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Saint-Florent (en corse : San Fiurenzu, en italien : San Fiorenzo) est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse.

Saint-Florent

Vue du quartier du port de Saint-Florent.

Héraldique
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes Nebbiu - Conca d'Oro
Maire
Mandat
Claudy Olmeta
2020-2026
Code postal 20217
Code commune 2B298
Démographie
Gentilé Saint-Florentins
Population
municipale
1 681 hab. (2019 )
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 40′ 55″ nord, 9° 18′ 07″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 356 m
Superficie 17,98 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Biguglia-Nebbio
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Florent
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Florent
Géolocalisation sur la carte : Corse
Saint-Florent
Géolocalisation sur la carte : Corse
Saint-Florent

    Géographie


    L'Aliso au port de plaisance.
    L'Aliso au port de plaisance.

    Situation


    Saint-Florent se situe dans le Nebbio, microrégion à la base occidentale du Cap Corse. Capitale de l'ancienne province de Nebbio, l'ancienne cité génoise est bâtie au fond du golfe de Saint-Florent.

    Communes limitrophes
    Golfe de Saint-Florent Golfe de Saint-Florent Patrimonio
    Santo-Pietro-di-Tenda N Barbaggio
    O    Saint-Florent    E
    S
    Santo-Pietro-di-Tenda Oletta Poggio-d'Oletta

    Géologie et relief


    Saint-Florent est une commune du littoral occidental de l'île, sur la façade maritime du Nebbio, située en « Corse schisteuse » au nord-est de l'île, dans l'En-Deçà-des-Monts.

    Son territoire est composé de deux parties, situées de part et d'autre de la ville.

    Au sud-ouest, ce territoire est chevauché par le terrain militaire de Casta Nord. S'y trouve un dolmen classé.
    Du côté mer, plage de l'Ospedale, se trouve emprisonné le poudingue de Saint-Florent. Il correspond à une plage fossile de galets roses datant de la fin du Tertiaire ou du début du Quaternaire.

    « Au Néogène, la mer arrivait sur le littoral oriental de la Corse à Bonifacio, à Aléria, dans la plaine maritime de Biguglia, aujourd'hui recouverte d'alluvions. Elle contournait la presqu'île du Cap et par un golfe elle pénétrait de Saint-Florent à San Gavino-di-Tenda, golfe dans lequel on ne trouve aujourd'hui les sédiments néogènes, par suite d'effondrement, que sur le bord oriental. »

     D. Hollande in Géologie de la Corse, p. 239.


    Néogène du golfe de Saint-Florent

    Les sédiments formaient alors une bande continue sur le littoral du bord oriental de ce golfe, qui commençaient au Nord de la marine de Farinole et allaient jusqu'au mont de Sylva mara. Toutefois cette bande était coupée par plusieurs petites cluses qui laissaient passer les ruisseaux de Seraggio, de Ficajolo, de Poggio et de l'Aliso ; elles isolaient une série de petites collines dont la plus haute est le monte Sant' Angelo (354 mètres). À l'est, leur versant est à pic ; l'on y trouve de grandes falaises creusées de nombreux abris sous roche que l'homme néolithique a fréquentés. À l'ouest, ces collines néogènes sont disposées suivant un plan incliné qui va jusqu'à la mer, sauf pour le mont Sant' Angelo qui forme avec le rocher de Saint-Florent un pli synclinal.

    Le Néogène du bassin de Saint-Florent est composé de la superposition de plusieurs dépôts. Il débute par une agglomération de cailloux de terrains divers empâtant des huîtres (Ostrea Gingensis Schloth., Ostrea Boblayei Desh).

    « Sur ces premiers sédiments néogènes, il y a de la mollasse de couleur grisâtre ou jaunâtre, le plus souvent en masse compacte, mais quelquefois en bancs assez régulièrement inclinés de l'est à l'ouest. Cette mollasse est pauvre en fossiles. Au-dessus on trouve une épaisseur assez forte de mollasse jaunâtre qu'on exploite comme pierre de taille ou pour la décoration des tombeaux. Reposant sur cette mollasse jaune en est une autre, blanche, à l'état de marno-calcaire et dont quelques bancs sont riches en échinides Cet horizon fossilifère est recouvert par une mollasse jaunâtre disposée en masse compacte, et sur elle on trouve de nouveau de la mollasse blanche, mais avec la particularité de contenir quelques galets provenant soit des schistes lustrés, soit de la région cristalline. Au-dessus de ces derniers bancs commence la série des mollasses calcaires généralement blanches et dures, alternant avec des bancs de poudingue à galets nombreux de roches semblables à celles de la région cristalline de l'île, soit : granite, porphyre, gabbro, granulite, microgranulite, protogine, etc. ; d'autres provenant des schistes lustrés, soit à l'état de schistes verts amphiboliques, de calcaires phylliteux, de schistes talqueux, etc. »

     D. Hollande in Géologie de la Corse, p. 249-250.


    Les galets rouges de Saint-Florent

    Plage de l’Ospedale côté ouest et la citadelle.
    Plage de l’Ospedale côté ouest et la citadelle.

