Saint-Lunaire est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 460 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Lunaire (homonymie) et Saint Lunaire.
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Saint-Lunaire | |
![]() L'ancien Grand Hôtel vu de la plage. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Saint-Malo |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte d'Émeraude |
Maire Mandat |
Michel Penhouët 2020-2026 |
Code postal | 35800 |
Code commune | 35287 |
Démographie | |
Gentilé | Lunairien |
Population municipale |
2 460 hab. (2019 ![]() |
Densité | 240 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 04″ nord, 2° 06′ 32″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 64 m |
Superficie | 10,27 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Dinard (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Malo-2 |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-lunaire.fr |
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La commune fait partie de l'aire urbaine de Dinard. Son bourg s'étend sur les dunes sablonneuses (mielles) accumulées entre deux massifs de granite et grès se jetant de manière subméridienne vers la mer de la Manche, les pointes du Nick, du Décollé et de la Garde Guérin (cette dernière, la plus à l'ouest, se trouvant à Saint-Briac). Avec l'urbanisation, seules subsistent les plages de sable fin (découvertes de quelque 300 mètres à grande marée) dites Grande Plage et plage de Longchamp, toutes deux barrées de digues construites pour la promotion immobilière à la fin du XIXe siècle et dans les années 1930.
Le territoire inclut en outre sur le littoral à l'est vers Dinard les plages de la Fosse aux Vaults et de la Fourberie et surtout l'arrière-pays bocager sur une profondeur de trois kilomètres qui se termine par les derniers hectares de la forêt de Ponthual, laquelle couvrait antan l’ensemble du territoire.
L'arrière-pays, parsemé de lieux-dits dépendant du bourg, est traversé de deux cours d'eau principaux de direction anticlinale, le Crèvelin qui se jette à l'extrémité est de la Grande Plage dans un petit estuaire inondé à marée haute (le Goulet) et le second limitrophe de Saint-Briac-sur-Mer aboutissant aux trois quarts de la plage de Longchamp.
La commune a compté jusqu'à 45 villages ou hameaux : Barouillet, Blanche Lande, la Broussette, la Dauphinoise (la Dauphine, la Dauphinaie), la Frouberie (la Fourberie), le Haut Chemin, les Landes, Launay, le Marais, la Marre, le Moulinet, le Petit Ponbriand, le Placy (le Placis), le Pont, Pontual, la Rouaudais (la Ruaudais), le Tertre Aulot (le Tertre Allot), le Tertre Barrié (le Tertre Barrière), la Toise (la Touesse), la Ville à Gau, la Ville Bily, la Ville Fouché, la Ville es Coq (la Ville-au-Coq), la Ville es Outils, la Ville es Quelinée (la Ville-es-Quelmée), la Ville Grignon, la Ville Jehar (la Ville-Jehan), la Ville Millon, la Ville Pinolle (la Ville-Pinelle), la Ville Revault, la Ville Ruelle (la Ville-Ruette), etc[1].
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Lunaire, comme Saint-Briac, fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 599 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 39 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 23 taxons protégés et 22 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[2]. Parmi les sites intéressants :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Lunaire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[18] et 32 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), terres arables (17,8 %), forêts (11,5 %), prairies (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), zones humides côtières (0,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Pontualli en 1271[28], Ecclesia de Pontual en 1319, Ponthual, Pontual au cours du XVIe siècle, Saint-Léonaire de Pontual, Saint-Lunaire de Pontual à la fin du XVIIe siècle, Port-Lunaire en 1792, Saint-Lunaire en 1803[29].
En gallo le nom de la commune est Saent Lunérr[réf. nécessaire].
La présence des restes d'une allée couverte (dolmen allongé) atteste de l'occupation de la région depuis le Néolithique (2000 à 5000 av. J.-C.). Ce très ancien bourg de paysans et de marins connut l'occupation romaine cinq siècles durant, sans que le caractère particulier de ses habitants, des Coriosolites, en soit profondément modifié.
