Saint-Jean-de-la-Léqueraye (ou Lecqueraye) est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Depuis le , elle est une commune déléguée du Mesnil-Saint-Jean.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Eure.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Jean-de-la-Léqueraye est une ancienne commune du Nord-Ouest du département de l'Eure. Elle se situe dans la région du Vièvre, à l'écart de la route reliant Saint-Georges-du-Vièvre à Lieurey et au sud du Mont Roty, le plus haut sommet du Nord-Ouest du département (191 mètres). La commune se trouve au cœur de la région naturelle du Lieuvin, sur la ligne de crête entre Saint-Georges-du-Vièvre et Lieurey qui sépare les régions semi-bocagères du sud et les régions bocagères du nord[1]. À vol d'oiseau, le bourg est à 15 km au nord de Bernay[2], à 15 km au sud de Pont-Audemer[3], à 45 km au sud-ouest de Rouen[4] et à 48,5 km au nord-ouest d'Évreux[5].
Communes limitrophes de Saint-Jean-de-la-Léqueraye[6]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lascheria et Laschereia au XIIIesiècle (cartulaire de Préaux); Lescheria, Lalescreia, Eslescreia et Lesquereia en 1222 (cartulaire de Beaumont)[8]; Lecteria, S. Joannes de Leschereia, Lesquereya (cartulaire de Lisieux) et Saint Jean de la Lesqueraie vers 1376 (terrier de la Poterie-Mathieu)[9].
L'hagiotoponyme Saint-Jean fait allusion à l'église paroissiale de Saint-Jean-de-la-Léqueraye détruite [10].
Ces formes sont probablement à rapprocher de leschère, en langue d'oïl prairie marécageuse[8]. Sans doute un lieu de défrichement de la forêt du Vièvre, divisé en parcelles.
Histoire
Sa paroisse dépendait des chanoines de Lisieux. Des titres brûlés lors de la Révolution constataient qu’elle existait déjà en 1001. A la fin de l'ancien régime, elle rapportait la somme annuelle de 4000 livres (pouillé de Lisieux, 1766). L'église a disparu dans un incendie[11]; dès le XIXesiècle, l'activité paroissiale s'est transférée au clocher voisin de Saint-Georges-du-Mesnil avant d'intégrer, à une date récente, le groupement paroissial Montgeoly (Montfort, Saint-Georges-du-Vièvre, Lieurey).
L'activité traditionnelle a été pendant des siècles concentrée autour d'unités artisanales et domestiques de tissage, de lin notamment, pour les besoins d'habillement et de fournitures maritimes (voiles).
L'exploitation de marnières, nombreuses sur le territoire de la commune, a été une source de revenus complémentaires soumis en principe à l'obligation de déclaration au XIXesiècle.
L'émigration vers les centres urbains au XXesiècle a fait très fortement diminuer la population de résidents permanents.
De grandes unités d'exploitation agricole et d'élevage sont désormais en place tandis qu'une part significative de l'habitat est représentée par des résidences secondaires.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2016, la commune comptait 63 habitants[Note 1], en augmentation de 21,15% par rapport à 2010 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
400
475
349
399
421
399
381
366
353
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
329
321
330
299
250
253
232
185
156
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
143
130
114
104
105
95
97
109
114
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
95
71
57
51
37
46
48
48
59
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
-
-
-
-
-
-
-
-
63
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Colombier du Bois Louvet.
Plusieurs monuments sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel:
un manoir du XVIIesiècle au lieu-dit l'Audière[18];
un manoir des XVIIeetXVIIIesiècles au lieu-dit le Bois Louvet[19], où subsiste, notamment, un colombier de fief de haubert construit au XVIIesiècle;
deux fermes: l'une du XIXesiècle au lieu-dit le Buet[20], l'autre du XVIIesiècle au lieu-dit l'Audière[21].
Patrimoine naturel
ZNIEFF de type 2
La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[22].
Activités
Le GAEC de la Ferme Louvet, fabricant de glaces au lait de ferme, se trouve dans la commune. Des visites sont organisées.
L'association Elisâne a lancé « A pieds d'ânes », activité proposant des visites nature et découverte, pédestres pour les adultes, accompagnant les enfants à dos d'âne. Des visites des petits sentiers, forêts, sous-bois font découvrir un patrimoine unique aux visiteurs.
Personnalités liées à la commune
Richard de la Lecqueraye, prêtre, paye en 1193 au trésor royal une participation pour la rançon de Richard Cœur de Lion.
Guérin de Glapion ayant pris parti pour Philippe-Auguste contre Jean Sans Terre, roi d’Angleterre, celui-ci confisque en 1203 ses fiefs de Courtonne et de la Lecqueraye pour les donner à l’évêque de Lisieux.
Jean Le Mercier, âgé de 27 ans, serrurier, demeurant à Saint-Jean-de-la-Léqueraye, près de Pont-Audemer, condamné pour avoir occis dans un cabaret à Saint-Martin-Saint-Firmin du Vièvre le sieur Des Mouceaux dit La Coudraie, huissier, lors d'un combat avec des sergents à la suite d'une rixe sur le chemin revenant de la Couture, lève la fierte (châsse de Saint Romain) en 1671.
Bibliographie
Amable Floquet, greffier à la cour royale de Rouen. Histoire du privilège de Saint Romain, gravures d'Espérance Langlois, Rouen, Le Grand, 1833, deux volumes. Lire en ligne sur Wikisource. Le second volume contient un inventaire de ceux qui ont levé la châsse, et leur cause: voir page 486.
Voir aussi
Liste des communes de l'Eure
Notes et références
Notes
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2018, date de référence statistique: 1erjanvier2016.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии