Ytrac est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Ytrac | |
![]() Château Lamartinie à Ytrac. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac |
Maire Mandat |
Bernadette Ginez 2020-2026 |
Code postal | 15000 et 15130 |
Code commune | 15267 |
Démographie | |
Gentilé | Ytracois, Ytracoises |
Population municipale |
4 335 hab. (2019 ![]() |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 54′ 46″ nord, 2° 21′ 48″ est |
Altitude | Min. 517 m Max. 665 m |
Superficie | 38,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aurillac-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ytrac.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Ytracois.
Commune de l'aire urbaine d'Aurillac située à l'ouest d'Aurillac dans le Massif central, au sud-ouest des monts du Cantal.
Ytrac est limitrophe de sept autres communes.
![]() |
Saint-Paul-des-Landes | Crandelles | Naucelles | ![]() |
Lacapelle-Viescamp | N | Aurillac | ||
O Ytrac E | ||||
S | ||||
Saint-Mamet-la-Salvetat | Sansac-de-Marmiesse | Arpajon-sur-Cère Roannes-Saint-Mary |
La commune comprend trois bourgs bien distincts : le Bex, Espinat et Ytrac.
La commune est arrosée par les rivières Cère et Authre,
La superficie de la commune est de 3 837 hectares ; son altitude varie de 517 à 665 mètres[1].
Ytrac dispose d'une halte ferroviaire.
Ytrac est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,2 %), prairies (30,5 %), forêts (13,1 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 928, alors qu'il était de 1 749 en 2013 et de 1 640 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 90 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ytrac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,9 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,2 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Ytrac[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 90 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,9 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,1 | 11,9 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous la forme Acteracense en 930[6] et sous la forme latine Ytracum en 1328, puis sous les formes Itrac en 1339, Ytract en 1449.
Eitrac en occitan.
On voit dans Ytrac, l'ancien Acteracum[6].
Pendant plusieurs siècles (sans doute depuis le XVe siècle), les habitants d'Ytrac ont participé, comme d'autres communes alentour, à un commerce fructueux avec l'Espagne, en particulier avec Madrid, où des comptoirs commerciaux auvergnats[7],[8] étaient établis et où les Ytracois allaient passer quelques années puis revenaient (les statuts des comptoirs interdisaient aux membres de se marier en Espagne). Ce fut le cas par exemple d'Arsène Vermenouze. Le déclin de ces comptoirs a commencé après les représailles à la suite des invasions napoléoniennes, mais ils ont survécu jusqu'au début du XXe siècle.
Au XVIIIe et au début du XIXe siècle, de nombreux habitants d'Ytrac, marchands chaudronniers forains, prenaient le chemin de la Bretagne pour des campagnes de dix-huit à vingt-quatre mois. Un nombre significatif se sont mariés avec des Bretonnes et ont fait souche dans l'Ouest armoricain. Parmi eux, des Dandurand, Belmon, Conros, Cros, Delbort, Delmas, Dubois, Hébrard, Lescure, Miroux, Manhes, Prunet, Puech, Simon, Taulet, Vidal, etc. [Note 3]
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-sept[9],[10].
Commune faisant partie de la première circonscription du Cantal de la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac et du Canton d'Aurillac-1 (avant le redécoupage départemental de 2014, Ytrac faisait partie du Canton d'Aurillac-2[11]).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | 1983 | Raymond Benet | ||
1983 | juin 1995 | Fernand Froger | ||
juin 1995 | mars 2008 | Bernard Filhol | RPR | |
mars 2008 | mars 2014 | Thierry Galeau | PS[12] puis PG | |
mars 2014 | juillet 2019 (Décès) |
Roland Cornet[13] | DVD | Retraité de l'enseignement, conseiller départemental du canton d'Aurillac-1 (2015-2019) |
18 juillet 2019 | En cours (au 2 juin 2020) |
Bernadette Ginez[14],[15] | DVD |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 4 335 habitants[Note 4], en augmentation de 6,69 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 531 | 1 313 | 1 616 | 1 641 | 1 742 | 1 709 | 1 623 | 1 610 | 1 626 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 647 | 1 551 | 1 558 | 1 501 | 1 528 | 1 609 | 1 658 | 1 621 | 1 667 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 582 | 1 621 | 1 619 | 1 428 | 1 242 | 1 202 | 1 282 | 1 238 | 1 265 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 259 | 1 237 | 1 643 | 2 673 | 3 367 | 3 330 | 3 718 | 3 937 | 4 246 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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4 335 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[20] | 1975[20] | 1982[20] | 1990[20] | 1999[20] | 2006[21] | 2009[22] | 2013[23] |
Rang de la commune dans le département | 22 | 14 | 6 | 5 | 5 | 5 | 4 | 4 |
Nombre de communes du département | 268 | 258 | 258 | 260 | 260 | 260 | 260 | 260 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,5 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 2 113 hommes pour 2 202 femmes, soit un taux de 51,03 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,5 |
6,1 | 75-89 ans | 7,3 |
20,9 | 60-74 ans | 21,0 |
22,7 | 45-59 ans | 23,0 |
19,1 | 30-44 ans | 17,8 |
12,2 | 15-29 ans | 11,4 |
18,7 | 0-14 ans | 17,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
Pétanque, tennis, football, judo[25],
De 2008 à 2014, la commune a mené une forte politique environnementale :
– lutte contre le projet d'enfouissement de déchets dans la forêt de Branviel, en collaboration avec l'association COLSEB. Le projet est aujourd'hui ajourné ;
– la municipalité met en place une politique de 100 % bio favorisant les circuits-courts dans ses deux cantines ;
– pratique du zéro pesticide pour l'entretien des espaces verts et à ce titre a bénéficié du label de niveau 3 « ne plus traiter chimiquement » ;
– mise en place d'une carte de la biodiversité ;
– Ytrac reçoit en 2013 une « Libellule », récompense décernée par l'association NATUREPARIF – sous le patronage du ministère de l'Écologie et du secrétariat exécutif de la Convention sur la diversité biologique – lors du concours « capitale française de la biodiversité ».