Selon l'hagiographie bretonne, les invasions barbares de Saxons et de Frisons de 509 chassèrent les princes et les seigneurs. Ce n'est que quatre ans plus tard que l'on assista à l'île de Cézembre au débarquement du roi Arthur et de Hoël 1er, roi d'Armorique, venant reprendre possession de son royaume. Saint Lunaire (ou Léonor), l'un des fils de Hoël Ier et de sainte Pompée (ou Coupaia), frère de saint Tugdual et de sainte Sève, accompagné de moines et de laïcs, pénétra vers 535 dans une vaste forêt, la défricha, y construisit une chapelle, à l'endroit où se trouve actuellement la Vieille Église, qui sera érigée par les seigneurs de Pontual au XIe siècle [style à revoir].
Le fondement de la commune de Saint-Lunaire est l’église et les terres du seigneur de Pontual. La formation du paysage agraire de Saint-Lunaire est liée aux coutumes féodales qui règlent la vie de chacun, du noble au paysan en passant par le clergé. Le domaine de Pontual est le siège de la seigneurie. Élevée sur une butte de terre (la ville Revault) elle est environnée de bois et possède un grand étang[réf. nécessaire]. Il est donc vraisemblable que le bourg ne pouvait pas se développer au nord de l’église, car les terres appartenaient au seigneur. Seules les terres d’est en ouest étaient constructibles.
C’est vers la fin du XVIIe siècle que Saint-Léonor devint Saint-Léonaire de Pontual puis Saint-Lunaire de Ponthual.
En 1758, les relevés fondés sur une triangulation géométrique, à l’échelle topographique, vont donner la carte de Cassini (première carte générale du royaume de France qui fut dressée au XVIIe siècle). Sur cette carte figurent de nombreuses informations qui aident à la compréhension de l’évolution de la commune de Saint-Lunaire.
C’est entre le 14 et le 25 février 1790 que la municipalité de Saint-Lunaire de Pontual se met en place. La commune s’appelle désormais Port-Lunaire[30]. Le , le maire décide que le nom de Saint-Lunaire remplacera celui de Port-Lunaire.
En 1836, la population augmente, le maire s’occupe de l’instruction des jeunes, l’école ouvre ses portes à la Ville ès Quelmes, la nouvelle mairie-école est inaugurée en 1866.
On ignore si Victor Hugo visita Saint-Lunaire lors de son voyage à Saint-Malo et Dinan avec Juliette Drouet, mais il y plaça un épisode tragique des Travailleurs de la Mer sur la pointe du Décollé, une quinzaine d'années plus tard.
Au XIXe siècle, la noblesse a perdu de sa puissance et c’est la nouvelle société de notables qui va transformer l’aspect et l’économie de Saint-Lunaire. Le village se transforme en station balnéaire, sous l'impulsion principale de Sylla Laraque, richissime millionnaire haïtien. Il rachète et développe le Grand Hôtel, fait construire de nombreuses villas prestigieuses, une usine électrique et des courts de tennis encore réputés de nos jours[31]. Plusieurs personnalités, la reine de Roumanie, des hommes de lettres, des peintres, des artistes passent ou séjournent à Saint-Lunaire. On peut citer entre autres, Émile Bergerat, Jules Verne, Jean Richepin ou encore Ève Lavallière. De cette époque subsistent de superbes villas de style balnéaire.
