[4].
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés:
la Seine, longue de 774,76 km[5], borde les limites nord de la ville[2], ainsi que:
la rivière le Loing, longue de 142,73 km[7], affluent en rive gauche de la Seine, borde les limites ouest; le canal du Loing, long de 47,8 km[8], construit au XVIIIesiècle, assurait à l'origine avec le canal d'Orléans, la jonction entre le bassin fluvial de la Loire et celui de la Seine.
Les cours d'eau occupent environ 30 hectares et le boisement environ 50 hectares.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 3 km[9].
Le ru de Chailly ne traverse pas la commune de Saint-Mammès[Note 1].
Climat
Comme toute l'Île-de-France, Saint-Mammès a un climat de type océanique dégradé: l'influence océanique dépasse celle continentale et se traduit par une température moyenne de 18°C en été et de 6°C en hiver, avec des pluies fréquentes en toutes saisons et un temps changeant mais avec des pluies plus faibles que sur les côtes, et quelques pointes de températures (influence continentale) au cœur de l'hiver ou de l'été.
La ville est également sillonnée par le réseau de bus Comète (lignes 3-6-8) pour le transport des collégiens et des lycéens se rendant dans les établissements des communes voisines.
Le pont de Saint-Mammès qui enjambe la Seine 400 mètres en amont du confluent avec le Loing établit une liaison avec la rive droite à Champagne-sur-Seine.
Depuis 2015, une passerelle piétonne accessible à vélo tenu à la main passant au-dessus du Loing, à proximité de sa confluence avec la Seine, relie la ville à Veneux-les-Sablons[12].
Parcours cyclable
Saint-Mammès est parcouru par la véloroute européenne EuroVelo 3 qui passe sur le pont de Saint-Mammès, le quai de Seine et le quai du Loing pour rejoindre à Moret-sur-Loing la voie verte du canal du Loing.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Deux espaces protégés sont présents dans la commune:
«La Montagne Creuse et la Roche Godon», objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 10ha[15];
la réserve de biosphère «Fontainebleau et Gâtinais», créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544ha (46 056ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles: une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[16],[17],[18].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»[20],[Carte 1]:
les «Rivières du Loing et du Lunain», d'une superficie de 400ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[21],[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Mammès comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[23],[Carte 2],
le «Coteau calcaire de la Montagne Creuse» (21,31ha), couvrant 2 communes du département[24].
, et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[23]:
la «vallée de la Seine entre Vernou et Montereau» (1 626,19ha), couvrant 8 communes du département[25];
la «vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours» (1 749,77ha), couvrant 13 communes du département[26].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Mammès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29].
Elle appartient à l'unité urbaine de Champagne-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[30] et 27 934 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 34 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[35] (source: le fichier Fantoir).
Occupation des sols
En 2018[36], le territoire de la commune se répartit[Note 7] en 60,9% de zones urbanisées, 32,1% de forêts, 6,9% d’eaux continentales[Note 8] et < 0,5% de prairies[9],[37].
Morphologie urbaine
L'habitat pavillonnaire est largement prédominant et ne comporte aucun grand ensemble. Le type d'habitation est toutefois variable selon les quartiers. Le centre-ville est caractérisé par des petites habitations ne dépassant pas les deux étages, compactes et collées les unes aux autres, encadrées par de petites ruelles.
Les zones d’activités économiques et commerciales se concentrent essentiellement sur les quais de Seine.
Voirie
La ville est traversée par la départementale D 40, communément appelée la rue Grande. D'une longueur d'environ 1,1 kilomètre, elle est l'artère principale de la ville et la plus fréquentée par les véhicules (plus de 10,000 véhicules par jour ouvré). Elle sillonne l'ouest de la commune, reliant le pont qui enjambe la Seine jusqu'au viaduc sur lequel circulent les transports ferroviaires.
Depuis , la ville est passée en «zone 30» dans son intégralité dans un souci de sécurité routière.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 555, dont 79% de maisons et 20,3% d’appartements.
