Saint-Lubin-en-Vergonnois est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Pour l’article homonyme, voir Saint-Lubin.
Saint-Lubin-en-Vergonnois | |
![]() Mairie de Saint-Lubin-en-Vergonnois. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Blois |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » |
Maire Mandat |
Henry Boussiquot 2020-2026 |
Code postal | 41190 |
Code commune | 41223 |
Démographie | |
Population municipale |
760 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 36′ 50″ nord, 1° 14′ 19″ est |
Altitude | Min. 80 m Max. 132 m |
Superficie | 17,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Onzain |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Gâtine tourangelle », constituée de plateaux séparés par des vallées souvent étroites. Elle est drainée par la Cisse et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 16 en 1988, à 10 en 2000, puis à 9 en 2010.
La commune de Saint-Lubin-en-Vergonnois se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Gâtine tourangelle[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 7,2 km de Blois[3], préfecture du département et à 13,4 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[5].
Les communes les plus proches sont[6] : Saint-Sulpice-de-Pommeray (2,2 km) , Orchaise (3,8 km) , Saint-Bohaire (4,1 km) , Fossé (4,2 km) , Molineuf (4,3 km) , Chambon-sur-Cisse (5,8 km) , Landes-le-Gaulois (6,1 km) , Villebarou (6,4 km) et Marolles (6,4 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Gâtine Tourangelle », au sein de l'ensemble des « confins de la Touraine »[9].
La Gâtine tourangelle se présente comme un plateau agricole aux paysages ouverts marqués par de grands massifs boisés et des boqueteaux épars et de tailles variées. Sur ces terres à la fois lourdes et plus caillouteuses qu'en Beauce, l'agriculture laisse par endroits la place à des bois qui occupent les moins bonnes terres. Globalement aplani, le relief s'anime par endroits de légères ondulations en rebord de la vallée de la Cisse, de la Loire, ou de la Brenne. Ces trois vallées drainent les eaux de surface du plateau à travers des micro-vallons qui se creusent petit à petit en atteignant la couche calcaire sous-jacente. Ces entailles dans le plateau constituent des paysages particuliers, plus verdoyants et intimistes, bornés par les coteaux boisés[10].
L'altitude du territoire communal varie de 80 mètres à 132 mètres[11],[12].
La commune est drainée par la Cisse (3,899 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14,34 km de longueur totale[13].
La Cisse traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 87,7 km, elle prend sa source dans la commune de Rhodon et se jette dans la Loire à Rochecorbon (37), après avoir traversé 23 communes[14]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[15].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[16].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[16]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[18] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[19].
Saint-Lubin-en-Vergonnois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
Selon l'Insee, Saint-Lubin-en-Vergonnois est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 6],[25],[26].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,4 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante :
Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Saint-Lubin-en-Vergonnois, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[27].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en [28].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[29]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [30].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Lubin-en-Vergonnois en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Saint-Lubin-en-Vergonnois[31] | Loir-et-Cher[32] | France entière[33] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 90,9 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,7 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 6,4 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Saint-Lubin-en-Vergonnois est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Cisse), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].
La dernière crue de la Cisse remonte, selon mémoire, à 2001. Toutefois des crues historiques de 1900 et 1960 ont été signalées[38].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Lubin-en-Vergonnois devient formellement « commune de Saint-Lubin-en-Vergonnois »[40],[41].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles et au district de Blois[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. Saint-Lubin-en-Vergonnois est alors rattachée au canton de Blois-Est et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45],[41],[46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Lubin[47].
La commune de Saint-Lubin-en-Vergonnois est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[49] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50].
