Saint-Léger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Saint-Léger | |
La mairie et l'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud-Artois |
Maire Mandat |
Michel Blondel 2020-2026 |
Code postal | 62128 |
Code commune | 62754 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Légérois |
Population municipale |
474 hab. (2019 ![]() |
Densité | 63 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 11′ 13″ nord, 2° 51′ 31″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 117 m |
Superficie | 7,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bapaume |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe 64 communes et compte 27 349 habitants en 2018.
La commune située dans le canton de Croisilles, s'appelle aussi Saint-Léger-les-Croisilles, dans le club des communes avec Saint-Léger[1].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Boyelles | Boiry-Becquerelle, Hénin-sur-Cojeul |
Croisilles |
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||
Ervillers | Mory | Écoust-Saint-Mein |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
C'est dans la commune que la rivière la Sensée, cours d'eau naturel non navigable de 27,07 km, prend sa source et se jette dans le canal du Nord au niveau de la commune d'Arleux[2].
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[3]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[4].
Saint-Léger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,9 %), prairies (6,2 %), forêts (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones urbanisées (3,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
De 1882 à 1969, la commune est desservie par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Boisleux à Marquion.
L'histoire de la commune peut être consultée dans le Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais paru en 1873, en cliquant sur le lien ci-après [12].
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La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Saint-Léger était une paroisse située dans la vallée de la Sensée, le long du chemin de Cambrai à Bapaume.
Le château est représenté à l'est du village.
Au nord, un moulin à vent en bois aujourd'hui disparu était en activité à cette époque.
Avant la Révolution française, Saint-Léger était le siège d'une seigneurie. Par lettres données à Versailles en avril 1759, la terre de Saint-Léger, réunie à celle de Villerval (Willerval?) et Fontaine est érigée en marquisat sous le nom de marquisat de Languedoue du nom du seigneur du lieu. Saint-Léger relève de Borafle, appartenant au marquis de Mouchy. Beaucoup de fiefs sont liés aux terres de Villerval et de Fontaine qui possèdent toute la justice seigneuriale et relèvent du comte d'Oisy[13].
La commune a été le théâtre d'opération de la bataille de Bapaume durant la guerre franco-prussienne de 1870-71.
Après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village de Saint-Léger et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'au début de 1917. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En mars 1917, les Allemands décident de se retirer sur la Ligne Hindenburg, ligne fortifiée située à seulement 2 km à l'est devant Bullecourt. Avant leur départ, le village est évacué de ses habitants et toutes les constructions (église, mairie, maisons) sont systhématiquement dynamitées, tous les arbres sont coupés, les puits pollués avec du fumier [14].
Les troupes britanniques prennent alors possessions des ruines du village le 2 avril 1917. Saint-Léger repassera aux mains des Allemands en mars 1918 lors de l'Offensive du Kaiser jusqu'au , date à laquelle le village sera définitivement repris par les troupes du Commonwealth après de violents combats, attestés par la présence de nombreux cimetières britanniques ou allemands dans le secteur
Après l'armistice, les habitants reviennent peu à peu au village. Alors commença une longue période de reconstruction.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la croix de guerre 1914-1918 le [15].
Des pistes d'aviation allemandes ont existé sur le village durant la Seconde Guerre mondiale. 350 hommes des forces de la Luftwaffe occupaient le village à cette époque.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes du Sud-Artois.
La commune est rattachée au canton de Bapaume.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Jean-Claude Goethals | ||
mars 2008 | En cours (au 5 avril 2022) |
Michel Blondel | Architecte Réélu pour le mandat 2014-2020[16],[17],[18],[19] Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21] |
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Légerois[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 474 habitants[Note 4], en augmentation de 10,23 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
481 | 481 | 484 | 559 | 628 | 658 | 669 | 695 | 675 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
687 | 694 | 719 | 697 | 755 | 718 | 766 | 777 | 784 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 706 | 717 | 437 | 505 | 498 | 504 | 442 | 406 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
445 | 447 | 422 | 413 | 392 | 393 | 410 | 406 | 399 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
438 | 474 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 231 hommes pour 231 femmes, soit un taux de 50,00 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,3 | 90 ou + | 0,4 |
3,0 | 75-89 ans | 6,4 |
14,3 | 60-74 ans | 14,0 |
20,3 | 45-59 ans | 15,7 |
24,9 | 30-44 ans | 24,2 |
15,2 | 15-29 ans | 16,5 |
21,1 | 0-14 ans | 22,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
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Les armes de commune se blasonnent ainsi : de gueules aux trois têtes de léopard arrachées d'or lampassés d’azur. |
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