Saint-Maclou est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Saint-Maclou
L'église Saint-Maclou, Inscrit MH (1953).
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Eure
Arrondissement
Bernay
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville
Saint-Maclou est une commune du nord-ouest du département de l'Eure. Elle se situe dans le nord de la région naturelle du Lieuvin et au sud-ouest de la vallée de la Risle, laquelle marque la limite avec le Roumois[1]. La commune est à 7,5 km à l'ouest de Pont-Audemer[2], à 28 km au nord-est de Lisieux[3], à 50 km à l'ouest de Rouen[4] et à 66 km au nord-ouest d'Évreux[5].
La commune de Saint-Maclou est traversée par le ruisseau des Godeliers[8], lequel marque la frontière, au sud, avec la commune de Triqueville. Ce ruisseau se jette, quelques centaines de mètres plus loin, dans la Corbie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lieurey», sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000[15] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 879,1 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Deauville», sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 24 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[19] à 10,7°C pour 1981-2010[20], puis à 11°C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
Typologie
Saint-Maclou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Audemer, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[25] et 16 237 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (45,3%), terres arables (25,8%), forêts (9,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8%), zones urbanisées (3,5%), zones agricoles hétérogènes (0,2%)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Macutus[32] et Sanctus Macutus de campania (p. de Lisieux) au XIIIesiècle[33], Saint Macloud en 1754 (L. P.), Saint Maclou de la Campagne en 1782 (Dict. des postes)[34].
Saint-Maclou est un hagiotoponyme, il s'agit de l'hagionyme de saint Malo, ancien évêque d'Aleth (près de Saint-Malo)[33], attestée dans les anciennes terres colonisées par les Bretons insulaires.
Maclou est une forme ancienne, utilisée en Haute-Normandie.
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 652 habitants[Note 8], en augmentation de 10,51% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
498
332
506
532
580
692
607
701
666
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
627
624
570
547
517
521
511
444
424
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
457
386
407
383
384
375
323
329
313
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
307
276
295
416
458
463
532
552
590
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
637
652
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Saint-Maclou.
Saint-Maclou compte trois édifices inscrits au titre des monuments historiques:
le château de Saint-Maclou (XVIIe), Inscrit MH(1977)[40],[41].
la croix, place de l'Église, route de Beuzeville, des XIIeetXIIIesiècles, Inscrite MH(1953)[42];
l'église Saint-Maclou (XIe), Inscrit MH(1953)[43]. Seule la tour du clocher, à l'exception de la flèche, est concernée par cette inscription.
L'église Saint-Maclou
Par ailleurs, la commune compte sur son territoire plusieurs monuments inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel:
le château du Mont-Gouje (XIXe)[45]. D'inspiration nettement palladienne (vers 1830), au cœur d'un petit mais coquet parc à l'anglaise soigneusement entretenu;
un château du XVIIe, du XVIIIe et du XIXesiècle au lieu-dit le Mont[46]. Construit en brique et en pierre, c'est un autre château de la famille de Giverville, annoncé par une belle avenue de hêtres. Il fut restauré dans les années 1960;
une filature de coton (XIXe) au lieu-dit la Fosse[47]. Créée pour M.Fauquet en 1833, cette filature utilise la force hydraulique et la vapeur. Avant 1839, un bâtiment supplémentaire est construit pour les métiers. L'activité finit par cesser vers 1886. Le bâtiment situé sur la rivière des Godeliers a été reconstruit dans le dernier quart du XIXesiècle pour une usine de fibres de bois avec école privée citée en 1882, transformée en chapelle, aujourd'hui désaffectée.
Patrimoine naturel
ZNIEFF de type 2
La basse vallée de la Risle et les vallées conséquentes de Pont-Audemer à la Seine[48].
Personnalités liées à la commune
En 1664 Alexandre Le Bas, écuyer, sr de Montgouge, âgé de 36 ans et son complice Robert Le Goueslier, écuyer sr de Vaudor, âgé de 36 ans, bénéficièrent du privilège de Saint Romain, qui permettait au chapitre de la cathédrale de Rouen de libérer chaque année un meurtrier le jour de l'Ascension.
«Ils avaient tué, de complicité, dans la ville de Pont L'Evêque, près de la chapelle de l'hôpital, un sieur de La Tour, archer du vibailli (vice-bailli) de Rouen, qui les insultait»[49].
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Le Lieuvin», sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1557, (ISBN2600028846).
François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Page 180.
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p.199.
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