Parmi ces logements, 87,2% étaient des résidences principales, 4,1% des résidences secondaires et 8,8% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,1% contre 23,8% de locataires[38],[Note 9], dont 4,4% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et 2% logés gratuitement.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Saint Maumet en 1277[39]; Sanctus Mametus en 1285[40]; Sanctus Memertus prope Moretum en 1367[41]; Saint Memer vers 1387[42]; Saint Mesmer en 1499[43]; Saint Mammès en la parroisse de Moret en 1531[44]; Sainct Mamé en 1549[45]; Saint Mamer en 1696[46]; Saint Mamert en 1757 (Cassini)[47]; Le hameau de Saint Mammès en 1762[48]; Saint-Mamés en 1793, puis Saint-Mamert en 1801[49] avant de prendre sa forme actuelle.
Antérieurement, le lieu s'appelait peut-être Chonan[50], Chavan ou Monchavan[51].
Nommée d'après le saint éponyme saint Mammès dont le nom signifie «celui qui a été allaité», martyr en 275, après qu'un croisé ait rapporté une de ses reliques[52].
L'église paroissiale est dédiée à saint Mammès.
Histoire
Bassin de Saint-Mammès à l'embouchure du Loing, l'ancienne écluse date de 1724. Agrandie au gabarit Freycinet au XIXesiècle, c'est une écluse à bajoyers initialement prolongée par un barrage qui régulait le cours du Loing.
Préhistoire
Un gué se trouvait à la Bosse[53], avec des rochers encombrant le cours d'eau[54]; ce lieu-dit se trouve sur Veneux-les-Sablons à la pointe ouest de la commune de Saint-Mammès où le Loing et le canal du Loing rejoignent conjointement la Seine[2].
Polissoir néolithique en grès[55]. Une hache-marteau en diorite du Néolithique récent a été trouvée dans le canal[56].
Antiquité, Moyen Âge
Installée sur les rives de deux cours d'eau, et sans doute à l'origine un village de pêcheurs, Saint-Mammès a toujours tiré et mêlé son existence à celle de l'eau. Pendant longtemps, elle joua un rôle très important dans la batellerie, et devint l'un des pôles majeurs en Ile-de-France, avec Conflans-Sainte-Honorine.
Les développements technologiques ont rythmé la vie de la batellerie à Saint-Mammès, en passant par tous les modes de navigation: la descente des rivières au gré du courant, le halage humain et animal, la traction mécanique, le remorquage à vapeur, le touage et la motorisation des bateaux, mais aussi tous les types de batellerie: la batellerie séquanaise sous l'Ancien Régime, la batellerie ligérienne, la batellerie du Centre, celle du Nord et enfin celle venue de l'ensemble de l'Europe.
Hameau de Moret-sur-Loing jusqu'à la Révolution française en 1789, Saint-Mammès se concentre autour d'un prieuré bénédictin du XIesiècle, dont il ne subsiste aujourd'hui que la chapelle.
[réf.nécessaire]
Époque moderne
En 1719, le duc d'Orléans décide de la percée du canal du Loing par d'importants travaux qui sera mis en service en 1726 assurant alors un rapide et lucratif développement économique pour la ville qui devient une plaque tournante du transport fluvial entre la Seine et la Bourgogne. Le développement accru des activités industrielles assura par la suite à la batellerie et à Saint-Mammès une période de prospérité, en en faisant le deuxième port batelier sur la Seine en Île-de-France, après Conflans-Sainte-Honorine[57].
Politique et administration
Liste des maires
Six maires se sont succédé depuis 1945:
Liste des maires successifs depuis 1789
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Liste des maires de 1789 à 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1935
1945
Benoît Plassard
1935
1935
M Gillet
1926
1935
J Lemire
1887
1926
Alfred Pierrard
1886
1887
A. Huguentin
1884
1886
L Thomas
1876
1884
E.L. Bronchard
1871
1876
I Thomas
1866
1871
L Larpenteur
1855
1866
L D Leveau
1848
1855
E Bernard
1846
1848
C L Soulier
1830
1846
J L Pannier
1821
1830
L Cardinal
1820
1821
L M Josse
1815
1820
C Lemaire
1814
1815
E Chahuet
1808
1814
J L Marpon
1800
1808
J Hodé
1792
1800
H Montcourt
1791
1792
C Villain
1790
1791
J B Tanneur
1789
1790
J L Marpon
Les données manquantes sont à compléter.
