Glanges (Glanjas en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Située à 25 km au sud de Limoges et à 5 km de l'axe A20 Brive-Limoges, Glanges est une petite commune d'environ 500 habitants répartis sur 2 300 ha et 32 hameaux situés à une altitude moyenne de 445 m.
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Glanges | |
L'église. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne |
Maire Mandat |
Émilie Gillet 2020-2026 |
Code postal | 87380 |
Code commune | 87072 |
Démographie | |
Population municipale |
507 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 40′ 16″ nord, 1° 27′ 14″ est |
Altitude | Min. 290 m Max. 456 m |
Superficie | 22,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Eymoutiers |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Glanges a une superficie de 22,9 km2. La plus grande ville la plus proche est Limoges, qui est située à 20 km au nord-ouest.
Glanges est traversée par la rivière la Briance.
Saint-Genest-sur-Roselle | Saint-Bonnet-Briance | Linards (par un quadripoint) |
Vicq-sur-Breuilh | ![]() |
Saint-Méard |
Saint-Germain-les-Belles | Saint-Vitte-sur-Briance |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Germain Bell », sur la commune de Saint-Germain-les-Belles, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 138,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 25 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Glanges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,6 %), forêts (21,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), terres arables (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Glanges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 63,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Glanges est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2020 | Pierre Carpe[27] | PS | |
mars 2020 | En cours | Émilie Gillet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 507 habitants[Note 9], en diminution de 1,74 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 194 | 1 282 | 1 248 | 1 212 | 1 173 | 1 230 | 1 320 | 1 314 | 1 266 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 216 | 1 200 | 1 140 | 1 149 | 1 136 | 1 141 | 1 156 | 1 132 | 1 140 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 151 | 1 171 | 1 109 | 962 | 928 | 907 | 854 | 841 | 751 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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654 | 573 | 489 | 440 | 426 | 424 | 491 | 510 | 516 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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510 | 507 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Glanges des XIe et XIIe siècles présente des vestiges médiévaux sculptés, notamment un grand nombre de pierres tombales au sol et ses modillons près des toits. L’église abrite de vénérables reliques de Saint Étienne de Muret, ermite à l’origine de l’ordre de Grandmont et de deux compagnes de Sainte Ursule, provenant justement de l'Abbaye de Grandmont. Une église du XIXe siècle avec de nombreuses manifestations religieuses, accueillant la salle polyvalente mise à la disposition des habitants pour tenir des événements festifs.
Sur la place de l’église, la bascule de Glanges qui permettait de déterminer le poids des animaux des exploitants agricoles tels que des porcs, vaches ou tout autre objet (charrettes, sacs de blé, le foin en boule, la ferraille) pour ensuite les vendre à un prix en fonction de leur masse
En face de la bascule, la maison Montentin, souvent appelée « Mirabeau », a été rénovée par la municipalité. Construite probablement au XVIe siècle, cette maison a peut-être abrité des responsables de l’exploitation des mines de plomb de Ciboeuf et de Javaudoux, au service du marquis de Mirabeau qui en avait la concession. Le rez-de-chaussée est utilisé par la garderie scolaire, l’agence postale communale et la bibliothèque, qui est en réseau avec la médiathèque intercommunale « du Père Castor ».
Devant la maison Montentin, se trouve une énorme pierre en serpentine taillée, qui, avant de devenir support de croix, avait place dans un centre gallo-romain.
Dans les villages, on trouve des puits rénovés, ainsi qu’aux carrefours des routes de nombreuses croix, toutes différentes les unes des autres.
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