Saint-Genest-sur-Roselle est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Haute-Vienne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Genest-sur-Roselle | |
![]() La mairie de Saint-Genest-sur-Roselle. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne |
Maire Mandat |
Jacqueline Lhomme-Léoment 2020-2026 |
Code postal | 87260 |
Code commune | 87144 |
Démographie | |
Population municipale |
518 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 14″ nord, 1° 25′ 37″ est |
Altitude | Min. 270 m Max. 421 m |
Superficie | 19,22 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Condat-sur-Vienne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Paul | ||
Saint-Hilaire-Bonneval | ![]() |
Saint-Bonnet-Briance |
Vicq-sur-Breuilh | Glanges |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pierre-Buffière », sur la commune de Pierre-Buffière, mise en service en 1996[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 010 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 21 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Genest-sur-Roselle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), forêts (13,3 %), terres arables (2,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Genest-sur-Roselle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 44,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Genest-sur-Roselle est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Sans-Préjugé[26].
En occitan, la commune s'appelle Sent Giniés.
En 1600, on la retrouve sous le nom de Saint-Genyeix, on y trouvait 180 feux (environ 700 habitants). L'agriculture y dominait, on y cultivait le froment, le seigle, la vigne et les châtaigneraies. Les seigneurs possédant la commune étaient messieurs de Sauveboeuf de Pierre-Buffière, l’évêque et les jésuites de Limoges ainsi que le seigneur de Valage.
En 1700, la famille Bégougne était la famille la plus importante de la commune, les villages de Fardissoux, Juniac et la Pauserie lui appartenaient. Les Bégougne étaient originaires de Roziers Saint Georges, qu'ils quittèrent en 1620. Jean Bégougne de Juniac fut gendarme dans la garde royale en 1772, devint colonel du premier hussard, puis baron de l'Empire en 1809. Son frère Paul-Étienne fut maire de Saint-Genest et bâtit la maison neuve de Juniac à la fin du XVIIIe siècle. Mais les Bégougne sont surtout des membres du clergé : Jean Bégougne fut curé de Saint-Genest, emprisonné durant la terreur, remis en liberté, il reprit sa charge et mourut en 1823.
Au début de la Révolution, le Limousin était la province la plus pauvre de France, la Haute-Vienne était divisée en deux. Le Nord, plus riche et plus ouverte, voyait partir nombre de ses enfants vers d'autre provinces où ils exerçaient trois ou quatre mois par an les métiers de scieur de long ou de maçon. Le Sud, plus pauvre, vivait pratiquement en autarcie.
En 1789, on y trouvait environ 690 habitants, répartis dans ce qui est encore le territoire communal. Les artisans étaient nombreux, au bourg il y avait trois aubergistes et un cabaretier, un maçon, Martial DUBOIS. Dans les villages, on trouvait notamment Guillaume Sarre maçon à Maraval, Léonard Pauliac charpentier et Joseph Faure meunier à Teignac. Léonard Faure charpentier aux maisons neuves. Il y avait aussi des tisserands qui travaillaient le chanvre, des bouviers qui transportaient les grains, des charrons, des taillandiers qui fabriquaient les outils agricoles et des forgerons.
Catherine Filhoulaud était l'accoucheuse de la commune, Gay-Delage en était le curé. Le doyen de Saint-Genest était Léonard Fauché du bourg, âgé de 73 ans. Les vieux avaient une importance particulière surtout pendant les réquisitions militaires, nombreuses en 1792 et 1793. En effet quand un jeune de la commune ne savait pas la date exacte de sa naissance, importante pour le recensement militaire, le maire faisait appeler les trois plus anciens qui se concertaient et déterminaient l'âge du futur volontaire. Les noms de familles les plus fréquents étaient : Fauché, Duché, Dubois, Faure, Demars et Sarre.
Le tout premier maire de Saint-Genest fut Pierre Lalet. Pardou Lagrange, propriétaire à la Nadalie, fut le premier agent national nommé par le district.
En 1793, c'est Léonard Sarre, propriétaire au Pouyol, qui remplaça Pierre Lalet à la tête de la commune. Sarre est une figure marquante de Saint-Genest, il donna à la commune une véritable impulsion révolutionnaire, son anticléricalisme radical lui attira les foudres des curés et d'une certaine partie de la population. Les officiers municipaux était : Pierre Faure, Pierre Blanchon, Jean Narbonne, Pierre Fauché dit Broque, Pierre Chabrié, Pierre Mandeix et Guillaume Roux dit Belliqué. C'est en 1793 que commence le registre municipal (il en existait un avant mais il a été égaré).
La Terreur instituée par Robespierre en septembre sera relayée par l'administration jusque dans les plus petits villages, Les églises furent fermées et rebaptisées Temples de la raison et devaient servir la cause de la Révolution. Les biens du clergé deviennent biens nationaux. Ainsi, la prairie située devant l'église fut vendue et l'argent de cette vente renfloua les caisses de la commune. Le presbytère devint maison commune, siège du corps municipal et de toutes les réunions publiques. On y emprisonna même des réfractaires et on y brûla des faux assignats. Malgré la vente des biens du clergé, la commune demeura très pauvre. L'agriculture subit les caprices de la météo. En , un « affreux ouragan », terme emprunté au registre municipal, frappa la commune. L'année suivante, un orage de grêle détruisit les récoltes. Six commissaires, nommés par le maire évaluèrent les pertes à plus de 600 livres. On peut lire dans leurs conclusions, que la moitié des récoltes de blé noir, de chanvre et quelques arbres fruitiers furent détruits.au printemps suivant, une terrible sécheresse emporte les épis qui avaient résisté à la grêle. Face à cette catastrophe, le maire prit des mesures importantes, il interdit aux aubergistes de donner du pain aux habitants de la commune afin de garder ce pain pour les étrangers de passage. Il décida aussi de vendre du bois communal qui servit à la construction de bateaux dans le port de Rochefort.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1989 | Danielle Rigout | ADS | ||
mars 2001 | mars 2008 | Marcel Gaguet | SE | |
mars 2008 | juin 2020 | Jean-François Ducher[27] | ||
juillet 2020 | En cours | Jacqueline Lhomme-Léoment | ADS | Conseillère départementale du Canton d'Eymoutiers depuis 2015 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2019, la commune comptait 518 habitants[Note 9], en augmentation de 4,23 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
656 | 719 | 678 | 768 | 706 | 728 | 707 | 746 | 713 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
702 | 658 | 703 | 691 | 642 | 668 | 664 | 744 | 681 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
667 | 650 | 635 | 619 | 587 | 559 | 544 | 517 | 506 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | 427 | 346 | 361 | 393 | 385 | 411 | 423 | 464 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
509 | 518 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de Saint-Genest n'a cessé de décroître, au XVIIIe siècle on y trouvait 1 300 hab., en 1680 il y avait 700 hab., en 1789 il y avait 690 hab., un peu moins de 400 habit. en 2000 et aujourd'hui on y trouve un peu moins de 500 habitants.
L'église.
Saint patron : saint Genest, martyr fêté le .
Saint-Genest possède une des 18 églises fortifiées du Limousin. Église romane au portail de style limousin et au clocher carré à éléments de fortification. Son style indique le XIIe siècle. Nef de trois travées terminées par le chœur formé d'une travée et d'une abside demi circulaire.
Marcel Rigout est inhumé, dans le cimetière de Saint-Genest-sur-Roselle.
Sur les autres projets Wikimedia :