Pierre-Buffière, Pèirabufièira en occitan est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Pierre-Buffière | |
L'église Sainte-Croix-Saint-Côme-et-Saint-Damien. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne (siège) |
Maire Mandat |
Stéphane Patier 2020-2026 |
Code postal | 87260 |
Code commune | 87119 |
Démographie | |
Gentilé | Pierre-Buffiérois |
Population municipale |
1 161 hab. (2019 ![]() |
Densité | 202 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 41′ 41″ nord, 1° 21′ 33″ est |
Altitude | Min. 240 m Max. 374 m |
Superficie | 5,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Condat-sur-Vienne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | pierre-buffiere.com |
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La commune de Pierre-Buffière est labellisée Village étape depuis 1999.
Ses habitants sont appelés les Pierre-Buffiérois[1].
Pierre-Buffière est située sur les bords de la Briance, un affluent de la Vienne, et sur l'axe routier historique Paris - Toulouse.
Cette situation a longtemps fait de la ville l'un des plus gros points noirs du réseau routier français. Jusqu'à la fin des années 1970, la nationale 20 traversait Pierre-Buffière depuis Limoges via une descente en lacets (aujourd'hui D 420) dans la vallée de la Briance, un étroit pont au-dessus de la ligne SNCF Paris-Toulouse, puis la traversée du bourg dont les rues étroites étaient limitées à 30 km/h. Les camions se succédaient à un rythme incessant et les retenues de plusieurs kilomètres étaient monnaie courante.
En 1976, l'État décida la construction d'une déviation à 2x2 voies d'environ 15 km, destinée à terme à faire partie de l'autoroute A20. Ce tronçon, nécessitant la construction de deux viaducs d'importance sur la Briance et le Blanzou fut inauguré le [2] et fit enfin disparaître ce bouchon notoire.
Saint-Hilaire-Bonneval | ||
![]() |
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Saint-Jean-Ligoure | Vicq-sur-Breuilh |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1996 à 2019 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,7 | 2,6 | 4,6 | 8,2 | 11,3 | 12,5 | 12,3 | 8,9 | 7,5 | 3,3 | 0,8 | 6,1 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,2 | 7,9 | 10,2 | 14,2 | 17,6 | 18,9 | 18,8 | 15,3 | 12,5 | 7,1 | 4,4 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9,7 | 13,2 | 15,8 | 20,1 | 24 | 25,3 | 25,3 | 21,7 | 17,4 | 10,9 | 8,1 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,1 13.01.03 |
−18,1 06.02.12 |
−13,5 01.03.05 |
−4,2 17.04.12 |
−2,4 08.05.97 |
2 04.06.01 |
4,1 17.07.00 |
1,9 29.08.98 |
−0,9 25.09.02 |
−7,1 30.10.97 |
−11,2 24.11.98 |
−13 24.12.01 |
−18,1 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,1 05.01.99 |
22,5 15.02.98 |
25,5 19.03.05 |
28,4 30.04.05 |
30,7 30.05.01 |
36,5 30.06.15 |
38,7 16.07.15 |
39,2 12.08.03 |
33,5 12.09.16 |
28 12.10.01 |
23,8 07.11.15 |
18,6 17.12.15 |
39,2 2003 |
Précipitations (mm) | 80,3 | 66,2 | 79,8 | 105,7 | 98,8 | 79,2 | 71,6 | 76 | 62,9 | 85,1 | 115 | 89,4 | 1 010 |
Pierre-Buffière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,2 %), forêts (20,7 %), zones urbanisées (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), terres arables (9,6 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Pierre-Buffière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 19,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le nom du site, peiro bufièira, signifie "rocher éventé".
Le village est à l'origine un éperon rocheux qui fut fortifié au Moyen Âge.