1945
1947
A. Franck
octobre 1947
mars 1965
Henri Geoffroy
mars 1965
mars 1983
André Gillet
mars 1983
mars 2008
Camille Dabin
mars 2008
mai 2020
Yves Brument
SE-DVG
Ancien ingénieur-chercheur EDF R&D Vice-président de la CC Moret Seine et Loing (2008 → 2020)
mai 2020
En cours (au 23 mai 2020)
Joël Surier
MoDem
Dirigeant de société et consultant en management Vice-président de la CC Moret Seine et Loing (2020 → )
La population continue d'augmenter lentement, grâce notamment aux projets de densification de l'urbanisation. Cependant, après des études menées par la communauté de communes Moret Seine-et-Loing prévoyant une population de 4 200 habitants à l'horizon 2025, ce chiffre a finalement été ramené à 3 700 en raison des contraintes du tissu urbain.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].
En 2019, la commune comptait 3 391 habitants[Note 11], en augmentation de 6,6% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
633
709
538
807
956
942
1 012
1 098
1 129
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
910
961
1 011
983
1 000
1 050
1 005
1 052
1 102
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 106
1 406
1 494
1 504
1 407
1 456
1 337
1 500
1 618
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 451
2 694
2 949
2 974
3 007
3 084
3 177
3 192
3 181
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 347
3 391
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (39,6%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6% la même année, alors qu'il est de 19,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 610 hommes pour 1 766 femmes, soit un taux de 52,31% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,31%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,6
7,4
75-89 ans
10,5
15,8
60-74 ans
15,0
23,5
45-59 ans
20,8
18,2
30-44 ans
19,5
16,9
15-29 ans
14,0
17,5
0-14 ans
18,6
Pyramide des âges du département de Seine-et-Marne en 2018 en pourcentage[63]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,1
4,6
75-89 ans
6,4
13,3
60-74 ans
13,8
20,4
45-59 ans
20
20,2
30-44 ans
20,5
19,1
15-29 ans
18,1
22,1
0-14 ans
20
Enseignement
Saint-Mammès relève de l'académie de Créteil.
Établissements scolaires
Les établissements scolaires de la commune dépendent de l'inspection académique de Seine-et-Marne. Saint-Mammès dispose sur son territoire d'une école maternelle, de deux écoles élémentaires, d'une école régionale du premier degré (ERPD) et d'une école privée de formation professionnelle[64]:
l'école maternelle Camille Dabin;
l'école élémentaire Henri-Geoffroy (150 élèves);
l'école élémentaire Benoît-Plassard (75 élèves);
l'ERPD de Saint-Mammès;
l’école privée LINEANE & CFA - Coiffure et esthétique, école de formation professionnelle et de préparation au CAP, BEP et Bac pro.
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs salons, spectacles et autres évènements ont lieu durant toute l'année.
Les joutes parisiennes, sport emblématique de la commune, se tiennent chaque année de mi-juin à septembre sur les bords de Seine.
Le marché dominical qui se tient toute l'année.
En août, le feu d'artifice et la fête foraine.
En décembre, le marché de Noël.
De plus en 2019 avec l'aménagement du bord de Seine, les rives d'eau ont fait de la ville de Saint-Mammès un lieu de villégiature estivale.
Santé
Aucun centre hospitalier n'est installé sur le territoire, les plus proches étant situés à Fontainebleau et à Montereau-Fault-Yonne. Saint-Mammès compte cependant une pharmacie, un cabinet d'infirmières, deux médecins généralistes et des kinésithérapeutes, tous situés sur les quais de Seine.
Sport
Saint-Mammès a une équipe de football (partagée avec les communes de Champagne-sur-Seine et de Vernou-la-Celle-sur-Seine), un club de joutes nautiques (sport emblématique de la commune), un club nautique de voile, un judo-club, un karaté-club, un vélo-club et un club de majorettes.
Saint-Mammès compte plusieurs équipements sportifs: une salle sportive dans le quartier des Guettes, un grand stade, un terrain de basket-ball, un terrain de volley-ball, un circuit VTT, des tables de ping-pong, un terrain de pétanque et un terrain de pétanque lyonnaise.
Économie
Saint-Mammès est un des lieux les plus importants, avec Conflans-Sainte-Honorine, de rassemblement sur la Seine de péniches de transport et d'habitation.