    « Le rivage du golfe de Saint-Florent est comme émaillé de milliers de jolis cailloux roulés et les vagues qui viennent les baigner lentement en font merveilleusement ressortir les brillantes couleurs. »

     Antoine Claude Valery in Voyages en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne, 1837

    La ville de Saint-Florent est construite sur un rocher de mollasse calcaire alternant avec des poudingues à galets de porphyres, etc. Au nord, ce rocher supporte la citadelle. Il importe de remarquer, situés sur le bord de la mer, la présence des galets de granite, de porphyres rouges et d'autres roches cristallines semblables à celles que l'on rencontre dans les régions élevées du Tartagine, de l'Asco ou du Golo qui semblent représenter la limite orientale des bancs de poudingues à galets de porphyres et autres roches de la région cristalline du rocher de Saint-Florent. Leur présence « est bien faite pour surprendre le géologue qui étudie ces sédiments néogènes, le golfe de Saint-Florent et le bassin d'alimentation des différents ruisseaux qui s'y rendent en étant totalement privés. L'arrivée de l'un de ces trois cours d'eau dans le golfe de Saint-Florent ne pouvant être acceptée, on remarquera qu'au moment de la formation de ces poudingues on était à la fin du Burdigalien et qu'alors la Corse n'était pas l'île que nous connaissons maintenant. La région cristalline était de beaucoup plus étendue et encore réunie aux Maures et à l'Estérel »[1].

    Et D. Hollande de conclure : « Il est donc probable qu'un cours d'eau descendant de cette presqu'île arrivait alors sur le bord occidental du golfe de Saint-Florent, d'où les galets amenés par lui ont pu être entraînés dans le fond du golfe, disséminés d'abord dans les mollasses, puis, la profondeur des eaux ayant, diminué par suite du remblaiement, des mouvements négatifs étant survenus à la fin du Burdigalien, des bancs de poudingue alternant avec des mollasses ont pu être formés. »

    La façade maritime
    Le golfe de Saint-Florent.
    Le golfe de Saint-Florent.

    La côte est baignée par les eaux du golfe de Saint-Florent, entre la plage de Loto partagée avec la commune de Santo-Pietro-di-Tenda à l'ouest, et l'embouchure du ruisseau de La Strutta au lieu-dit Olzu à l'est. Elle comprend, d'ouest en est, la punta Cavallata, l'îlot a Pignata, la punta Mortella avec le phare éponyme et la tour génoise ruinée, l'embouchure du Fiume Santu, la punta di Cepo, les îlots de Stitinu, l'anse de Fornali et le phare éponyme, la punta di i Frati, la plage de sable de la Roya et son îlot, l'embouchure de l'Aliso dans le port de plaisance de Saint-Florent, la tourelle du Tignosu signalant un danger à la sortie du port, la plage de galets roses de l'Ospedale avec un blockhaus.

    Au Moyen Âge, plusieurs endroits de la côte des Agriates servaient d'abri ; s'y trouvaient un port appelé Lucchinese, excellent pour les petites embarcations et qui tient lieu de chantier, le port ou calangue de Fornoli, qui peut recevoir des galères et des galions ; puis Stagno Buio, Fiume Santo et la Mortella, qui est le port des gros navires, et Cavallata[2]. Durant des siècles y débarquaient les gens du Cap Corse venant travailler les fertiles terres des Agriates.


    Hydrographie


    Article détaillé : Le fleuve Aliso.

    L'Aliso est un petit fleuve côtier (fiume) qui prend naissance sous San-Gavino-di-Tenda, l'un des villages du Haut-Nebbio, et qui traverse la fertile plaine d'Oletta appelée Conca d'Oro. Il se jette dans le port de plaisance.

    Les principaux autres cours d'eau sont :


    Climat et végétation


    Saint-Florent possède un climat méditerranéen. La température moyenne annuelle s'élève à 15,5 °C et on y compte environ cinq jours de gel par an. Les vents y sont fréquents, souvent violents, la pluviométrie abondante (749,3 mm), mais on compte toutefois une moyenne de 340 jours de soleil par an.

    Relevé météorologique de Saint-Florent.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température moyenne (°C) 9,1 9,4 10,8 12,9 16,3 20 23,2 23,3 20,6 17,1 12,9 10,1 15,5
    Précipitations (mm) 61,6 88 74,9 66,3 43,2 31,5 15 33,9 51,2 106,9 87,6 89,1 749,3
    Source : Quid 2004, page 618

    Au début du XVIe siècle, Mgr Agostino Giustiniani, évêque de Nebbio, écrivait dans son Dialogo :

    « Bien que bâtie sur une éminence, Nebbio était protégé contre les courants d'air qui débouchent de deux gorges et causent, un froid si vif à Saint-Florent, comme on peut le constater. C'est pour cette raison qu'à Nebbio, l'hiver comme l'été, la température est plus égale qu'à Saint-Florent. »

     Mgr Agostino Giustiniani in Description de la Corse, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse – Tome I - 1888. p. 14


    Voies de communication et transports



    Accès routiers

    La ville de Saint-Florent se trouve à 24 kilomètres à l'ouest de Bastia, entre le Cap Corse et le désert des Agriates. Elle est traversée dans son centre place des Portes, par la route D 81 reliant Bastia à la RN 197 dite Balanina, la jonction des deux routes étant située à Pietre Moneta (Urtaca), via le désert des Agriates.

    La D 81 dans la traversée de la commune

    À l'est de la ville, la route D81 porte le nom de « promenade Dominique-Vincenti » puis celui de route de Bastia. Dans la traversée de la ville, elle est la rue Principale. Elle devient route de Calvi à partir du giratoire du « Pont de Fer ».

    La D 82 relie Saint-Florent, depuis le rond-point dit du Pont de Fer, à la RN 193 à Ortale de Biguglia. Elle dessert la plaine d'Oletta, plaine alluviale jadis riche et prospère qui se trouve au centre du Nebbio et que l'on appelle aujourd'hui encore la Conca d'Oro.

    La ville est distante[8] de :


    Transports

    Saint-Florent est desservie par une ligne régulière de bus Bastia - Saint-Florent de l'entreprise locale Autocars Santini, tous les jours de l'année, sauf les dimanches et jours fériés. De Saint-Florent les bus de la même entreprise permettent les mois de juillet et d'août un aller-retour sur L'Île-Rousse éloignée de 47 km.

    La ville est distante par route, de 24 km du port de commerce de Bastia et de la gare des CFC de Bastia, et de 31 km de l'aéroport de Bastia Poretta, qui sont les plus proches.


    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Florent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

    Place Doria.
    Place Doria.

    Jusqu'en 1848, le nom officiel était en italien San Fiorenzo.

    Nichée au fond de son golfe, la ville de Saint-Florent, avec son port de pêche et de plaisance, est à l'entrée des Agriates et de la renommée plage de Saleccia (Santo-Pietro-di-Tenda), ainsi qu'à proximité des vignobles de Patrimonio. Petit paradis lové au pied du Cap Corse occidental, Saint-Florent est devenu l'une des stations balnéaires les plus courues de l'île. Festivals, vignobles et plages remarquables lui ont même valu le surnom de « petit Saint-Tropez ».

    La cité a été construite dans les années 1440 au pied de la citadelle, sous sa protection. Elle renfermait un couvent de Franciscains depuis longtemps détruit. Elle est aujourd'hui la vieille ville avec l'église Saint-Anne du XVIIIe siècle donnant sur la place Doria, des maisons « les pieds dans l'eau », et un port de plaisance qui s'est développé jusqu'au Pont de fer sur l'Aliso. Habitations et commerces nouveaux se construisent vers l'est, le long de la promenade Dominique-Vincenti » et de la route de Bastia, jusqu'à Olzu. Côté ouest, les Agriates propriété du Conservatoire du littoral sont en zone protégée, inconstructible.


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (56,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (20,1 %), zones urbanisées (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), cultures permanentes (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), eaux maritimes (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), prairies (0,5 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].


    Histoire



    Préhistoire


    L'archéologie signale que ce territoire était déjà occupé au Néolithique ancien. Les chroniqueurs parlent de l'existence, à un kilomètre à l'ouest de la cité actuelle, de la ville romaine de Cersunum. Par ailleurs, à environ un kilomètre au sud-ouest du monte Revinco dans les Agriates, sur la commune de Santo-Pietro-di-Tenda, se trouve un dolmen classé MH.


