Saint-Didier-de-la-Tour est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Didier-de-la-Tour | |
![]() Saint-Didier-de-la-Tour vue du ciel | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné |
Maire Mandat |
Philippe Guerin 2020-2026 |
Code postal | 38110 |
Code commune | 38381 |
Démographie | |
Gentilé | Cassolards / Cassolardes |
Population municipale |
2 098 hab. (2019 ![]() |
Densité | 143 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 20″ nord, 5° 29′ 01″ est |
Altitude | 410 m Min. 328 m Max. 554 m |
Superficie | 14,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | La Tour-du-Pin (banlieue) |
Aire d'attraction | La Tour-du-Pin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Tour-du-Pin |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintdidierdelatour.fr |
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Située dans la petite région du Nord-Isère, la petite commune, à l'aspect encore très rurale, est adhérente à la Communauté de communes Les Vals du Dauphiné dont le siège est fixé à La Tour-du-Pin.
Ses habitants sont appelés les Cassolards[1],[2],[3], le village ayant été longtemps surnommé La Cassôla, en raison d’une source au canon (tige de roseau) de laquelle on avait, « pour en user, placé une petite casserole ». L’importante fréquentation due aux mines de lignite et au passage de la route nationale, la source étant l'unique point d’eau en faisait un lieu fort fréquenté et haut en couleur[4].
Le territoire de Saint-Didier-de-la-Tour se situe dans la partie septentrionale du département de l'Isère, légèrement à l'est de l'agglomération de La Tour-du-Pin. Son territoire est traversé par l'autoroute qui relie Lyon à Chambéry et la voie ferrée qui relie Lyon à Grenoble.
Le centre-ville (bourg de Saint-Didier) se situe (par la route) à 58 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 70 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 345 km de Marseille et 528 km de Paris[5].
Le territoire de Saint-Didier-de-la-Tour se positionne entre la plaine de Lyon et les collines du Bas-Dauphiné qui bordent les Terres froides, secteur formé par les moraines des glaciers de l'époque quaternaire déposées sur un bloc molassique[6].
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La Tour-du-Pin | Saint-Clair-de-la-Tour | ![]() | |
N | Saint-André-le-Gaz | |||
O Saint-Didier-de-la-Tour E | ||||
S | ||||
Sainte Blandine | Montagnieu / Chélieu | Le Passage |
Les limites des territoires des communes de Saint-Didier-de-la-Tour, Le Passage, Chélieu et Montagnieu forment un quadripoint au niveau du lieu-dit Les Alphands.
Le territoire communal est sillonné par le ruisseau Jaillet et le ruisseau des moulins, d'une longueur de 5 km[7], deux affluents de la Bourbre, sillonnent le territoire de Saint-Didier-de-la-Tour.
Le lac de Saint-Félix d’une superficie d'environ 21,5 ha est situé au nord de la commune, à proximité de la voie ferrée et de l'autoroute A43 qui relie Lyon à Chambéry.
La région de Saint-Didier-de-la-Tour présente un climat de type semi-continental[8] qui se caractérise par des précipitations généralement plus importantes au printemps et en été qu'en hiver.
Le territoire de la commune de La Tour-du-Pin se situe sur les axes suivants :
L'autoroute A43, voie autoroutière qui relie la commune à Lyon et à Chambéry, mais également à l'A48 qui la relie à Grenoble grâce un échangeur situé entre la Tour-du-Pin et Bourgoin-Jallieu.
Une sortie autoroutières dessert directement la commune :
La route départementale 1006 (RD 1006) qui correspond à l'ancienne l'ancienne RN 6 reclassée en route départementale, relie la commune avec les communes de Bourgoin-Jallieu, et La Tour-du-Pin se dirigeant vers Lyon et Pont-de-Beauvoisin, en se dirigeant vers Chambéry.
Saint-Didier-de-la-Tour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Tour-du-Pin, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[12] et 38 657 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Tour-du-Pin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,7 %), terres arables (26,5 %), forêts (17,3 %), prairies (15,1 %), zones urbanisées (11,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %)[17].L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Didier-de-la-Tour, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[18].
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L'exploitation de mines de lignite mobilisait jusqu'à 600 mineurs. Celle-ci ont été exploitées jusqu’à la Première Guerre mondiale puis elles furent abandonnées. En 2008, le préfet de l’époque prit un arrêté interdisant toute nouvelle construction[19].
La totalité du territoire de la commune de Saint-Didier-de-la-Tour est située en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[20].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Selon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, Saint-Didier-de-la-Tour, au temps de l'Ancien Régime, se dénommait « Saint-Didier-de-Pin ». Durant la Révolution française, la référence aux saints fut abolie et la commune s'est dénommée Mont-Didier, puis dès le consulat, elle prit son nom actuel en raison de sa proximité avec La Tour-du-Pin. Le nom de Saint-Didier est liée à Didier de Vienne disciple de saint Syagre et évêque de Vienne en Dauphiné en 596[22].
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère.
Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Peuplée de plus de 1500 habitants lors de l'élection de 2014, le conseil municipal de Saint-Didier-de-la-Tour compte dix-neuf membres (8 femmes et onze hommes) dont un maire, cinq adjoints au maire et treize conseillers municipaux. En outre, la commune compte trois représentants au conseil de la Communauté de communes Les Vallons de la Tour[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1940 | 1953 | Joseph Fréchet | ||
1953 | 1959 | André Jacquet | ||
1959 | 1971 | Louis Rabatel | ||
1971 | 1977 | Charles Gros | ||
1977 | 1987 | Armand Sarra-Bournet | ||
1987 | mars 2001 | Joseph Monin | ||
mars 2001 | 2020 | Gérard Vitte | PS | Retraité[24] |
2020 | En cours | Philippe Guerin | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 2 098 habitants[Note 4], en augmentation de 10,89 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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886 | 827 | 889 | 1 063 | 1 318 | 1 412 | 1 450 | 1 541 | 1 594 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 594 | 1 550 | 1 450 | 1 488 | 1 486 | 1 376 | 1 361 | 1 308 | 1 243 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 148 | 1 111 | 1 053 | 964 | 949 | 959 | 896 | 894 | 923 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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925 | 949 | 1 116 | 1 127 | 1 310 | 1 419 | 1 621 | 1 630 | 1 813 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 003 | 2 098 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
L'édifice est construit en 1674, à l'instigation et sur les plans de Jean de Vincent, conseiller du Roi de France et trésorier général de France « en la généralité du Dauphiné ». Les pierres servant à l'édification proviennent des ruines de l'ancien château de La Tour-du-Pin.
En 1730 le château et son domaine est racheté par Gaspard de Gallien de Cléret.
Le domaine du château comprend l'édifice lui-même, le parc et un ensemble de dépendances. Le bâtiment principal, de plan rectangulaire présente un corps central, assez étroit, légèrement surélevé et abritant une cave voûtée. Le bâtiment principal « comprend deux pièces uniques, au rez-de-chaussée et à l'étage et qui abritent le salon et la salle de réception, pièces entièrement habillées de boiseries ». Le troisième niveau, ajouté en 1840, « dispose d'une dizaine de chambres [avec également deux ailes], plus larges qui viennent s'ajouter au corps de logis central pour former saillie sur la façades orientale et la façade occidentale »[29]
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Saint-Didier-de-la-Tour possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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