Saint-Geniès-de-Comolas [sɛ̃ ʒənjɛs də kɔmɔlas] est une commune française située dans le département du Gard et la région Occitanie.
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Saint-Geniès-de-Comolas | |
Hôtel de ville et église | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Olivier Jouve 2020-2026 |
Code postal | 30150 |
Code commune | 30254 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Genièrois |
Population municipale |
1 997 hab. (2019 ![]() |
Densité | 242 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 04′ 00″ nord, 4° 43′ 21″ est |
Altitude | 45 m Min. 25 m Max. 176 m |
Superficie | 8,26 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Laurent-des-Arbres (banlieue) |
Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roquemaure |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | st-genies-de-comolas.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Nizon.
Saint-Geniès-de-Comolas est une commune urbaine qui compte 1 997 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Laurent-des-Arbres et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Saint-Geniérois ou Saint-Geniéroises.
Commune du Rhône gardois, Saint-Geniès-de-Comolas est située dans l'arrière pays Avignonais à proximité du vignoble de Tavel et du Rhône. Elle est limitrophe de Saint-Laurent-des-Arbres à l'ouest, Laudun-l'Ardoise au nord, Montfaucon au nord-est, Roquemaure au sud-est.
Elle est desservie par la route nationale RN580 (devenue RD980) qui relie Avignon à Bagnols-sur-Cèze et par la route départementale RD101 qui relie Saint-Laurent-des-Arbres à Roquemaure. Nîmes se trouve à 40 km, Avignon à 20 km.
La commune s'étend sur des coteaux arborés ou cultivés (vigne).
Le climat de la commune est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :
Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[1].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,6 |
Température moyenne (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 24 | 24 | 19,5 | 15,5 | 8,5 | 7,5 | 14,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,75 |
dont pluie (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 47,5 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,6 | 52,8 | 34 | 465,4 |
Un épisode méditerranéen est un terme de météorologie qui désigne un phénomène produisant de très fortes pluies sur les reliefs du pourtour méditerranéen. Des flux d'air chaud, chargé d'humidité et remontant de la Méditerranée, provoquent de violents orages principalement sur les reliefs exposés au sud. Ils se produisent le plus souvent en automne, période où la mer Méditerranée est la plus chaude. Les exemples les plus récents sont l'inondation de Nîmes en 1988, les fortes pluies sur les départements du Gard en [2].
Un orage cévenol constitue un cas particulier de l'épisode méditerranéen. Il désigne un type particulier de pluie qui affecte principalement les Cévennes et le piémont cévenol. Les principaux départements affectés par ces pluies sont ceux ayant une partie de leur territoire dans les Cévennes : l'Ardèche, le Gard. Ces épisodes violents provoquent souvent de graves inondations. Ces orages violents se caractérisent par l'accumulation de masses nuageuses en provenance du golfe du Lion, provoquant dans un premier temps des pluies sur les massifs qui finissent par s'étaler en général jusqu'en plaine. Un épisode cévenol se déroule normalement sur plusieurs jours et donne en moyenne des quantités d'eau comprises entre 200 et 400 mm plus rarement jusqu'à 600 ou 700 mm au cours d'épisodes vraiment intenses[3].
Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le (et 39,8 °C le ) et −12,8 °C le .
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[4]. Le tableau suivant indique les différentes vitesse du mistral enregistrées dans le sud de la vallée du Rhône et à sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras[5].
Mistral. | Jan. | Fev. | Mars. | Avril. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Dec. |
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Vitesse maximale relevée sur le mois | 96 km/h | 97 km/h | 112 km/h | 97 km/h | 94 km/h | 100 km/h | 90 km/h | 90 km/h | 90 km/h | 87 km/h | 91 km/h | 118 km/h |
Tendance : jours avec une vitesse > 16 m/s (58 km/h) |
-- | +++ | --- | ++++ | ++++ | = | = | ++++ | + | --- | = | ++ |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[6],[7],[8].
Saint-Geniès-de-Comolas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[I 1],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-des-Arbres, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 5 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (70,2 %), zones urbanisées (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), forêts (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Geniès-de-Comolas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[14]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[15],[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1993, 2002, 2003, 2004 et 2008[17],[12].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[18]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 761 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 761 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés d'iode[22].
Plusieurs sites Gallo-Romains mis en évidence par le Groupe Archéologique de la Vallée de la Tave, (Garrigue, Treille, Moras, Nison, Trimaille, Les Euzières, Roqueplane, grotte de l'amphithéatre, grotte du Lierre), Avec tegulas, imbrices, dolia, sigillée sud gauloise, céramique non tournée, amphores italiques, plusieurs tombes à inhumations, céramique kaolinitique réductrice (formes Cathma 6 et 7) céramiques non tournées, amphores étrusques.
Saint Geniès, en Languedoc faisait partie de l'enclave de la Provence, l'église et le château de Saint Génies appartenaient à la mense épiscopale d'Avignon, en vertu d'une donation faite à l'évêque Fulcherius en 911 par Louis III l'Aveugle, roi et empereur d'Italie.
Durant les guerres et les incursions des Grandes Compagnies, l'église avait été transformée en forteresse, dans l'enceinte même du château, par le Pape Jean XXII (1317).
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Montclos et de Mont-Comolas[23].
Le nom vient probablement de Saint Geniès qui fut décapité près d'Arles pour avoir refusé de transcrire l'Edit de persécution des chrétiens de l'empereur Dioclétien en 303. Le nom de Comolas pourrait provenir du latin cumulus (tas, colline), en raison de la présence de quelques collines et d'une longue barre de pierres appelé «montagne» et qui culmine à 176 mètres d'altitude.
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Blason | D'hermine au chef losangé d'argent et d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Armand Lacroix | ||
mars 1989 | mars 2001 | Maurice Chaussy | Apparenté PCF | |
mars 2001 | mars 2008 | Gérard Garcia | DVG | |
mars 2008 | en cours | Olivier Jouve[24] | UMP-LR | Fonctionnaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 1 997 habitants[Note 3], en augmentation de 7,14 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
637 | 630 | 688 | 823 | 840 | 845 | 870 | 892 | 870 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
870 | 914 | 858 | 780 | 745 | 743 | 723 | 713 | 703 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
651 | 676 | 634 | 589 | 564 | 575 | 591 | 520 | 508 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
896 | 990 | 1 040 | 1 139 | 1 413 | 1 582 | 1 788 | 1 821 | 1 843 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 874 | 1 997 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 793 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 1 987 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 980 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8 % | 11,7 % | 9,6 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 271 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 5],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 175 emplois en 2018, contre 177 en 2013 et 175 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 876, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63 %[I 13].
Sur ces 876 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 121 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
112 établissements[Note 6] sont implantés à Saint-Geniès-de-Comolas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 112 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 9 | 8 % | (7,9 %) |
Construction | 33 | 29,5 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 25 | 22,3 % | (30 %) |
Information et communication | 6 | 5,4 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 3 | 2,7 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 14 | 12,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 13 | 11,6 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 8 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,5 % du nombre total d'établissements de la commune (33 sur les 112 entreprises implantées à Saint-Geniès-de-Comolas), contre 15,5 % au niveau départemental[I 17].
Après la crise du phylloxéra, Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en 1925, de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche du Rhône le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac en appellation d’origine contrôlée (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.
Le projet se concrétisa après la seconde guerre. Le , l’appellation fit l’objet d’une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d’Uzès. Après deux années d’enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.) les experts de l’INAO achevèrent la délimitation de l’aire d’appellation sur les communes de Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Geniès-de-Comolas. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l’AOC Lirac définie par le décret du . La nouvelle appellation devenait le premier cru des côtes-du-rhône à produire des vins de trois couleurs : rouge, rosé, blanc.
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 58 | 43 | 31 | 7 |
SAU[Note 8] (ha) | 587 | 453 | 367 | 87 |
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (58 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 87 ha[30],[Carte 5],[Carte 6].
L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le [31]
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[31],[32].
Saint-Geniès-de-Comolas est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[37].
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