Saint-Julien-de-Civry est une commune française située dans la région Bourgogne-Franche-Comté, le département de Saône-et-Loire, et le pays Charolais Brionnais.
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1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Le bourg vu du château de Vaulx
Au sud de la Bourgogne, Saint-Julien-de-Civry est un village du Brionnais, région considérée comme le berceau de la race bovine charolaise.
Le paysage est vallonné et foisonnant d'herbe.
L'habitat est dispersé, avec de nombreux hameaux éparpillés sur les hauteurs, en bas est le bourg.
L'essentiel est le bovidé (charolaise).
Toponymie et étymologie
Saint Julien est Julien de Brioude, martyr décapité à Brioude en 304. Civry pourrait venir d'un patronyme latin Severius accompagné du suffixe -iacum[1]. C'est le nom d'un hameau proche du bourg, qui aurait été le centre de la paroisse au Haut Moyen Âge.
Lieux-dits et écarts
Civry, le Grand Chemin, la Tanière, le Pou, le Guidon, Ville-Martin, le Sistinou, Gros-Bois, Maringues, Vaux, les Jean Denis, Charnay, le Bois de Laye, les Villards, Mochère, la Brosse à l'Eau, Chevagny, Gonin, la Vaivre, le Petit Bois, le Bois de Sarre, Bourgaisin, Tollecy, les Morins, le Perret, la Noue, Villemartin, Gousu-Saint-Nour, les Molières.
La proximité de la route Centre-Europe Atlantique permet de relier rapidement les grands axes A6, A77/N7, A36.
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien-de-Civry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charolles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (93,4%), forêts (6,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Des restes romains à Maringues (pièces de monnaie, fragments de demeure) témoignent d'une occupation humaine dès l'Antiquité.
Avant le XIIesiècle,saint julien de Civry était le centre de la paroisse placé sous le patronage du prieuré de Marcigny dès 1105. L'église de saint julien de Civry aurait été détruite pendant les guerres de religion. L'église actuelle du bourg a été érigée au XIIIesiècle.
Saint-Julien dépendait des comtes palatins de Dyo, qui possédaient le château de Vaux, construit au XIVesiècle.
Durant la Révolution française, Saint-Julien-de-Civry fut rebaptisé «Vert Pré». La commune fut alors le chef-lieu d'un éphémère canton regroupant Dyo, Saint-Germain-en-Brionnais, Amanzé et Prizy[9].
Le château de Vaulx du XIVesiècle, ainsi que les restes du château du Petit Bois démontrent l’importance qu’a eue le village à une certaine époque. En effet, le village comptait 1 435 habitants en 1820.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1995
1999
Claudius Émorine
DVD
1999
mars 2008
Roger Aupecle
mars 2008
en cours
Didier Roux
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 491 habitants[Note 3], en diminution de 1,21% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 173
995
1 224
1 435
1 531
1 556
1 545
1 491
1 483
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 524
1 384
1 371
1 289
1 284
1 301
1 311
1 281
1 231
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 229
1 173
1 104
962
902
852
844
786
681
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
664
630
550
515
526
550
519
514
505
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
487
491
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Commerces: bar, restaurant, boulangerie, salon de thé, garage, Martsi (marché de producteurs locaux bios ou raisonnés) tous les 1‘ vendredi du mois.
Artisans: plâtrier-peintre, plombier.
Artisanat: atelier cuir.
Lieux et monuments
L'église: chœur, abside et clocher de l'église sont romans (XIIIesiècle). On notera aussi la présence d'un tabernacle du XVIesiècle[14].
Chapelle Sainte-Geneviève, au Petit-Bois: chapelle romane (ouverte un jour par an). À proximité, restes d'un château.
Le château de Vaulx (XVIIesiècle): château dominant la région. Il a remplacé vers 1634 le château du XIVesiècle. Vers 1900, le diplomate Léon Geoffray le fait agrandir et confie l'aménagement de son parc au paysagiste Achille Duchêne [15].
D'anciens moulins à eau (moulin de Vaux, moulin de Cachot). Fermes typiques.
La «Maison du sculpteur» à Charnay.
Le lavoir dans le bourg («la fontaine»).
De nombreux points de vue intéressants, notamment au soleil couchant, lorsque la lumière rasante met en exergue les formes douces du paysage, et dore la pierre jaune des fermes brionnaises.
Le nouveau château de Vaulx
chevet de l'église
Chapiteau du chœur
Lavoir dans le bourg
Mur traditionnel de limite
Sculpture ancien château de Vaulx (19e s.)
Personnalités liées à la commune
Bernard Thevenet.
Bernard Thevenet: coureur cycliste, double vainqueur du Tour de France (1975, 1977), né à Saint-Julien-de-Civry au lieu-dit le Guidon! Le Tour y est passé à l'occasion de son centenaire (2003). Le parking du village porte son nom.
Mathieu Gautheron (1830-1907), sculpteur qui a travaillé au palais royal de Madrid (et qui aurait aussi œuvré à l'Alhambra de Grenade)[16].
Charles Demôle (1828-1908), avocat, ministre des Travaux Publics, ministre de la Justice, sénateur, vice-président du Sénat, qui résidait au hameau de Mochère et est enterré au cimetière de Saint-Julien-de-Civry.
Gaston Lapalus (1910-2006), inventeur français, est né dans la commune.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Bourgogne, 3epartie: la Saône-et-Loire, CRDP Académie de Dijon, Dijon, 1991, 2e éd. (ISBN2-86621-154-5).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Les amis de passé charolais, Ton vieux pays, Le canton de Charolles dans son passé ancien et récent, J.P. Dumas, Charolles, 1985
Sa maison est visible à Charnay, hameau de Saint-Julien-de-Civry où il est né le 10 avril 1830. Source: A. Molin, Mathieu Gautheron, sculpteur brionnais, revue «Images de Saône-et-Loire» n° 36 (janvier 1978), pp. 12-13.
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