Oyé[ɔje]Écouter est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Oyé
Le Château d'Oyé.
Administration
Pays
France
Région
Bourgogne-Franche-Comté
Département
Saône-et-Loire
Arrondissement
Charolles
Intercommunalité
Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais
Maire Mandat
Dominique Zanetto 2020-2026
Code postal
71800
Code commune
71337
Démographie
Population municipale
303 hab. (2019 )
Densité
16 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 19′ 30″ nord, 4° 11′ 33″ est
Altitude
Min. 273 m Max. 497 m
Superficie
18,38 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Chauffailles
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Oyé
Géolocalisation sur la carte: France
Oyé
Géolocalisation sur la carte: Saône-et-Loire
Oyé
Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Oyé
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C'est la commune de création historique de la race bovine charolaise[1].
Géographie
Oyé fait partie du Brionnais.
Communes limitrophes
Poisson
Saint-Julien-de-Civry
Prizy
Varenne-l'Arconce
N
Amanzé
OOyéE
S
Briant
Saint-Christophe-en-Brionnais
Vareilles
Urbanisme
Typologie
Oyé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (94,7%), forêts (3,8%), zones agricoles hétérogènes (1,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Issue du mot d'origine burgonde composé de augo, « le regard » et du suffixe gallo-romain iacum, « le domaine » signifiant « (le domaine de) celui qui observe » [9].
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1993
mars 2014
Louis Mamessier
Sans étiquette
Exploitant agricole à la retraite
mars 2014
mai 2020
Claire Gaget
Sans étiquette
mai 2020
en cours
Dominique Zanetto
Sans étiquette
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 303 habitants[Note 2], en diminution de 1,62% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 050
901
1 032
1 182
1 243
1 143
1 063
1 075
1 076
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 062
982
938
912
903
949
958
939
913
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
805
766
735
575
577
558
555
507
448
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
404
387
316
270
250
285
292
293
308
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
301
303
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vue générale de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Le château de Chaumont.
Le château d'Oyé.
Château de Daron[14]. Il a été habité par Clément-Edmond Révérend Du Mesnil dans les années 1880[15]; il y est mort en 1895.
La chapelle romane de Sancenay (qui dispose d'une cloche fondue en 1821)[16].
L'église[17]. Elle est placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. Le clocher et sa base sont de style roman. Ils datent du XIIesiècle. Le reste de l'église a été édifié au XIXesiècle. L'église comporte une nef principale à trois travées et deux bas-côtés. La travée du chœur se prolonge par une abside. Le clocher comporte un seul étage de baies géminées encadrées par une double archivolte. La toiture a quatre pans repose sur une corniche ornée d'arcatures. Elle présente la particularité d'avoir conservé une cloche antérieure à la Révolution française (1654, fondeur Guillaume Clausse), pesant environ 665 kg et sonnant en mi (la seconde cloche, quant à elle, a été bénite en 1883)[18].
L'entrée du musée, rappelle qu'Oyé est le berceau de la race charolaise.
Le musée La mémoire d'Oyé, Le Bourg.
La galerie d'art expoyé, Les Rues.
Église: base du clocher.
Église: base du clocher.
Personnalités liées à la commune
François de Molière d'Essertines, écrivain, poète, romancier et traducteur, né à Oyé vers 1600 et mort à Paris en 1624. Il aurait inspiré son nom de scène à Jean-Baptiste Poquelin.
Emiland Mathieu (1702-?), emboucheur (marchand fermier) de « Chaumont » au sein de la seigneurie d'Oyé, a popularisé la race charolaise et est devenu l'un des plus grands marchands de bestiaux du Brionnais[19].
Pour approfondir
Bibliographie
Norbert Guinot, Petit glossaire d'Oyé, revue «Images de Saône-et-Loire» no97 (), pp. 8-9.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Mario Rossi - Les noms de lieux du Brionnais-Charolais, page 130.
«Collaborateurs de la quatrième année», L'Ancien Forez, , p.IV (lire en ligne[sur archive.org], consulté en ).
Père Christophe Lagrange, Histoire de cloches: l'art campanaire à partir de cloches en Saône-et-Loire, fascicule de 46 pages paru en novembre 2016.
Centre international d'Études des Patrimoines culturels (C.E.P.) "Église d'Oyé" dépliant d'information mis à disposition dans l'église; CEP Saint-Christophe-en-Brionnais
Cette cloche du milieu du XVIIe siècle a pour inscription: U IHS MARIA SOLI DEO HONOR ET GLORIA SANCTE IOANNES ORA PRONOBIS IEAN DENYS PBRE CURE DOYE 1654. Source: page consacrée aux cloches de l'église d'Oyé mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse: http://www.cloches71.com/oye-eglise.html).
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