Le développement de la batellerie, qui date du milieu du XVIIIesiècle avec la percée du canal du Loing, a généré pendant plus de deux siècles une activité essentielle pour la cité. Le développement progressif des convois avec pousseurs a fait décroître l'importance des automoteurs au gabarit Freycinet. Malgré l'augmentation du trafic, le nombre de ces automoteurs, qui assuraient l'activité de Saint-Mammès, n'a cessé de baisser. Le faible gabarit du canal du Loing, et les efforts insuffisants entrepris par VNF pour développer le tourisme fluvial sur cet axe, contribuent également à la baisse de fréquentation du port.
La ville, fidèle à sa tradition batelière, s'est dotée cependant d'un port fluvial et d'une halte nautique parfaitement équipés sur la Seine pour recevoir des unités de toutes tailles.
La maison d'édition Le Bélial', spécialisée en littératures de l'imaginaire, a son siège à Saint-Mammès.
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 397 (dont 60% imposés), représentant 3 360 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 460 euros[65].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 378, occupant 1 487 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,7% contre un taux de chômage de 9%.
Les 21,3% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 9,1% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7% de retraités ou préretraités et 5,2% pour les autres inactifs[66].
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 170 dont 12 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 26 dans la construction, 54 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 7 dans l’information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 6 dans les activités immobilières, 18 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 19 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 26 étaient relatifs aux autres activités de services[67].
En 2019, 42 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 35 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[68].
Culture locale et patrimoine
Chevet de l'église Saint-Mammès.
Lieux et monuments
Saint-Mammès a un monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques et deux lieux répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel.
L'église priorale(de) sous le vocable de saint Mammès, romane du XIesiècle, inscrite au titre des monuments historiques[69],[70].
Le jardin potager dit les clos ou jardins des Mariniers[71];
Caractéristique de Saint-Mammès, un réseau de «jardins bateliers» s'étend derrière la façade sur quai.
D'étroites venelles, presque invisibles entre les maisons, desservent une multitude de parcelles utilisées à l'origine par les bateliers pour compléter leurs maigres revenus.
Habitués à l'espace exigu de leur cabines, ils cultivaient, pendant les périodes de chômage ou d'étiage des canaux, des enclos miniatures ne dépassant guère les 50 m2.
Le site d'écluse dit écluse 20 de Saint-Mammès[72].
La passerelle de Saint-Mammès, posée en 2015 et franchissant le Loing pour relier Moret-Loing-et-Orvanne.
Personnalités liées à la commune
Eugène Lavieille, peintre de l'école de Barbizon, a également peint des tableaux de Saint-Mammès et des environs.
Le peintre impressionniste britannique Alfred Sisley, qui vécut au XIXesiècle, a peint de nombreux tableaux de Saint-Mammès. Il repose aujourd'hui au cimetière de Moret-sur-Loing.
Quelques tableaux d'Alfred Sisley de Saint-Mammès
Le Pont de Saint-Mammès (Philadelphia Museum of Art).
Jour nuageux à Saint-Mammès (1880).
Vue de Saint-Mammès (1880).
La plage à Saint-Mammès (1884) (Saint-Louis Art Museum).
Voir aussi
Bibliographie
Abbé Clément, Le Village et l'ancien prieuré de Saint-Mammès, 1994, réédition de la monographie originale de 1900, éditions Le livre d'histoire.
Il conflue avec la Seine sur la commune de Vernou-la-Celle-sur-Seine: latitude: 48,3918, longitude: 2,8259.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
«Saint-Mammès» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
[Clément 1900] Abbé Clément, Saint-Mammès (Le village et l’ancien prieuré de Saint-Mammès), impr. J. Fréjard, , 137p., sur gallica (lire en ligne), p.7.
[Verdier de Pennery 1959] P. Verdier de Pennery, «Les gués de la Seine et de l'Yonne de Nogent-sur-Seine et d'Auxerre à Paris», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.56, nos11-12, , p.731-748, p.745.
[Delahaye 2002] Gilbert-Robert Delahaye, «Le polissoir néolithique de Saint-Mammès de retour dans sa localité d'origine», Bulletin de l'Association des naturalistes de la vallée du Loing et du massif de Fontainebleau, vol.78, no4, , p.185-187 (ISSN0296-3086).
[Nougier 1932] Louis Nougier, «Hache-marteau en diorite, découverte à Saint-Mammès (S.et-M.)», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.29, no12, , p.599-600 (lire en ligne[sur persee]).
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