Fanjeaux [fɑ̃ʒo] Écouter (occitan : Fanjaus Écouter) est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Aude, en région Occitanie. Cité médiévale, site pôle du Pays cathare.
Fanjeaux | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère |
Maire Mandat |
Aurélien Passemar 2020-2026 |
Code postal | 11270 |
Code commune | 11136 |
Démographie | |
Gentilé | Fanjuvéen, Fanjuvéenne |
Population municipale |
849 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 11′ 16″ nord, 2° 02′ 04″ est |
Altitude | Min. 155 m Max. 395 m |
Superficie | 25,49 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de la Piège au Razès |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.fanjeaux.com |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Preuille, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de la Font Saint-Martin, le ruisseau de la Force, le ruisseau de Rivals et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Fanjeaux est une commune rurale qui compte 849 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 000 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Fanjuvéens ou Fanjuvéennes.
Attention de ne pas confondre le village de Fanjeaux avec le château de Fanjeaux à Largentière (Ardèche), dont on retrouve aussi des traces dans l'histoire albigeoise.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Fanjeaux, classé en 19081908, et la croix, inscrite en 1948.
Fanjeaux est un village situé sur un promontoire rocheux à 360 m d’altitude, à 25 km de Carcassonne sur l'ancienne route nationale 119 entre Montréal et Mirepoix. La ville marque la limite sud-est du Lauragais. Elle constitue également la limite orientale de la Piège, et se trouve aussi à l'ouest du Razès.
Villasavary | Villesiscle, Montréal (par un quadripoint) | |
La Cassaigne | ![]() |
La Force, Lasserre-de-Prouille |
Orsans | Fenouillet-du-Razès | Brézilhac |
Fanjeaux se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le ruisseau de la Preuille, le ruisseau de la Bouissonnade, le ruisseau de la Font Saint-Martin, le ruisseau de la Force, le ruisseau de Rivals, le ruisseau de Baïssel, le ruisseau de Blanchard, le ruisseau de Gatagé, le ruisseau de la Ramounette, le ruisseau de Martinis, le ruisseau d'Embarre, le ruisseau d'en Fournès, le ruisseau de Rieutort, le ruisseau des Paissieux, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de La Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi à Bram, après avoir traversé 5 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bram », sur la commune de Bram, mise en service en 1970[12] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 679 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 26 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »[20], d'une superficie de 31 216 ha, ayant une position de transition entre la Montagne noire et les premiers contreforts pyrénéens et on y voir donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :
Fanjeaux est une commune rurale[Note 6],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), cultures permanentes (6,9 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (1,4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Fanjeaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 388 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 388 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Le nom de Fanjeaux est attesté sous la forme Fano Jovis en 1154, du latin Fanum Jovis, « le temple de Jupiter ».
Au IIe siècle, un oppidum fortifiait la colline où se trouve Fanjeaux. Un culte païen se célébrait à l'endroit d'une résurgence dédiée à Jupiter, d'où le nom latin de la localité : Fanum Jovis.
En 1193, l'évêque cathare Guilhabert de Castres s'établit à Fanjeaux. Quelques années plus tard, Diègue d'Osma, assisté de son chanoine Dominique de Guzmán, mène l'affrontement à partir d'arguments d'Écritures que l'Église catholique romaine a lancé contre les Cathares. En 1207, Fanjeaux (ou la ville voisine de Montréal) abrite un débat, dit « de la légende dorée », entre cisterciens et Cathares. Ne parvenant pas à se départager, les adversaires, Catholiques romains d'un côté, Cathares de l'autre, décident d'avoir recours à l'arbitrage de Dieu et allument un grand feu où sont jetés toutes les thèses et les écrits des deux parties en présence. L'histoire de la scène, d'origine catholique et écrite quelques années plus tard, rapporte la destruction de tous les écrits Cathares, tandis que le mémoire de Dominique de Guzman fuse par trois fois du feu, brûlant une poutre que l'on peut voir aujourd'hui dans la chapelle de Fanjeaux. Ce texte, dont les historiens doutent de la véracité en raison de son parti pris historique, sera utilisé par la suite pour étayer la canonisation de Dominique de Guzman.
Le même Dominique s'installe à Fanjeaux en 1207 au décès de son évêque, Diègue d'Osma, et fonde à proximité une maison de religieuses, plus tard affiliées à l'ordre des prêcheurs ou dominicains qu'il fondera plus tard à Toulouse en 1215.
Entre 1209 et 1214, Fanjeaux est le quartier général de Simon de Montfort. Le concile de Latran en 1215 fait de Simon de Montfort le comte de Toulouse.
La ville est détruite lors de la chevauchée du Prince noir en 1355. Elle sera reconstruite puis prospéra grâce au pastel.
La commune de Fanjeaux est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[32], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[32].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[32], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1956 | 1971 | Loubès Jean | - | - |
1945 | 1956 | Blaché Joseph | - | - |
1941 | 1945 | Fau Clément | - | - |
1935 | 1941 | Roques Marceau | - | - |
1919 | 1935 | Bousquet Ernest | - | Conseiller général du Canton de Fanjeaux |
1910 | 1919 | Chambert Aristide | - | - |
1900 | 1910 | Bousquet Ernest | - | - |
1888 | 1900 | Frontil Bernard Camille | - | - |
1876 | 1888 | Gleizes Bernard Balthazar | - | - |
1874 | 1876 | Olivier Auguste | - | - |
1870 | 1874 | Gleizes Bernard Balthazar | - | Conseiller général du Canton de Fanjeaux |
1853 | 1870 | De Fonds Montmaur Erembert | - | Conseiller général du Canton de Fanjeaux |
1847 | 1853 | Lieussou Jean | - | Conseiller général du Canton de Fanjeaux |
1839 | 1847 | De Fonds Montmaur Hyacinthe | - | - |
1832 | 1839 | Cayrol Antoine | - | - |
1826 | 1832 | Lieussou Jean | - | - |
1819 | 1826 | Holier Hippolyte | - | - |
1815 | 1819 | Calages Auguste | - | - |
1808 | 1815 | Chambert Arnaud | - | - |
1802 | 1808 | Lieussou Jean Pierre | - | - |
1798 | 1802 | Audouy Jean-Jacques | - | - |
1794 | 1798 | Cluzet jean | - | - |
1793 | 1794 | De Fonds Montmaur Hyacinthe | - | - |
1792 | 1793 | Lieussou Jean Pierre | - | - |
1790 | 1792 | Audouy Jean-Jacques | - | - |
1783 | 1790 | Hugues Destrem | - | - |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | 1986 † | Panouillé Gaston | - | Agriculteur exploitant |
1986 | 2001 | Cassignol Francis | - | - |
2001 | 2008 | Lignères Robert | - | - |
2008 | 2020 | Denis Juin[35] | - | Agriculteur exploitant |
2020 | en cours | Aurélien Passemar[36] | - | Agent de la fonction publique territoriale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2019, la commune comptait 849 habitants[Note 7], en augmentation de 7,47 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 000 | 1 807 | 1 969 | 1 754 | 1 853 | 1 776 | 1 880 | 1 709 | 1 851 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 764 | 1 734 | 1 590 | 1 510 | 1 368 | 1 404 | 1 408 | 1 307 | 1 284 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 288 | 1 347 | 1 210 | 956 | 982 | 898 | 868 | 906 | 870 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
804 | 776 | 748 | 778 | 775 | 770 | 772 | 785 | 831 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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849 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Fut une cité médiévale de 3 000 habitants[41].
La commune comprend une école maternelle et primaire publique et une école primaire privée.
À Fanjeaux se tiennent tous les mois de juillet depuis 1965 des colloques sur l'histoire religieuse du Midi médiéval. Ces colloques sont publiés aux éditions Privat dans la collection des Cahiers de Fanjeaux. Consacré au thème Culture religieuse méridionale : les manuscrits et leur contexte artistique, le 51e volume des Cahiers de Fanjeaux doit paraître en .
Voir aussi le Centre Henri-et-André-Charlier
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 296 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 671 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 560 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,6 % | 8,8 % | 14,1 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 476 personnes, parmi lesquelles on compte 64 % d'actifs (49,8 % ayant un emploi et 14,1 % de chômeurs) et 36 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 212 emplois en 2018, contre 280 en 2013 et 191 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 244, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,6 %[I 10].
Sur ces 244 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 96 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
69 établissements[Note 10] sont implantés à Fanjeaux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 69 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 15,9 % | (8,8 %) |
Construction | 11 | 15,9 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 18 | 26,1 % | (32,3 %) |
Information et communication | 3 | 4,3 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,4 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 4 | 5,8 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 11,6 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 10,1 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 6 | 8,7 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 69 entreprises implantées à Fanjeaux), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Razès »[43]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[44].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 43 | 27 | 29 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 2 166 | 2184 | 2725 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 27 en 2000 puis à 29 en 2010[44], soit une baisse de 33 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[46]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 166 ha en 1988 à 2 725 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 50 à 94 ha[44].
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Son blasonnement est : De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or (croix occitane), au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
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