Saint-Mamet-la-Salvetat est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Cantal.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Ne doit pas être confondu avec Saint-Mamet.
Saint-Mamet-la-Salvetat | |
L'église Saint-Mamet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne (siège) |
Maire Mandat |
Éric Février 2020-2026 |
Code postal | 15220 |
Code commune | 15196 |
Démographie | |
Population municipale |
1 548 hab. (2019 ![]() |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 51′ 32″ nord, 2° 18′ 28″ est |
Altitude | Min. 499 m Max. 790 m |
Superficie | 51,49 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Maurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Dans le quart sud-ouest du département du Cantal, en Châtaigneraie, la commune de Saint-Mamet-la-Salvetat s'étend sur 51,49 km2. Elle est bordée au nord par la Cère sur sept kilomètres, dont deux dans la partie amont du lac de Saint-Étienne-Cantalès. Elle est également arrosée par son affluent, le ruisseau de Roannes, et bordée au sud-ouest par le Moulègre.
L'altitude minimale, 499 mètres, se trouve au sud-ouest, là où le Moulègre quitte la commune et entre sur celle de Boisset. L'altitude maximale avec 790 mètres est localisée au sud-est, près de la forêt de Fargues.
À l'intersection des routes départementales (RD) 20, 32, 58 et 66, le bourg de Saint-Mamet-la-Salvetat est situé, en distances orthodromiques, à treize kilomètres au sud-ouest d'Aurillac.
La commune est également desservie par les RD 64 et 861 mais son principal axe routier est la route nationale 122 qui relie Aurillac à Figeac, sous-préfecture du Lot.
Saint-Mamet-la-Salvetat est limitrophe de dix autres communes, dont Le Rouget-Pers au nord-ouest et à l'ouest, en deux endroits distants de plusieurs kilomètres, et séparés par la commune d'Omps.
Le Rouget-Pers, Omps |
Lacapelle-Viescamp | Ytrac, Sansac-de-Marmiesse |
Le Rouget-Pers | ![]() |
Roannes-Saint-Mary |
Cayrols, Boisset |
Vitrac | Marcolès |
Saint-Mamet-la-Salvetat est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,7 %), forêts (33,1 %), prairies (19 %), zones urbanisées (2,5 %), zones humides intérieures (0,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 862, alors qu'il était de 806 en 2013 et de 752 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 80,3 % étaient des résidences principales, 12,4 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,2 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mamet-la-Salvetat en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,4 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Saint-Mamet-la-Salvetat[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 80,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 12,4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,3 | 11,9 | 8,2 |
Le nom Saint Mamet vient de Saint Mammès, martyr aux environs de 275.
En 1844, la commune de La Salvetat fusionne avec Saint-Mamet qui prend le nom de Saint-Mamet-la-Salvetat[5]. En 1945, Pers et Saint-Mamet-la-Salvetat cèdent une partie de leurs territoires pour créer une nouvelle commune : Le Rouget[5].
De 2000 à 2016, elle est le siège de la communauté de communes Cère et Rance en Châtaigneraie et depuis le , celui de la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne.
L'église et commanderie Saint-Jean-Baptiste de La Salvetat, reconstruite au XIIIe siècle, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[6] au sein du grand prieuré d'Auvergne devenue ensuite membre de la commanderie de Carlat[7], inscrite au titre des monuments historiques en 1980[8] ainsi que la maison du Commandeur de la Salvetat, également inscrite en 1980[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1816 | Jean Louis Vic | ||
1816 | 1816 | Jean Antoine Maisonobe | ||
1816 | 1835 | Joseph Marie Ambroise Vic | ||
1835 | 1863 | M. Antoine Joachim Cabanes | ||
1863 | 1865 (décès) | Joseph Marie Ambroise Vic | Gouvernemental | Juge de paix Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1833-1865) |
1865 | 1865 | Léon Cabanes | ||
1865 | 1870 | Dominique Maziol | ||
1870 | 1874 | Léon Cabanes (petit-fils du précédent) |
Républicain puis Radical |
Médecin Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1865-1870, puis 1871-1874, puis 1880-1886) Sénateur (1885-1886) |
1874 | 1876 | Dominique Maziol | ||
1876 | 1886 (décès) | Léon Cabanes | ||
1886 | 1892 | Joseph Nigou | ||
1892 | 1942 | Noël Cazals | ||
1942 | 1944 | Ambroise Souqual | Conseiller départemental (nommé en 1942) | |
1944 | 1945 | Pierre Delpuech | ||
1945 | 1947 | Antonin Nigou | ||
1947 | 1953 | Ambroise Souqual | ||
1953 | 1965 | Louis Raygasse | ||
1965 | 1983 | Jean Dauzié | SFIO puis PS | Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1970-1979) |
1983 | 2001 | André Roquier | RPR | Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (1985-1992) |
mars 2001 | mars 2008 | Roger Prat | ||
mars 2008 | En cours (au 4 juin 2020) |
Éric Février[10] | DVD | Vétérinaire Conseiller général du canton de Saint-Mamet-la-Salvetat (2011-2015) |
Primaire et Maternelle : une école existe sur la commune à l'adresse :9 rue Grange de Maziol Téléphone : 04 71 64 79 33. Elle est composée de huit classes de la toute petite section au CM2[12].
Collège Jean Dauzié: 2 Rue des Placettes Saint-Mamet la Salvetat Téléphone : 0471493350. Il accueille 270 élèves répartis en dix classes[13].
Gendarmerie : Brigade de proximité, 4, rue de l'Hippodrome, St Mamet
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 1 548 habitants[Note 4], en diminution de 0,71 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 469 | 1 417 | 1 629 | 1 623 | 2 009 | 1 852 | 2 115 | 2 153 | 2 052 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 060 | 1 975 | 1 921 | 1 940 | 1 900 | 1 943 | 1 886 | 1 805 | 1 905 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 888 | 1 884 | 1 747 | 1 614 | 1 688 | 1 769 | 1 674 | 1 343 | 1 306 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 244 | 1 153 | 1 200 | 1 236 | 1 327 | 1 321 | 1 372 | 1 394 | 1 536 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 529 | 1 548 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,1 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 768 hommes pour 781 femmes, soit un taux de 50,42 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,5 |
6,4 | 75-89 ans | 8,1 |
18,4 | 60-74 ans | 19,4 |
23,9 | 45-59 ans | 20,4 |
20,8 | 30-44 ans | 19,6 |
14,3 | 15-29 ans | 11,8 |
15,9 | 0-14 ans | 19,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
En 2019, le nombre de foyer fiscaux est de 681 et le revenu médian par unité de consommation est de 21 290 euros par an[18].
La quantité d'emplois salarié et non salarié est de 662 en 2019[I 3].
Sur les autres projets Wikimedia :