    Antiquité


    « Dans le Nebbio se trouvait autrefois la ville appelée également Nebbio ; elle était bâtie à un demi-mille de S. Florent, sur une petite éminence où l'air est beaucoup plus sain qu'à S. Florent. On voit encore les restes de cette ville ; l'église est restée entière. C'est un édifice aux magnifiques proportions tout en pierres blanches, dans lequel les règles l'architecture sont bien observées ; on peut conjecturer que c'est une construction pisane. Il ne faut pas s'étonner que l'air ait été sain dans cette ville, quoique très rapprochée de S. Florent où l'air est loin d'être aussi bon. »

     Mgr Agostino Giustiniani in Dialogo, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse - Description de la Corse, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse – Tome I - 1888. p. 13

    Il s'agit de l'antique « Nebbio », qui a donné son nom à la micro-région ainsi qu'à l'évêché dont la cité était le siège, avec la cathédrale romane Santa-Maria-Assunta.

    Par ailleurs, lors des travaux de fortification de Saint-Florent en 1553, une nécropole romaine a été mis au jour.

    « Pendant qu'on travaillait aux ouvrages de Saint-Florent et que l'on creusait la terre pour faire de gros bastions, on trouva, à moins de deux palmes au-dessous du sol, un nombre infini de vases d'argile, assez longs et assez hauts pour contenir une personne qui aurait dépassé un peu la taille ordinaire. Tous ces vases étaient fermés. On m'a dit qu'en les brisant on trouva dans plusieurs des ossements humains ; on m'a dit encore mais sans l'assurer aussi positivement que sur quelques-uns de ces vases ou de ces tombeaux, on voyait des inscriptions latines indiquant qu'au temps où elles furent gravées avait eu lieu une bataille dans laquelle avaient péri bien des milliers d'hommes. Mais je ne crois pas qu'on trouve dans l'histoire quelque renseignement à ce sujet. »

     Marc' Antonio Ceccaldi in Chronique - traduction de Abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome II - Bastia Imprimerie et librairie Ollagnier - 1890. p. 75-76


    Moyen Âge


    Saint-Florent fut fondée par les Génois au XVIe siècle. Mais dès 1440, une citadelle est bâtie afin de résister aux assauts aragonais, français et ottomans.

    C'était un bourg entouré d'une enceinte qui abritait près trois cents feux répartis entre Terravecchia et Terranova, avec un faubourg au midi. Existait un couvent de Mineurs abandonné au XVe siècle. L'unique tour, ou château de S. Florent, qui se situait à moins d'un demi-mille de terre en face de l'îlot de la Roya, devait sans doute garder les salines voisines de la Roya où l'on faisait chaque année un peu de sel, détruites au début du XVIe siècle. La terre de Saint-Florent fut la première qui se donna à l'Office de Saint Georges, en l'an 1483. Elle jouissait à Gênes et en Corse de nombreuses franchises et exemptions.

    « Les habitants étaient agriculteurs, pêcheurs, marins ; quelques-uns faisaient un peu de commerce. L'air du pays lui-même n'est ni mauvais ni épais, mais il est humide, contrairement à la nature du sol qui est montagneux ; cette humidité est causée par plusieurs gorges et par les étangs voisins. »

     Mgr Agostino Giustiniani in Dialogo, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse - Description de la Corse, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse – Tome I - 1888. p. 16

    Chaque année arrivait un nouvel officier qui était la fois gouverneur et podestat. Il administrait la justice en compagnie de quatre consuls pris parmi les gens du pays ; ce tribunal n'avait de juridiction que sur les seuls habitants de Saint-Florent. Ceux-ci étaient exemptés de tailles, au même titre que ceux de Calvi, Biguglia et Bastia.

    La Corse était partagée entre une foule de seigneurs ; Saint-Florent appartenaient au gouverneur Galeazzo de Campofregoso,

    Les Protecteurs de l'Office de Saint-Georges envoyèrent en Corse Pier Battista D'Oria à la tête de cinq cents fantassins. Il se présenta devant Saint-Florent avec deux vaisseaux ; après quelques engagements, Vincentello abandonna la place qui capitula.

    Pendant longtemps la Corse sera gouvernée par l'Office de Saint-Georges, et sous ce gouvernement, elle vivra tranquillement pendant soixante-dix ans.


    Temps modernes



    Le siège de Saint-Florent par les Génois 1553-1554

    (Extraits de la Chronique de l'historien contemporain Marc' Antonio Ceccaldi, traduite par Abbé Letteron in Histoire de la Corse, tome II)

    Voulant se lancer dans une expédition glorieuse, dans laquelle les intérêts du roi seraient discutés avec prudence et soutenus avec valeur, Thermes était d'avis qu'avant le départ de la flotte turque alliée, il fallait faire une tentative avec des troupes légères sur la Corse qui se trouvait tout indiquée pour être une conquête facile.

