Saint-Joseph est une commune française, de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Située au sud-est du département de la Loire, elle fait partie du canton de Rive-de-Gier et est limitrophe du Rhône. Sa superficie est de 805 ha. Les 1 928 habitants se répartissent sur le bourg principal et plusieurs hameaux et quartiers.
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Saint-Joseph | |
![]() Vue générale du bourg. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Saint-Etienne Métropole |
Maire Mandat |
Fabrice DUCRET 2020-2026 |
Code postal | 42800 |
Code commune | 42242 |
Démographie | |
Population municipale |
1 928 hab. (2019 ![]() |
Densité | 240 hab./km2 |
Population agglomération |
374 318 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 28″ nord, 4° 37′ 07″ est |
Altitude | Min. 219 m Max. 497 m |
Superficie | 8,05 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Étienne (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rive-de-Gier |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le bourg principal est situé sur un plateau qui domine la vallée du Gier, à quatre kilomètres au nord de la ville de Rive-de-Gier.
Créée en 1867, la commune a un territoire constitué de hameaux qui ont été détachés administrativement de sa voisine Saint-Martin-la-Plaine. Le village a longtemps affirmé un caractère rural qui contrastait avec la ville industrielle proche de Rive-de-Gier. Aujourd'hui, il est gagné par la rurbanisation et certains quartiers se confondent avec la commune voisine.
La commune de Saint-Joseph est située à l’extrémité nord-est de la Vallée du Gier, sur les premiers contreforts des monts du Lyonnais à environ 28 km de Saint-Étienne[1] et de 40 km de Lyon[2]. Elle est limitrophe de :
Chabanière (Rhône) |
||
Saint-Martin-la-Plaine | ![]() |
Chabanière (Rhône) |
Rive-de-Gier | Châteauneuf |
Saint-Joseph possède deux bourgs. Le premier jouxte Rive-de-Gier et est situé dans la vallée du Gier en bordure de l'A47. Le deuxième est le « cœur » du village avec un aspect plus rural, légèrement en surplomb de la vallée.
La superficie de la commune est de 8,05 km2 ; son altitude varie de 219 à 497 mètres[3].
Comme dans l'ensemble de la région lyonnaise, le climat y est de type océanique dégradé (selon les critères de la classification de Köppen). Il présente cependant un caractère continental assez marqué avec des hivers parfois rigoureux (gelées fortes et chutes de neige épisodiques) et des influences méditerranéennes avec des périodes de sécheresse estivale qui alternent avec des épisodes orageux. Le territoire de la commune, situé en bordure orientale des monts du Lyonnais, profite d'une position d' abri par rapport aux vents dominants l'ouest. Il est par contre exposé à l'affrontement des masses d'air continentales et méditerranéennes canalisées par l'encaissement des vallées de la Saône et du Rhône. Il en résulte une grande variabilité du temps qui ne permet pas aux moyennes climatiques de rendre compte de la réalité des intempéries qui s'y succèdent : orages violents et sécheresse de l'été, épisodes neigeux ou gelées succédant à un printemps précoce...
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 4 | 6 | 10 | 14 | 16 | 16 | 12 | 9 | 4 | 2 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 3 | 4,5 | 8,5 | 12,5 | 15 | 19 | 21,5 | 21,5 | 17 | 13 | 7 | 4,5 | 12,25 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 8 | 13 | 15 | 20 | 24 | 27 | 27 | 22 | 17 | 10 | 7 | 16,3 |
Précipitations (mm) | 38,2 | 34,3 | 33,1 | 59,7 | 59,5 | 50,8 | 45,3 | 50,3 | 65,2 | 82,9 | 67,8 | 43,3 | 6 304 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6 0 38,2 | 8 1 34,3 | 13 4 33,1 | 15 6 59,7 | 20 10 59,5 | 24 14 50,8 | 27 16 45,3 | 27 16 50,3 | 22 12 65,2 | 17 9 82,9 | 10 4 67,8 | 7 2 43,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Saint-Joseph | ... h/an | ... mm/an | ... j/an | ... j/an | ... j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Saint-Joseph est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[8] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,9 %), prairies (32,6 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (13 %), terres arables (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Saint-Joseph est devenue indépendante de sa voisine Saint-Martin-la-Plaine le .