Au XIe siècle le Cartulaire de Solignac y mentionne un castrum (village fortifié) et un castellum (château). Ce château du XIe siècle, appelé plus tard le bas-château, occupait l'espace compris entre la D420 et la rue Saint-Côme. C'est à l'intérieur de ce château que se trouvait la petite église Saint-Côme et Saint-Damien. Le village fortifié s'étendait au sud-est jusqu'à la rue des Remparts, ainsi nommée car elle suit le tracé d'un rempart qu'on voyait encore au XVIIIe siècle. L'église Sainte-Croix se trouvait à l'extérieur, dominant l'ensemble.
Cette église, à l'origine romane, a été construite au XIe siècle par Goscelin, seigneur de Pierre-Buffière. Ce dernier s'est trouvé en conflit en 1061 avec son suzerain le vicomte de Limoges, et le différend fut arbitré par l'Abbaye de Solignac. En remerciement l'église alors consacrée au Christ, à sa Croix et à la Vierge fut offerte à l'abbaye.
Au XIIIe siècle le village s'est étendu vers l'est sur le terrain plus élevé autour de l'église Sainte Croix. C'était une petite ville fortifiée peuplée notamment de commerçants bénéficiant de franchises et siège d'une baronnie. Le bas-château disparut sans doute alors, sauf l'église Saint-Côme et Saint-Damien qui devint église paroissiale au XVe s. Vendue comme bien national à la Révolution elle a aujourd'hui disparu.
Au XVIe siècle les barons de Pierre-Buffière ont adhéré à la Réforme et ont fait partie des chefs du parti huguenot en Limousin. Les guerres de religion ont ruiné la famille qui s'est éteinte dans la première moitié du XVIIe siècle.
Peut-être est-ce un de ces huguenots qui a rapporté à Henri Estienne un sermon fameux du curé de Pierre-Buffière, digne du Curé de Cucugnan d'Alphonse Daudet : " Ce bon personnage, pour mieux exhorter ses parrociens à bien vivre, leur dict entr'autres choses, Quand le jour du jugement sera venu, Dieu voudra que je lui rende compte de vous autres, & m'appellera, Curé de Pierrebuffiere, qu'as-tu faict de tes brebis? Et moy mot. Or dit-il ceci par trois fois, se cachant en la chaire chasque fois qu'il disoit, Et moy mot. Mais puis il leva la teste, & vint à dire, Je scay bien que je luy respondray, Bestes vous me les avez baillees, bestes je vous les ren. Vray est que ceci ne peut avoir telle grace ainsi traduit, qu'il a en sa propre langue, assavoir estant couché en nayf atticismes Limosins : & pourtant je me suis faict bailler par un du lieu l'original, qui est tel, Quan se vendro lo iour deu iugamen, Dieu me demandaro que you ly rendo comte de vous autre. & me apelaro, Chapelo de Peyrebufieyro, en qual eytat son ta olia? Et you ny mot. Et eu mapelaro enquero, & diro, Chapelo de Peyrebufieyro, en qual eytat son ta olia? Et you ny mot. Et enquero eu me diro, Chapelo de Peyrebufieyro, en qual eytat son ta olia? Iusque à tre viage. Et you ly respondray, Seigne, beytia la ma beylada, & beytia la te rendi." (Henri Estienne II, L' Introduction au traité de la conformité des merueilles anciennes avec les modernes, ou Traité preparatif à l'Apologie pour Herodote, Anvers (Henrich Wandellin) 1567, p. 400)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Alain Chamaud | DVD | |
avril 2008 | En cours (au avril 2014) |
Stéphane Patier[22] | DVG | Dentiste |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 1 161 habitants[Note 7], en diminution de 0,17 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 733 | 723 | 704 | 1 040 | 1 151 | 1 012 | 1 164 | 1 096 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 120 | 1 038 | 936 | 880 | 920 | 921 | 978 | 1 331 | 957 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
953 | 971 | 1 012 | 925 | 979 | 948 | 950 | 982 | 1 003 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 118 | 1 237 | 1 237 | 1 156 | 1 066 | 1 106 | 1 128 | 1 131 | 1 163 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 157 | 1 161 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune de Pierre-Buffière[30] se blasonnent ainsi :
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