Saint-Hilaire-de-la-Noaille est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Hilaire-de-la-Noaille | |
La mairie (fév. 2010) | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Réolais en Sud Gironde |
Maire Mandat |
Didier Lecourt 2020-2026 |
Code postal | 33190 |
Code commune | 33418 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Hilairois |
Population municipale |
375 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 36′ 07″ nord, 0° 00′ 09″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 130 m |
Superficie | 11,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Réole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.sainthilairedelanoaille.fr |
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Bordée au nord par le Dropt, la commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 64 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 24 km à l'est-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5 km au nord-est de La Réole, chef-lieu de canton[1].
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Les communes limitrophes en sont Roquebrune au nord-est, Fossès-et-Baleyssac à l'est, Mongauzy au sud-est sur moins d'un km, Montagoudin au sud, La Réole au sud-ouest, Saint-Sève à l'ouest et Loubens au nord-ouest sur moins de deux km.
Loubens | Roquebrune | |
Saint-Sève | ![]() |
Fossès-et-Baleyssac |
La Réole | Montagoudin | Mongauzy |
La principale voie de communication routière traversant la commune, entre bourg et église, est la route départementale D668, ancienne route nationale 668 qui relie La Réole au sud-ouest à Monségur au nord-est via Roquebrune ; la route départementale D129 traverse également le bourg, menant à Saint-Sève au nord-ouest et vers Fossès-et-Baleyssac et Montagoudin au sud-est.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 4, dit de La Réole, distant de 13 km par la route vers le sud-sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 31 km vers le sud-sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 45 km vers le nord-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 5,5 km par la route vers le sud-ouest, de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauveterre-de-Guyenne », sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 47 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Hilaire-de-la-Noaille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Réole, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,2 %), forêts (23,2 %), cultures permanentes (15,2 %), prairies (12,1 %), terres arables (1,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-de-la-Noaille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 176 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 176 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999, 2000 et 2009, par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le nom de la commune vient du saint éponyme, évêque de Poitiers vers 350, très populaire dans la région, et du latin novalia, qui désigne une « terre nouvellement défrichée », évoquant l’action menée par les moines bénédictins de La Réole aux Xe et XIe siècles[24].
En gascon, le nom de la commune est Sent Ilari de la Noalha.
Les habitants sont appelés les Saint-Hilairois[25].
À la Révolution, la paroisse Saint-Hilaire-de-la-Noaille forme la commune de Saint-Hilaire-de-la-Noaille[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1990 | mars 2014 | Louis Négro | ||
mars 2014 | En cours | Didier Lecourt | Contremaître | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , la communauté de communes du Réolais ayant été supprimée, la commune de Saint-Hilaire-de-la-Noaille s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Réolais en Sud Gironde siégeant à La Réole.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 375 habitants[Note 7], en diminution de 1,06 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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516 | 487 | 483 | 478 | 424 | 442 | 426 | 410 | 407 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 405 | 392 | 389 | 356 | 363 | 342 | 326 | 342 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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353 | 362 | 393 | 340 | 381 | 357 | 406 | 392 | 397 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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329 | 316 | 296 | 271 | 291 | 305 | 355 | 362 | 374 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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381 | 375 | - | - | - | - | - | - | - |
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