    Se préparant à soutenir une guerre imminente contre Gênes qui préparait une flotte et des troupes pour reprendre la Corse, Thermes s'appliqua à fortifier Saint-Florent et Ajaccio.
    Arrivé dans le golfe, Andrea D'Oria se retira avec toute sa flotte du côté de la Mortella, à l'ouest de Saint-Florent, à cinq mille de la place, sans laisser débarquer personne. Le lendemain, il quitta la Mortella avec toute la flotte, et alla aborder de l'autre côté du golfe, à Olzu, où il débarqua toute son infanterie sur des bateaux et des esquifs. À peine descendue à terre, l'infanterie marcha en ordre de bataille sur le couvent de Saint-François, situé à environ quatre cents pas de la place. Là, elle trouva en face d'elle un certain nombre d'arquebusiers français envoyés par Giordano Orsino pour empêcher les Génois de s'établir dans le couvent ; les Français n’opposèrent qu'une faible résistance car obligés de céder à des forces supérieures et se retirèrent dans la place.
    Reconnaissant qu'il était impossible d'emporter d'assaut Saint-Florent, Agostino Spinola sut que la ville était mal approvisionnée en vivres. Avec Andrea D'Oria, ils résolurent de s'en tenir à l'investissement. Responsable de la conduite du siège, il fit élever à l'ouest de la cité, sur la plage de la Roya, un fort où il mit une forte garnison et beaucoup d'artillerie et en confia la défense à Imperiale D'Oria, seigneur de Dolceacqua. Quant à Andrea D'Oria, il fit élever un fort à la Mortella, afin de pouvoir y rester en sûreté avec sa flotte. Le blocus était complet et le siège pouvait commencer.
    Les soldats génois assiégeants allaient chaque jour par groupes, chercher des rafraîchissements dans les villages voisins, s'attirant par leur insolence le mépris de la population corse qui se souleva. « Il ne se passait pas de jour qu'il n'y eût quelque soldat tué ou dévalisé ; à la fin même elles firent des soldats génois un véritable massacre. »[19].
    Thermes envoya Giovanni de Turin, l'un des plus fameux capitaines que le roi eût alors à son service, avec cent cinquante arquebusiers ravitailler les assiégés. Au cours d'une escarmouche, Giovanni de Turin eut la poitrine traversée par un coup d'arquebuse tiré imprudemment par un de ses soldats mêmes. L'amiral Andrea D'Oria accepta que son corps soit transporté à Livourne, d'où il espérait que le duc de Florence l'enverrait à Borgo a Sansepolcro, patrie de Giovanni de Turin. Mais le navire qui transportait la bière sombra au cours de la traversée.

    « St-Florent est bâti à l'extrémité du golfe et près de la moitié de la ville est située sur le bord de la mer. À une faible distance se trouve le poggio de Saint-François, où étaient campés les Italiens, comme je l'ai dit ; cet endroit est un peu plus élevé que le terrain où est bâtie la ville. Un peu plus loin, et plus au midi, se trouve un autre poggio, où est bâtie l'église Sainte-Marie qu'occupaient les Espagnols. De l'église Sainte-Marie à la marine, du côté de l'ouest, la place est défendue par un étang que l'on ne peut traverser qu'avec une barque légère, près du bord même de la mer, à environ un mille de Saint-Florent. Sur la plage aboutit le chemin qui mène directement en Balagne. À partir de cet endroit jusqu'à celui où les Génois étaient campés, c'est-à-dire sur toute l'étendue occupée par l'étang et les marais, on pouvait faire passer des secours. La cavalerie avait beau faire des excursions chaque jour, elle ne pouvait empêcher qu'il n'entrât toujours dans la place quelques vivres. »

     Marc' Antonio Ceccaldi in Chronique - traduction de Abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome II p. 90

