Saint-Gaudéric Écouter est une commune française, située dans l'ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Saint-Gaudéric | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère |
Maire Mandat |
Jean-Claude Marty 2020-2026 |
Code postal | 11270 |
Code commune | 11343 |
Démographie | |
Gentilé | Galdriciens |
Population municipale |
120 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 07′ 48″ nord, 1° 56′ 50″ est |
Altitude | Min. 318 m Max. 451 m |
Superficie | 11,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de la Piège au Razès |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Vixiège, le ruisseau de Pech d'Acou, le ruisseau de Malgoude et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Gaudéric est une commune rurale qui compte 120 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 309 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Saint-Gaudéricois ou Saint-Gaudéricoises.
La commune de Saint-Gaudéric se situe dans le canton de Fanjeaux, au nord-ouest du département de l'Aude, à proximité de Mirepoix au sud-ouest et de Fanjeaux au nord-est. Elle est frontalière avec le département de l'Ariège.
Plavilla | Saint-Julien-de-Briola | Orsans |
Sainte-Foi (Ariège) |
![]() |
Hounoux |
Malegoude (Ariège) |
Seignalens | Escueillens-et-Saint-Just-de-Belengard |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Vixiège, le ruisseau de Pech d'Acou, le ruisseau de Malgoude, le ruisseau de la Calvière, le ruisseau des Juncasses et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Vixiège, d'une longueur totale de 33,6 km, prend sa source dans la commune de et s'écoule du sud vers le nord, puis vers l'ouest et à nouveau vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Belpech, après avoir traversé 19 communes[4].
Le ruisseau de Pech d'Acou, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Vixiège à Gaja-la-Selve, après avoir traversé 5 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alaigne », sur la commune d'Alaigne, mise en service en 1971[11]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 669,5 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 34 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18] : les « coteaux du nord-Mirapicien » (1 893 ha), couvrant 8 communes dont 4 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] :
Saint-Gaudéric est une commune rurale[Note 6],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,1 %), forêts (17,6 %), prairies (15,5 %), terres arables (2,9 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Saint-Gaudéric est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 51 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Cette commune est nommée à partir du nom de Saint Gaudéric de Viéville, saint de l'église catholique, fêté le 16 octobre. Ce nom était également orthographié Waldric, Gauldric, Gaudry, Guadri, Galdric, Goldric, Gualdricus, Waldricus. Toutes ces variantes proviennent de l’ancien germanique Walderich, composé de wald, walt (puissance, force) + rihhi, riki (riche, puissant, chef).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2008 | mars 2014 | Jean-Claude Marty[29] | ps | |
mars 2014 | En cours (au 30 avril 2014) |
Dominique Legros |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 120 habitants[Note 7], en augmentation de 44,58 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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231 | 200 | 247 | 243 | 262 | 309 | 275 | 275 | 286 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 233 | 216 | 213 | 225 | 255 | 226 | 239 | 165 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 147 | 161 | 126 | 124 | 123 | 120 | 106 | 107 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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80 | 58 | 40 | 39 | 51 | 58 | 69 | 79 | 106 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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120 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 4] | 11,1 % | 5,5 % | 20,3 % |
Département[I 5] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 77 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (55,1 % ayant un emploi et 20,3 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 7 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,7 %[I 8].
Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,5 % les transports en commun et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
5 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Gaudéric au [I 11]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 5 entreprises implantées à Saint-Gaudéric), contre 13,3 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 10 | 6 | 5 | 6 |
SAU[Note 10] (ha) | 606 | 334 | 332 | 402 |
La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[34], également dénommée localement « Volvestre et Razès »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 402 ha[36],[Carte 7],[Carte 8].
Saint Gaudéric planta son bâton en face de l'église et pénétra à l'intérieur de celle-ci. Lorsqu'il ressortit, le bâton s'était transformé en ormeaux. Lors de la guerre de 1914-1918, tous les hommes du village ont emporté un morceau d'écorce avec eux et sont tous revenus sains et saufs. Il existe une relique de ce saint, son petit doigt, qui est gardé au village de Fanjeaux, elle revient au village lors de manifestations importantes.[réf. nécessaire]
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Blason | D’azur aux deux clés d’or passées en sautoir, cantonnées de quatre larmes d’argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |