Saint-Congard [sɛ̃ kɔ̃gaʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Saint-Congard | |
![]() Bourg de Saint-Congard. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | De l'Oust à Brocéliande Communauté |
Maire Mandat |
Didier Hurtebize 2020-2026 |
Code postal | 56140 |
Code commune | 56211 |
Démographie | |
Gentilé | Congardais, Congardaise |
Population municipale |
795 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Population agglomération |
16 453 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 46′ 16″ nord, 2° 18′ 58″ ouest |
Altitude | 25 m Min. 5 m Max. 102 m |
Superficie | 21,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Moréac |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Malestroit | Missiriac | Saint-Laurent-sur-Oust |
Pleucadeuc | ![]() |
Saint-Martin-sur-Oust |
Pluherlin | Saint-Gravé |
La commune de Saint-Congard, bordée par le canal de Nantes à Brest, est située entre le golfe du Morbihan et le massif forestier de Paimpont, à mi-distance entre Malestroit et Rochefort-en-Terre.
Théâtre d’événements historiques et culturels, terre d’origine de personnages célèbres, Saint-Congard expose un patrimoine considérable et bien conservé.
C’est à Saint-Congard que la Claie rejoint l’Oust. C’est ici que fut construite l’une des premières écluses à sas de France. C’est ici que Nominoë, roi des Bretons, érigea son donjon. C’est ici enfin que la dernière péniche commerciale débarqua sa marchandise en 1977.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pleucadeuc », sur la commune de Pleucadeuc, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 902,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Saint-Congard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,1 %), forêts (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (2,3 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Saint-Congard en breton Sant-Kongar est attestée sous la forme francisée Sanctus Congarus en 1387 [20].
Origine du nom : Cette ancienne trève de Pleucadeuc porte le nom du patron de la chapelle tréviale, devenue église paroissiale, saint Congar (ou saint Kongar), moine du Pays de Galles au VIe siècle.
Le territoire de l’actuelle commune garde quelques traces de son lointain passé. Une allée couverte à Bignac et plusieurs menhirs, mentionnés au XIXe siècle, attestent une occupation au Néolithique tandis que la présence romaine a laissé peu de vestiges.
Au IXe siècle, cette terre de landes et d’eau est le théâtre d’événements qui contribuent à l’histoire religieuse et politique de la région : au lieu-dit Coët Leu de Bas, Nominoë aurait en 848 réuni un synode ; le lieu-dit Roga est déjà cité en 820 dans le cartulaire de Redon.
On y apprend que Jarnhitin, machtiern de Pleucadeuc, fait don d’un terrain à un ermite qui a charge et permission de “ couper, arracher, défricher tout autour ”. Dépendant de l’abbaye bénédictine de Redon, à partir de 834, le prieuré de Roga se heurte à une nature rude et inhospitalière, et périclite. C’est au XIIe siècle que Saint-Congard devient paroisse, alors détachée de sa voisine Pleucadeuc.
Le prieuré de Roga est abandonné au XVIIe siècle par les moines de Redon. Mais, soucieux d’une présence religieuse sur ces terres, le comte de Rieux-Rochefort, suzerain des lieux, en fait don en 1672 à l’ordre des Camaldules, fondé au XIe siècle par saint Romuald, en Italie. Après maintes batailles juridiques, l’établissement devient, en 1786, propriété de l’hôpital de Malestroit pour être finalement vendu comme bien national, à la Révolution.
Il reste encore quelques murs épars témoignant des traces de cette implantation religieuse, élément important de l’histoire locale. Autre témoignage, deux grands tableaux aujourd'hui conservés dans l'église du Roc-Saint-André.
En 1790, Saint-Congard est érigé en commune et passe en 1801 dans le canton de Rochefort-en-Terre.
En , Simone Ferry, née Guiho (dont le père était natif de ce village), décédée sans enfant, lègue la somme de 800 000 € à la commune[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 25 mai 2020 | Daniel Brule | ||
25 mai 2020 | En cours | Didier Hurtebize[22] | Retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 795 habitants[Note 6], en augmentation de 6,14 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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740 | 637 | 677 | 721 | 721 | 730 | 716 | 750 | 725 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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715 | 730 | 748 | 738 | 801 | 803 | 828 | 841 | 854 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
876 | 935 | 959 | 861 | 875 | 866 | 857 | 847 | 820 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 722 | 697 | 683 | 664 | 637 | 702 | 702 | 744 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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747 | 795 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune compte plusieurs chapelles, celle de Quemper, de Foveno et de Lorette.
La chapelle de Quemper (XVIIe) dépendait de l'abbaye de Paimpont lors de sa construction. La chapelle est un lieu de pèlerinage et de pardon. Il y a dans la chapelle, un retable du XVIIe qui est réalisé dans le style de l’école lavalloise. A l'extérieur, des pierres sculptées portent des armoiries d'alliance de René du Maz et de Gillonne de la Marzelière, seigneur et dame du Brossay à Saint-Gravé. Ces armes se retrouvent aussi sur l’église paroissiale de Saint-Gravé et sur la chapelle de la Bogerais[27].
Chapelle de Foveno XVIIe
Chapelle de Lorette XIXe.
![]() |
Blason | D'azur à la bande ondée d'hermine accompagnée de six besants d'or ordonnés en orle; au franc canton de gueules chargé d'une couronne fleuronnée d'or. |
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Détails |
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