    Mais la mortalité fut grande dans l'armée qui assiégeait Saint-Florent. « Le nombre de soldats qui moururent fut prodigieux. Cette mortalité était causée par l'air qui dans cet endroit est toujours malsain, mais était alors plus pestilentiel que jamais, et aussi par les souffrances et les privations que l'on y endurait plus que partout ailleurs, car il pleuvait presque tous les jours. »[20].
    Mais la fortune pour les Génois voulut qu'il arrivât dans le port de Calvi quatre mille Espagnols, avec neuf navires, sous le commandement de Don Luis de Lugo Adolentado Canarie. C'était le roi d'Espagne, Philippe II, qui les avait envoyés au secours de la place. Avec d'autres troupes levées, les Génois purent ainsi poursuivre la conduite du siège.
    Sampiero Corso brûla la tour de la Mortella, enlevée par surprise aux défenseurs génois.
    D'Oria renforça son armée en faisant venir mille Allemands commandés par le colonel Albéric comte de Lodrone. Il fit construire un fort à Olzu, comme il en avait fait construire un à la Mortella, puis il relia ces deux forts par une ligne de navires, de galères et d'autres embarcations, si bien que le passage était fermé au plus petit esquif.
    Giordano Orsino ne bénéficiant d'aucun secours, il dut à la fin céder à la famine et capitula sous conditions : la place serait livrée aux Génois ; Giordano, Vallerone et leurs gens en sortiraient avec leurs armes empaquetées, leurs bannières dans le fourreau et sans battre le tambour ; ils s'embarqueraient à Saint-Florent même, et seraient transportés sains et saufs avec leurs bagages à Antibes. Pendant les huit mois qui suivraient la capitulation, Giordano ne pourrait prendre les armes contre le duc de Florence ; de plus, aucun des soldats rebelles envers l'empereur, le gouvernement de Gênes et l'Office de Saint-George, qui seraient trouvés dans la place, ne pourrait jouir du bénéfice de la capitulation. Ces articles furent stipulés et signés dans la place de Saint-Florent par le comte Alberico de Lodrone et Carlo Orsino, envoyés par D'Oria avec pleins pouvoirs pour cet effet. Le comte Alberico de Lodrone obtint sa liberté, mais sans avoir pu rien conclure.

    Dix mille est le nombre évalué de ceux qui succombèrent pendant le long siège de Saint-Florent, tant dans le camp que sur la flotte.


    La Corse génoise

    (Extraits de la Chronique de l'historien contemporain Anton Pietro Filippini, traduite par abbé Letteron in Histoire de la Corse, tome III)

    Après avoir retiré l'artillerie et toutes les armes appartenant au roi, Giordano remet la place aux commissaires. Le , est signé l'acte de restitution de la place de Saint-Florent. Le lendemain matin, les commissaires font voile pour Calvi. En route ils prennent possession de l'Algajola qui était aussi au pouvoir des Français.
    Dans ces temps de défiance, la Signoria de Gênes, considérant l'importance de la forteresse de Saint-Florent, éclairée sur le but que poursuivait obstinément Sampiero, résolut de relever cette forteresse et envoya à cet effet Giorgio D'Oria avec l'ingénieur Giacopo Fratino, de Morcò en Lombardie. À peine arrivés, ils commencèrent les travaux sans retard, les achevèrent en peu de temps et retournèrent en terre ferme.

    La Grande révolte des Corses 1729-1769

    (Extraits de la Chronologie recueillie par Antoine Dominique Monti in La Grande révolte des Corses 1729-1769 - ADECEC Cervioni 1979)

    Après sa défaite à Ponte Novu quelques années plus tôt, l'armée de Pascal Paoli, aidée de la flotte de Nelson, reconquit le port de Saint-Florent en 1794. C'était durant la brève période du Royaume anglo-corse.


    La Révolution française et la Corse

    (Extraits de la Chronologie recueillie par Antoine-Dominique MONTI in La Révolution française et la Corse (-) - ADECEC Cervioni 1989)

    Gravure de Saint-Florent en 1838.
    Gravure de Saint-Florent en 1838.

    Époque contemporaine


    Saint-Florent est aujourd'hui un lieu de villégiature pour de nombreux touristes en été.


    Toponymie


    En corse la commune se nomme San Fiurenzu.

    La commune aurait été nommée ainsi selon l’évêque Fiorenzo de Semina qui, ayant subi des persécutions du roi vandale Hunéric après avoir participé au Concile de Carthage en 484 en soutenant l’orthodoxie catholique contre l’arianisme, sera exilé avec 500 autres évêques en Corse, Sardaigne et Italie.

    Plusieurs sources documentaires indiquent que Saint Florent aurait évangélisé le Nebbiu pendant son exil et y serait mort, une chapelle sera construite pour accueillir la dépouille du saint.

    L’hypothèse la plus plausible serait que de l’évêque Saint Florent fut inhumé tout près de l‘emplacement de la Cathédrale Santa Maria, puisqu’un acte de 1145 parle de deux églises portant le nom de Santa Maria et Saint Florent (Hactum in civitate de Nebbiu pro magna utilitate nebiensis ecclesie sancte marie e sancti florenti), de plus des travaux effectués en 1545 sur le site de la Cathédrale ont permis de découvrir une cloche portant le millésime de l’année 700.

    Quoi qu’il en soit nous savons que les reliques de l’évêque Saint Florent étaient vénérées dans la région jusqu’au VIIIe siècle, période où il ne fut plus possible de les protéger des invasions barbaresques venues par mer, c’est pourquoi en 760 sur ordre de l’évêque de Trévise, Tiziano, elles furent transférées dans un premier temps dans l’église San Giovanni Battista, puis un peu plus tard dans le Duomo de Trévise où elles se trouvent encore.