En 1853, la décision de construire une église destinée à la desserte d'une nouvelle paroisse Saint-Joseph sous Saint-Martin-la-Plaine a marqué la première étape de l'autonomie. Le legs d'un habitant, Etienne Féchet, né en 1773 à la Jubilère et décédé à Paris en 1855, permit la construction d'une école dotée d'une rente annuelle de 1 000 francs. Les tensions qui opposèrent les hameaux de la nouvelle paroisse à la municipalité aboutirent par décision du préfet de la Loire à la création d'une nouvelle commune en 1867.
Saint-Joseph est l'une des 10 communes du canton de Rive-de-Gier qui totalisait 26521 habitants en 1999[Passage à actualiser]. Le canton fait partie de la Troisième circonscription de la Loire et de l'arrondissement de Saint-Étienne.
Saint-Joseph fait partie de la juridiction d’instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1896 | 1904 | Jean-Marie Deflassieux | ||
janvier 1904 | mai 1904 | Jean-Claude Fillon | ||
1904 | 1908 | Jean-Antoine Jullien | ||
1908 | 1929 | Joseph Bethenod | ||
1929 | 1944 | Antoine Bonnand | ||
1944 | 1945 | Adrien Moutet | ||
mars 1959 | 1977 | Jean Bonjour | ||
mars 1945 | 1959 | Antoine Jullien | ||
mars 1977 | 1983 | Charles Hémain | ||
mars 1983 | 1995 | Marguerite Couchoud | ||
mars 1995 | mars 2014 | Maurice Bonnand | Vice-président de Saint-Étienne Métropole | |
mars 2014 | 2020 | Marc Rosier[16] | ||
juin 2020 | En cours | Fabrice Ducret |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 1 928 habitants[Note 3], en augmentation de 0,94 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
614 | 645 | 756 | 784 | 706 | 735 | 747 | 748 | 749 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
784 | 777 | 803 | 770 | 710 | 821 | 1 059 | 1 147 | 1 144 |
1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 200 | 1 414 | 1 623 | 1 746 | 1 784 | 1 846 | 1 900 | 1 928 | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 977 hommes pour 938 femmes, soit un taux de 51,02 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,35 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,1 | 75-89 ans | 7,2 |
18,6 | 60-74 ans | 16,7 |
22,7 | 45-59 ans | 25,2 |
15,2 | 30-44 ans | 18,6 |
17,4 | 15-29 ans | 14,2 |
20,4 | 0-14 ans | 16,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,2 |
7,7 | 75-89 ans | 10,9 |
17 | 60-74 ans | 17,9 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
17,8 | 30-44 ans | 16,9 |
17,8 | 15-29 ans | 16,1 |
19,3 | 0-14 ans | 17 |
La commune relève de l'académie de Lyon. Les écoles sont gérées par l'inspection départementale de l’Éducation nationale de la Loire à Saint-Étienne.
L'enseignement primaire est assuré dans une école publique située au bourg.
Comme il n'y a pas d'établissement d'enseignement secondaire, les élèves se rendent dans les collèges ou lycées de Rive-de-Gier.
Après la traversée de Saint-Martin-la-Plaine, l'aqueduc arrive sur la commune au lieu-dit le Rieu, où l'on a découvert une pierre identique à celle de Chagnon pour rejoindre Saint-Didier-sous-Riverie près du pont du Bozançon.
C'est au début du XVIIe siècle que des sources écrites (Pierre Matthieu, historiographe du roi Henri IV) firent état de la découverte près du hameau de Bissieux, d'un caillou tout broché d'or[23]. La tradition rapporte qu'une coupe tirée de l'or de Saint-Martin-la-Plaine aurait été offerte à Marie de Médicis à l'occasion de son mariage avec Henri IV à Lyon, le . En 1625, deux actes d'un registre paroissial de Saint-Martin-la-Plaine citent un travailleur en la mine d'or et un sous prévôt de la mine d'or. S'agissant d'un gisement d'or natif superficiel, le filon fut très rapidement épuisé compte tenu du contexte géologique et des moyens techniques de l'époque. Le site probablement abandonné vers 1630 a suscité des tentatives de reprise ultérieures vouées à l'échec. Les recherches archéologiques menées ces dernières années ont permis de repérer des galeries creusées à la pointerolle selon des techniques employées aux XVIIe et XVIIIe siècles[24].
C'est en effectuant des sondages pour retrouver des traces de l'ancienne mine d'or que les géologues de la fin du XIXe siècle ont découvert sur le secteur de Bissieux des filons de Stibine ou sulfure d'antimoine. En 1911, l'ingénieur Henri Fonteilles, un des fondateurs de la Compagnie Minière lyonnaise, avait préparé un projet de reprise de l'exploitation du site de Bissieux à Saint-Joseph et de sondage à Saint-Didier-sous-Riverie, afin d'exploiter l'or et l'antimoine à l'époque de la construction de la ligne de Chemin de fer de Mornant à Rive-de-Gier. Entre 1911 et 1914, la galerie de la Combe a été creusée mais le déclenchement de la Première Guerre mondiale mit fin à la construction de la voie ferrée et à toute tentative d'exploitation commerciale du minerai malgré des tentatives de reprises jusqu'en 1920.
Plusieurs concessions minières du Bassin houiller de la Loire dont faisait partie celui de Rive-de-Gier étaient situées sur le territoire de la commune :
Elle a été construite entre 1853 et 1854 afin de desservir la nouvelle paroisse détachée de Saint-Martin-la-Plaine.
Propriété d'une association depuis 1986, la chapelle qui s'élève depuis 1890 sur le Crêt de Chagneux a été construite à la suite d'une souscription auprès des habitants de la paroisse. À l'origine les habitants souhaitaient édifier une statue de la Vierge. Les sommes récoltées ont permis de construire un bâtiment en pierre de taille.
La vie de la commune est animée par 16 associations qui œuvrent dans les domaines du sport, de la culture et des loisirs, de la vie sociale.
Les associations de la commune de Saint-Joseph disposent pour leurs activités de plusieurs sites à vocation culturelle ou sportive.
Les associations de Saint-Joseph présentent de multiples centres d'intérêt[Lesquels ?].
est animée par le Cercle culturel,
Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Saint-Joseph, excepté le bulletin municipal édité par la mairie : Saint-Jo info
Le principal journal régional est le quotidien Le Progrès[28] qui paraît dans le département de la Loire sous le titre La Tribune-Le Progrès ; l'édition Gier-Pilat traite régulièrement de Saint-Joseph dans les pages locales. Deux hebdomadaires régionaux La Gazette de la Loire et L'Essor[29] traitent ponctuellement de l'actualité de la commune. L'actualité de la commune est également couverte par le quotidien en ligne Zoom 42[30]. Située face à l'émetteur du Pilat situé au sommet du Crêt de l'Œillon, la commune capte les décrochages régionaux de France 3 Rhône Alpes Auvergne mais ne reçoit pas les émissions de la chaîne locale TL7 Télévision Loire 7[31].
Les pratiquants du culte catholique disposent de deux lieux de culte : l'église paroissiale et la chapelle de Chagneux. Saint-Joseph relève de la paroisse catholique de Sainte-Marie-Madeleine en Gier qui est une subdivision du diocèse de Saint-Étienne, lequel relève de la Province ecclésiastique de Lyon.
La mosquée la plus proche se trouve à Rive-de-Gier.
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