Croisilles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Croisilles | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud-Artois |
Maire Mandat |
Gérard Due 2020-2026 |
Code postal | 62128 |
Code commune | 62259 |
Démographie | |
Gentilé | Croisillois |
Population municipale |
1 970 hab. (2019 ![]() |
Densité | 170 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 12′ 01″ nord, 2° 52′ 51″ est |
Altitude | Min. 64 m Max. 114 m |
Superficie | 11,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bapaume |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-croisilles.fr |
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La commune fait partie de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe 64 communes et compte 27 349 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Hénin-sur-Cojeul | Saint-Martin-sur-Cojeul, Héninel |
Fontaine-lès-Croisilles |
![]() |
Bullecourt | |
Saint-Léger | Écoust-Saint-Mein |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la rivière la Sensée, un cours d'eau naturel non navigable de 27,07 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Léger et se jette dans le canal du Nord au niveau de la commune d'Arleux[1].
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[3].
Croisilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,9 %), zones urbanisées (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), prairies (0,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
De 1882 à 1969, la commune est desservie par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Boisleux à Marquion.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Croisilæ (1142) ; Croisillæ (1154-1159) ; Croisiles (1171) ; Croziliæ (1190) ; Cruciculæ (XIIe siècle) ; Croisilles (1207) ; Crusilæ, Croissilles, Croizsil (XIIIe siècle) ; Croizicles (1301) ; Crusilles (1308) ; Cruiseilles (1322) ; Croseilles (1381) ; Croisil (1407) ; Croixilles (1529) ; Croisilles (1673) ; Croizilles (1674)[11].
L'histoire de la commune peut être consultée dans le Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais paru en 1873, en cliquant sur le lien ci-après [12].
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La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Crosilles était une paroisse située su le ruisseau Le Petit Cogoeule qui est appelé La Sensée de nos jours.
Au su-est, un moulin à vent en bois aujourd'hui disparu était en activité à cette époque .
Théâtre d'opération de la bataille de Bapaume (1871) durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Lors de la Première Guerre mondiale, après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village de Croisilles et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'au début de 1917. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En mars 1917, les Allemands décident de se retirer sur la ligne Hindenburg, ligne fortifiée située à seulement 1 km à l'est devant Bullecourt. Avant leur départ, le village est évacué de ses habitants et toutes les constructions (église, mairie, maisons) sont systhématiquement dynamitées, tous les arbres sont coupés, les puits pollués avec du fumier [13].
Les troupes britanniques prennent alors possessions des ruines du village le 2 avril 1917. Croisilles repassera aux mains des Allemands en mars 1918 lors de l'offensive du Kaiser jusqu'au , date à laquelle le village sera définitivement repris par les troupes du Commonwealth après de violents combats, attestés par la présence de nombreux cimetières britanniques ou allemands dans le secteur
Après l'armistice, les habitants reviennent peu à peu au village.De 1271 habitants en 1911, ce nombre tombera à 782 en 1921. Alors commença une longue période de reconstruction.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la croix de guerre 1914-1918 le [14].
À l'issue du conflit, deux cimetières militaires sont érigés. L'un le long de l'ancienne ligne Boisleux-Marquion, l'autre en haut de la rue Eugène Hornez. 1 178 soldats reposent dans ce cimetière (1 172 de la Première Guerre mondiale auxquels s'ajoutent 6 aviateurs de la Seconde Guerre mondiale). 647 de ces soldats sont inconnus.
La rue Max-Joly porte le nom d'un militaire français (sous-lieutenant) qui défendait une auto-mitrailleuse sur la route de Bullecourt lors de l'évacuation de 1940.
Après le bombardement de la gare d'Arras le , beaucoup de matériel ferroviaire fut rapatrié à Croisilles.
Dans la nuit du 15 juin au , un Avro Lancaster est abattu au-dessus de Croisilles. L’appareil venait de bombarder des voies ferrés du côté de Valenciennes lorsqu’il fut touché. Six des sept aviateurs sont tués. Leurs corps furent inhumés au cimetière militaire aux côtés de 1 172 soldats de la Première Guerre mondiale.
Le , le centre-ville est touché par un missile allemand[Note 4] qui fait plusieurs morts. Des maisons sont détruites, d’énormes dégâts sont constatés et les débris encombrent les rues. Les toitures sont soufflées, les fenêtres arrachées de même que les cadrans de l’horloge de l’église. Sept personnes sont tuées[15]. Un odonyme local (« Rue du 24-Septembre-1944 ») rappelle cet événement.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1908 | 1925 | Alexandre Poutrain[16] | ||
1977 | Albert Desailly | PS | ||
1977 | 1994 | Fernand Dumont | ||
1995 | En cours (au 9 février 2022) |
Gérard Dué | PS | Ancien cadre Réélu pour le mandat 2014-2020[17],[18],[19] Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21] |
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En 2010, la commune de Croisilles a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 1 970 habitants[Note 5], en augmentation de 17,4 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
949 | 803 | 1 307 | 1 082 | 1 241 | 1 297 | 1 366 | 1 391 | 1 350 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 388 | 1 511 | 1 537 | 1 580 | 1 537 | 1 544 | 1 508 | 1 547 | 1 555 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 366 | 1 362 | 1 271 | 782 | 907 | 853 | 815 | 716 | 703 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
722 | 711 | 825 | 1 062 | 1 180 | 1 165 | 1 173 | 1 242 | 1 378 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 789 | 1 970 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 983 hommes pour 967 femmes, soit un taux de 50,41 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 3,5 |
4,2 | 75-89 ans | 9,0 |
13,6 | 60-74 ans | 14,8 |
16,3 | 45-59 ans | 17,5 |
21,7 | 30-44 ans | 20,0 |
18,9 | 15-29 ans | 15,6 |
24,5 | 0-14 ans | 19,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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