Aujourd'hui encore, Saint-Lunaire est ou a été le lieu de villégiature de nombreuses personnalités comme Jean Rochefort, le musicien de jazz Yannick Robert, le joaillier Fred, Nicolas Hulot, Emmanuel Chainou encore le rappeur Mavank.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 2 460 habitants[Note 8], en augmentation de 7,56 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 850 | 889 | 925 | 936 | 1 019 | 1 086 | 1 065 | 1 412 | 1 080 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 215 | 1 247 | 1 201 | 1 189 | 1 106 | 1 252 | 1 317 | 1 357 | 1 413 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 413 | 1 462 | 1 464 | 1 384 | 1 551 | 1 522 | 1 474 | 1 551 | 1 578 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 639 | 1 578 | 1 585 | 2 020 | 2 163 | 2 250 | 2 307 | 2 323 | 2 287 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 396 | 2 460 | - | - | - | - | - | - | - |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1799 | Joseph Ohier | - | - |
1800 | 1806 | Sébastien Marchix | - | - |
1806 | 1830 | Jonathas François Hyacinthe Marie de Penfentenyo de Cheffontaines |
- | Comte de Cheffontaines, Propriétaire |
1830 | 1833 | Jean François Rozé | - | - |
1833 | 1846 | Joseph Marie Ohier | - | - |
1846 | 1847 | Ambroise Betaux | - | Laboureur |
1847 | août 1848 | Jean Louis Foyer | - | Cultivateur propriétaire |
septembre 1848 | 1854 | Louis Latruitte | - | Propriétaire |
1854 | 1865 | Jean Touchet | - | Capitaine au long-cours |
1865 | 1865 | Ambroise Betaux | - | Laboureur |
1865 | 1870 | Henry Touchet | - | Capitaine au long-cours |
1870 | 1871 | Julien Ancelin | - | Capitaine de la marine marchande |
1871 | 1884 | Henry Touchet | - | capitaine au long-cours |
1884 | 1912 | Alphonse Ollivier | - | Avocat, Ancien Bâtonnier du barreau de Saint-Malo |
1912 | 1921 | Auguste Poulain | - | Entrepreneur, président de la chambre de commerce de Saint-Malo |
1921 | 1929 | Edouard Sauffroy | - | Avocat à la cour |
1929 | 1935 | Alexandre Devaux | - | Enseignant |
1935 | 1942 | Joseph Viel | - | Instituteur |
1942 | 1945 | Léonce David | - | Capitaine au long-cours, cap-hornier |
1945 | 1953 | Aristide Le Dantec | - | Médecin-général |
1953 | 1965 | Jean Foueré | - | Trésorier-payeur-général |
1965 | 1977 | Gilbert Leblanc | - | Médecin |
1977 | 1992 (démission) |
Pol Lebreton | - | Administrateur des affaires maritimes |
1992 | octobre 1997 | Aimé Le Foll | - | Éducateur, directeur de l'institut régional des travailleurs sociaux de Rennes |
octobre 1997[35] | En cours | Michel Penhouët | PRG[36] | Agriculteur, conseiller général (2008-2015)[37], président de la communauté de communes de la Côte d'Émeraude (1996-2014) |
Les données manquantes sont à compléter. |
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Blason | De sinople au pont d'une arche et deux demies d'or, maçonné de sable, surmonté de trois merlettes d'argent rangées en chef[38].
Alias : De sinople à un pont d'une arche et deux demies d'argent, maçonné de sable, surmonté de trois canettes becquées et membrées d'or. |
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Détails | Le blason reprend les armes de la famille de Pontual. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
L'économie principale est le tourisme balnéaire estival. Le mini-golf, les plages, les crêperies, la paillote sur la plage, le yacht-club de Saint-Lunaire, le tennis, le cinéma sont les activités touristiques dans cette commune.
La commune abrite deux monuments historiques :
Chaos de rochers et de grottes qui s'avancent profondément dans la mer, la pointe du Décollé s'ouvre sur un panorama qui s'étend de la pointe de la Varde au cap Fréhel. On note la présence de deux grottes marines : la grotte des Sirènes et la grotte des Hirondelles.
À l'ouest apparaît la plage de Longchamp et à l'est la Grande Plage surplombée par le Grand Hôtel. La petite plage des Hirondelles se trouve à l'extrémité nord-ouest du Décollé. La pointe, au nord-est est surmontée d'une croix en granit de 1880.
Plusieurs blockhaus, vestiges de la Seconde Guerre mondiale, sont encore apparents.
Un ancien tunnel, aujourd'hui effondré, reliait la vieille église à la pointe du Décollé.
C'est ici qu'en 1977, le peintre Geoffroy Dauvergne fit une chute mortelle.
À l'embouchure du Crèvelin, au pied de la pointe du Nick (espace naturel départemental), le Goulet est un des sites naturels de Saint-Lunaire.
Plusieurs films ont eu pour cadre la commune :
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