    Il est célébré le 2 mai selon le martyrologe romain.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Corse.
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    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Claudy Olmeta UMP-LR Conseiller général (1992-2015), puis Conseiller départemental (2015-2017)
    Président de la Communauté de Communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages et échanges


    La commune adhère à l’association des Saint-Florent de France regroupant sept communes intégrant « Saint-Florent » dans leur nom :

    Les dixièmes échanges[précision nécessaire] ont eu lieu les 3 et à Saint-Florent-sur-Cher.


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2019, la commune comptait 1 681 habitants[Note 9], en augmentation de 4,67 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    356412410391399475586620645
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    728771759740797793781680660
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    7208698961 0119461 0831 080830611
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    8051 0651 2171 3501 4741 5971 6141 6351 604
    2019 - - - - - - - -
    1 681--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement



    Santé


    Deux médecins ont leur cabinet rue Principale (RD 81) en ville . De nombreux masseurs kinésithérapeutes et infirmier(e)s y sont installés, de même que les ambulances St Flor.

    L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier Général de Bastia, distant par route de 20 km.


    Cultes


    Le culte pratiqué est le catholicisme. La paroisse, l'église Sainte-Anne qui relève du diocèse d'Ajaccio, est le principal lieu de culte. L'église Santa Maria Assunta ou ancienne Cathédrale de Nebbio, sert encore parfois de lieu de culte.


    Manifestations culturelles et festivités



    Manifestations culturelles


    Célébrations religieuses


    Sports



    Loisirs et randonnées

    Le sentier du littoral ou sentier des douaniers

    Ce sentier des douaniers permet de longer toute la côte des Agriates depuis la plage de la Roya jusqu'à Ostriconi, via Saleccia.

    La plage de Saleccia, dans le site protégé des Agriates, mais qui appartient à la commune de Santo-Pietro-di-Tenda, outre son accès par bateau ou par une piste d’une dizaine de kilomètres qui prend son départ à Casta, un hameau de Santo-Pietro-di-Tenda, est aussi accessible à pied (plus de quatre heures de marche depuis la plage de la Roya par le sentier des douaniers).


    Économie


    Comme toutes les stations balnéaires de Corse, Saint-Florent vit essentiellement du tourisme en saison estivale. Sa proximité de l'agglomération bastiaise lui permet d'avoir une certaine activité hors saison.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Citadelle génoise

    Article détaillé : Citadelle de Saint-Florent.
    La citadelle de Saint-Florent.
    La citadelle de Saint-Florent.
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    Tour de la Mortella

    Articles détaillés : Tour de la Mortella et Siège de Saint-Florent.
    Tour de la Mortella située dans le golfe de Saint-Florent
    Tour de la Mortella située dans le golfe de Saint-Florent
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    Tour de Fornali

    Tour de Fornali
    Tour de Fornali

    C'est Pascal Paoli qui, en mars-, fit construite la tour de Fornali, dans le but de contrôler la navigation dans le golfe de San Fiorenzo. Il n'en subsiste que la base au sommet d'une colline.

    Déjà dès le XVIe siècle, les Génois avaient mis en place un dispositif de défense de Saint-Florent. Une dizaine de tours (Ostriconi, Malfalcu, Mignola, Saleccia, Curza, Mortella, Fornali, Vecchiaia…) devaient être édifiées le long des côtes des Agriates, depuis la punta di Paraghjola au nord de la plage d'Ostriconi à l'ouest jusqu'à la calanca di a Torre sous la punta Vecchiaia à l'est. Plusieurs ont été construites ; pour d'autres, seule la construction de leur base avait commencé. Mais aucune n'est en état de nos jours.


    Autres patrimoines civils

    Monument aux morts
    Monument aux morts

    Cathédrale de Nebbiu

    L'église Santa Maria Assunta, ancienne cathédrale de Nebbiu
    L'église Santa Maria Assunta, ancienne cathédrale de Nebbiu
    Article détaillé : Cathédrale de Nebbio.
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    Le bâtiment est protégé dès 1840 et classé monument historique en 1875.


    Autres patrimoines religieux


    Cimetière militaire

    Article détaillé : Nécropole nationale des Tabors (Saint-Florent).

    Plages


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique, logotype et devise


    Blason de Saint-Florent
    Blason de Saint-Florent

    Le blason de Saint-Florent ci-contre a été peint dans les années 1930 pour le compte d'une entreprise bastiaise par Antoine-Joseph Baffico[Note 10].


