Saint-Couat-d'Aude Écouter est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.
Saint-Couat-d'Aude | |
![]() Vue générale du village. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Narbonne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois |
Maire Mandat |
David Elis 2020-2026 |
Code postal | 11700 |
Code commune | 11337 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Couatais |
Population municipale |
387 hab. (2019 ![]() |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 12′ 13″ nord, 2° 37′ 48″ est |
Altitude | Min. 48 m Max. 96 m |
Superficie | 5,38 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Narbonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Montagne d'Alaric |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aude, le Ruisseau Mayral et par deux autres cours d'eau.
Saint-Couat-d'Aude est une commune rurale qui compte 387 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Saint-Couatais ou Saint-Couataises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Cucufat, inscrite en 1951.
Puichéric | ||
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Roquecourbe-Minervois | |
Douzens | Moux | Montbrun-des-Corbières |
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Aude, le ruisseau Mayral, le ruisseau du Puits et le ruisseau Nègre, qui constituent un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[5].
Le ruisseau Mayral, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune de Conilhac-Corbières et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Roquecourbe-Minervois, après avoir traversé 5 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ferrals-les-Corbières », sur la commune de Ferrals-les-Corbières, mise en service en 1971[12] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 647 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 23 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Saint-Couat-d'Aude est une commune rurale[Note 4],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (98,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Saint-Couat-d'Aude est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009, 2018, 2020 et 2021[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 259 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 259 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe A[Note 6], situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[30].
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Blason | D'or à trois pals d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | 1796 | Pierre Camp | Maire | |
1796 | 1799 | Guillaume Royer | Maire | |
1799 | 1800 | Pierre Camp | Maire | |
1800 | 1812 | François Cabaillès | Maire | |
1812 | 1821 | Simon Pierre Routtes | Maire | |
1821 | 1826 | Jean Petit | Maire | |
1826 | 1837 | Jean Mathieu | Maire | |
1837 | 1840 | Jean Pagès | Maire | |
1840 | 1843 | Pierre Camp | Maire | |
1843 | 1848 | Lucien Bouttes-Gach | Maire | |
1848 | 1850 | François Vidal | Maire | |
1850 | 1851 | Alexandre Cabaillès | Maire | |
1851 | 1851 | Jean Baptiste Mathieu | Maire | |
1851 | 1865 | Toussaint Bidard | Maire | |
1865 | 1870 | Elie Pagès | Maire | |
1870 | 1871 | Firmin Vidal | Maire | |
1871 | 1874 | Julien Gaudefroy Bouttes | Maire | |
1874 | 1881 | François Vidal | Maire | |
1881 | 1884 | Barthélémy Colombiès | Maire | |
1884 | 1885 | Pascal Magniébat | Maire | |
1885 | 1888 | François Vidal | Maire | |
1888 | 1889 | Numa Mathieu | Maire | |
1889 | 1894 | Adrien Pech | Maire | |
1894 | 1894 | Justin Cabaillès | Maire | |
1894 | 1894 | Alfred Mestre | Maire | |
1894 | 1896 | Etienne Garrigues | Maire | |
1896 | 1901 | Alfred Mestre | Maire | |
1901 | 1905 | Joseph Mathieu | Maire | |
1905 | 1917 | Alphonse Dellac | Maire | |
1917 | 1917 | Jacques Marty | Maire | |
1917 | 1919 | Alfred Mestre | Maire | |
1919 | 1936 | Henri Colombiès | Maire | |
1936 | 1944 | Louis Magniébal | Maire | |
1944 | 1947 | Armand Bonnal | Maire | |
1947 | 1965 | Marius Oustic | Maire | |
1965 | 1977 | Bernard de Volontat | Maire | |
1977 | 1991 | Marcel Sala | Maire | |
1991 | 1995 | Louis Merino | Maire | |
1995 | 2008 | Pierre de Volontat | Maire | |
mars 2008 | décembre 2018 | Solange Sanchis-Forin | Maire | |
décembre 2018 | en cours | David Elis | SE | Maire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 387 habitants[Note 7], en diminution de 5,15 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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172 | 201 | 213 | 220 | 278 | 264 | 254 | 283 | 300 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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318 | 314 | 373 | 388 | 422 | 563 | 509 | 527 | 555 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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621 | 589 | 568 | 583 | 580 | 565 | 541 | 437 | 440 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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421 | 350 | 287 | 286 | 286 | 339 | 341 | 341 | 387 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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409 | 387 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 180 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 378 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 720 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 6] | 7,7 % | 10,1 % | 13 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 235 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (64,8 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 74 emplois en 2018, contre 72 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54 %[I 10].
Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
28 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Couat-d'Aude au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 28 entreprises implantées à Saint-Couat-d'Aude), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 48 | 33 | 14 | 7 |
SAU[Note 12] (ha) | 395 | 348 | 212 | 159 |
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[35], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 6]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (48 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 159 ha[37],[Carte 7],[Carte 8].
L'église, le square et la place sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1942[39].
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