Le conseil municipal de Saint-Lubin-en-Vergonnois, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec listes ouvertes et panachage[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1815 | Charles Devezeau | Maire | ||
1815 | 1819 | Jean Gaudineau | Maire | |
1819 | 1826 | André Monnereau | Maire | |
1826 | 1830 | Charles Devezeau de Rancogne | Maire | |
1830 | 1848 | Jacques Jean Lemaire | Maire | |
1848 | 1870 | Etienne Leroux | Maire | |
1870 | 1871 | Michel Lambert | Maire | |
1871 | 1878 | Jacqus Briais | Maire | |
1878 | 1884 | Charles Tardiveau | Maire | |
1884 | 1896 | Jean Deschamps | Maire | |
1896 | 1904 | Louis Pigoreau | Maire | |
1904 | 1919 | Armand Deschamps | Maire | |
1919 | 1926 | Armand Boussy | Maire | |
1926 | 1929 | Joseph Parent du Chatelet | Maire | |
1929 | 1929 | Armand Boussy | Maire | |
1929 | 1935 | Charles Ferme | Maire | |
1935 | 1944 | Joseph Parent du Chatelet | Maire | |
1944 | 1945 | Alfred Houssard | Maire | |
1945 | 1953 | François Boucard | Maire | |
1953 | 1967 | Laurent Jalles | Maire | |
1967 | 1977 | Gaston Dunou | Maire | |
1977 | 1983 | Roger Cosson | Maire | |
1983 | 1989 | Jacques Michaux | Maire | |
1989 | 1991 | Michel Traisnel | Maire | |
mars 2014 | mai 2020 | Didier Pigoreau[55] | Retraité de l'enseignement | |
mai 2020 | En cours | Henry Boussiquot[55],[56] | Profession libérale | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[57].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[58]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Saint-Lubin-en-Vergonnois qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Saur[59].
En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Lubin-en-Vergonnois est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[60]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[61] : « Les Prés du Déser », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 450 EH , mis en service le [62].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[64].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[65].
En matière de justice, Saint-Lubin-en-Vergonnois relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[66], de la Cour d'Assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].
En 2019, la commune comptait 760 habitants[Note 7], en augmentation de 6,59 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 417 | 421 | 399 | 434 | 458 | 456 | 492 | 548 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
614 | 586 | 549 | 553 | 568 | 533 | 527 | 564 | 539 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
539 | 518 | 529 | 464 | 469 | 468 | 528 | 509 | 449 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
472 | 450 | 518 | 515 | 804 | 743 | 698 | 685 | 713 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
718 | 760 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 358 hommes pour 360 femmes, soit un taux de 50,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,3 |
5,9 | 75-89 ans | 7,2 |
20,7 | 60-74 ans | 20,0 |
22,9 | 45-59 ans | 26,4 |
17,6 | 30-44 ans | 19,2 |
11,5 | 15-29 ans | 12,2 |
20,7 | 0-14 ans | 14,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Lubin-en-Vergonnois selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[74] :
total | % com (% dep[75]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 39 | 100,0 (100) | 32 | 7 | 0 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 10 | 25,6 (11,8) | 9 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 5 | 12,8 (6,5) | 4 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 4 | 10,3 (10,3) | 3 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 16 | 41,0 (57,9) | 15 | 1 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 5 | 12,8 (17,5) | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 4 | 10,3 (13,5) | 1 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (16 entreprises sur 39) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (25,6 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 39 entreprises implantées à Saint-Lubin-en-Vergonnois en 2016, 32 ne font appel à aucun salarié et 7 comptent 1 à 9 salariés.
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 25 en 1988 à 10 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 48 ha en 1988 à 86 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Lubin-en-Vergonnois, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[76] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 25 | 10 | 9 |
Travail (UTA) | 31 | 12 | 9 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 204 | 1 009 | 773 |
Cultures[78] | |||
Terres labourables (ha) | 1 170 | 1 004 | 771 |
Céréales (ha) | 742 | 694 | 527 |
dont blé tendre (ha) | 480 | 390 | 271 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 50 | s | s |
Tournesol (ha) | 247 | s | 46 |
Colza et navette (ha) | 96 | 150 | 155 |
Élevage[76] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 408 | 154 | 17 |
Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[79] et les volailles de l’Orléanais[80],[81].
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Les armoiries de Saint-Lubin-en-Vergonnois se blasonnent ainsi : |
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