    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Site officiel de la mairie de Saint-Florent

    Les coordonnées de cet article :

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    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Paolo Battista Rivarola avait été nommé commissaire général le 26 mars 1732
    3. Pasquale Paoli avait été élu général en chef de la révolte avec pleins pouvoirs militaires, politiques et économiques lors d'une Consulte à Sant'Antone di a Casabianca les 13 et 14 juillet 1755
    4. Le pinque napolitain du patron Carlo Cacacci est capturé sous la tour de Fornali en mars 1763, aux dires de deux soldats déserteurs qui se trouvaient à bord : partie du port de Gênes l'embarcation portait des soldats, des officiers et des munitions pour Calvi. Barbaggi fera saisir toutes les marchandises, comme appartenant à la République de Gênes - Antoine Marie GRAZIANI in La Marine corse du temps de Pascal Paoli, ADECEC Cervioni
    5. Filippu Maria Costa, du Moriani, ancien officier du Royal-Corse, complotait en faveur de la France
    6. Ghjiseppu Barbaggi épouse la fille de Clemente Paoli au début de l'été 1761. Il sera envoyé en juin 1767 à Capraia avec le titre d'intendant général.
    7. Le 8 mai 1769, les troupes paolistes sont défaites à Ponte Novu. Paoli se retire à Vivario qu'il quitte le 2 juin pour Bocognano, puis Bastelica, la Rocca et Porto-Vecchio. Le 13 juin, Pasquale Paoli, son frère Clemente et 340 patriotes s'embarquent à Portovecchio pour Livourne. Le 19 septembre le général Paoli est à Londres qu'il a choisi pour son exil
    8. La loi du 28 pluviôse an VIII (19 février 1800) porte sur l'administration locale. Elle conserve les départements hérités de la Révolution mais elle redécoupe les divisions intérieures. Les districts deviennent des arrondissements, la commune est définie et le canton créé. À chaque niveau on trouve un fonctionnaire public (nommé) ainsi qu'une assemblée consultative (élue)
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Antoine-Joseph Baffico a également peint en 1933, le théâtre de Bastia réplique de la Scala de Milan, détruit par les bombardements américains en 1944, des plafonds dans Bastia et l'église de Borgo entre autres. Il avait obtenu le legs Sisco qui lui avait permis de partir étudier la peinture à Rome d'où il sortit diplômé en 1913 - (Source famille)

    Références


    1. D. Hollande in Géologie de la Corse, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - Éditeur Veuve Ollagnier Bastia, janvier 1917 - p. 256.
    2. Mgr Agostino Giustiniani in Description de la Corse, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse – Tome I - 1888. p. 16.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Panecalellu (Y7511220) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Mezzanu (Y7511200) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Buggiu (Y7510500) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Poggio (Y7330540) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Strutta (Y7330520) » (consulté le ).
    8. Itinéraires ViaMichelin
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    15. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Marc' Antonio Ceccaldi in Chronique - traduction de Abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome II - Bastia Imprimerie et librairie Ollagnier - 1890. p. 86.
    20. Marc' Antonio Ceccaldi in Chronique - traduction de Abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome II p. 99.
    21. Anton Pietro Filippini in Chronique, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse Tome III p. 371.
    22. Histoire universelle: depuis le commencement du monde jusqu'à présent, Volume 87 livre XXIV chapitre IV
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    На других языках


    [de] Saint-Florent (Korsika)

    Saint-Florent (korsisch San Fiurenzu) ist eine französische Gemeinde und die Hauptstadt der Region Nebbio auf der Mittelmeerinsel Korsika mit 1681 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019).

    [en] Saint-Florent, Haute-Corse

    Saint-Florent (French pronunciation: ​[sɛ̃ flɔʁɑ̃]; Italian: San Fiorenzo, [ˈsan fjoˈrɛnt͡so]; Corsican: San Fiurenzu, [sɑ̃ŋ fjuˈrɛ̃nt͡su]) is a commune in Haute-Corse department on the island of Corsica, France. Originally a fishing port located in the gulf of the same name, pleasure boats have now largely taken the place of fishing vessels.

    [es] Saint-Florent (Alta Córcega)

    Saint-Florent es una comuna y población de Francia, en la región de Córcega, departamento de Alta Córcega. Es la comuna más poblada del cantón de La Conca-d'Oro.
    - [fr] Saint-Florent (Haute-Corse)

    [ru] Сен-Флоран

    Сен-Флоран (фр. Saint-Florent, корс. San Fiurenzu) — коммуна во Франции, находится в регионе Корсика. Департамент коммуны — Верхняя Корсика. Входит в состав кантона Ла-Конка-д’Оро. Округ коммуны — Бастия.



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