Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez, la Lironde. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («le Lez») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Clément-de-Rivière est une commune urbaine qui compte 5 016 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Clémentois ou Saint-Clémentoises.
Inérée dans l'agglomération de Montpellier, la commune a subi une explosion démographique au cours de la seconde moitié du XXesiècle, multipliant sa population par trente en cinquante ans. Majoritairement résidentielle, la commune se démarque dans le département par le niveau de vie relativement élevé de sa population, attirée par un cadre de vie préservé. En 2015, la commune possède le plus haut revenu moyen par foyer du Languedoc-Roussillon pour les communes de 2 000 à10 000 habitants[1].
Géographie
Localisation
Carte
Située au nord de Montpellier, Saint-Clément est incluse dans le périmètre initial de la communauté d'agglomération de Montpellier; elle l'a quittée en janvier 2004, le conseil municipal n'ayant pas accepté l'adhésion.
Le territoire présente la particularité d'être composé de deux parties qui ressemblent à peu près à deux quadrilatères, reliés entre eux par un étroit espace où passent deux routes. La commune s’étend sur 8 km de long du nord au sud.
La partie la plus petite au sud est mitoyenne de Montpellier. Encore largement composé de forêts, cet espace connaît une urbanisation encore limitée de villas cossues (au sud), d'immeubles sociaux et de logements d'étudiants au nord. C'est là que se trouve une des plus importants zones commerciales de l'agglomération montpelliéraine, le centre commercial Trifontaine du groupe Carrefour, dont le toit est visible des villas construites en haut de la colline.
La partie nord, plus grande, s'étend également sur des collines boisées, reliefs en bonne partie mités par la périurbanisation. Les dernières installations scolaires, un collège et un lycée, sont ainsi construites tout au nord près du bois de Saint-Sauveur et entourées par quelques cliniques et entreprises. Plus au nord encore, les forêts et les garrigues restent épargnés. Près du cours du Lez, à l'est de la commune, la plaine accueille quelques vignes.
Hydrographie
C'est sur cette commune que se trouve la source du Lez, fleuve côtier coulant ensuite dans Montpellier et se jetant dans la mer Méditerranée après un canal traversant les étangs côtiers.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 13,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Prades Le Lez», sur la commune de Prades-le-Lez, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3°C et la hauteur de précipitations de 852,2 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montpellier-Aéroport», sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 15 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7°C pour la période 1971-2000[11], à 15,1°C pour 1981-2010[12], puis à 15,5°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «le Lez»[15], d'une superficie de 239ha, l'unique site de présence du Chabot endémique, Cottus petiti[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[17]:
les «rivières du Lirou et du Lez» (127ha), couvrant 7 communes du département[18].
Urbanisme
Typologie
Saint-Clément-de-Rivière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[I 1],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Le centre du village est le fruit de l’architecte François Spoerry, également concepteur de Port Grimaud. Contrairement aux villages voisins, Saint-Clément-de-Rivière ne dispose pas d'un centre ancien. Les villas et les bâtiments collectifs y arborent les couleurs ocre de la Méditerranée.
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (26,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,8%), forêts (14,6%), zones agricoles hétérogènes (12,1%), cultures permanentes (9%), terres arables (8,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6%), prairies (0,4%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Clément-de-Rivière est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les département de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[24], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 2001, 2002, 2003, 2005 et 2014[26],[22].
Saint-Clément-de-Rivière est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[27].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Clément-de-Rivière.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 733 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 733 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Toponymie
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Le nom de Saint-Clément apparaît pour la première fois en 1109. En 1985, la commune est renommée Saint-Clément-de-Rivière.
Les premiers habitants préhistoriques de ce lieu furent présents dès 2300 av. J.-C., d'après les fouilles de 1977-1978 au niveau de la grotte de la Colline, aujourd'hui détruite aux trois quarts lors de la construction d'une route pour relier le lotissement de la Colline au centre-ville.
En 1276, Saint-Clément et huit autres paroisses (Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Mathieu-de-Tréviers, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Saint-Jean-de-Cuculles, Les Matelles, Valflaunès, Combaillaux, et Cazevieille) soutiennent la République de Montferrand, du nom du château fort aujourd'hui en ruines se situant sur le pic Saint-Loup. Cette république se constitue pour contrer le seigneur de Montpellier qui voulait déjà taxer ces paroisses. Cette république de Montferrand pratiquait le suffrage universel pour élire les maires et leurs conseillers, et que les femmes disposaient déjà du droit de vote. Aujourd'hui, ces villages sont toujours unis, ainsi que d'autres, dans la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup.
Le 18 octobre 1817, sur la demande expresse des habitants de la commune de Saint-Clément formulée par son maire au préfet, et après de longues tractations, le roi Louis-Philippe autorisa la commune à acquérir pour la somme de 600 francs l'église Saint-Clément, afin de la rendre à sa destination. Sa restauration débute en 1896, mais aujourd'hui seul ce vestige subsiste à Saint-Clément, au lieu-dit la Clastre (en occitan, le mot 'clastra a pour sens «cloître»).
l'aqueduc Saint-Clément.
L'histoire de la ville est depuis longtemps mêlée à celle de l'aqueduc du même nom, l'aqueduc Saint-Clément. En effet, la ville de Montpellier a besoin d'eau depuis le XIIesiècle pour alimenter sa population. Au XVIIIesiècle, un projet d'aqueduc voit le jour grâce à Henri Pitot reliant la source du Boulidou de Saint-Clément, au centre-ville de Montpellier (Peyrou). Les travaux débutent en 1753, et se terminent dix ans plus tard (1766). Il apporte alors 25 litres par seconde à la ville.
Mais au début du XXesiècle, le débit de cette source devient trop peu par rapport à la demande croissante en eau, ce qui entraîne un rallongement de l'aqueduc jusqu'à la source du Lez, toujours sur la commune de Saint-Clément. Lors des inondations de 1933, l'aqueduc cède sous la pression de l'eau. Il fut utilisé jusque dans les années 1970. Le 1er avril 1981, les travaux d'implantation d'une usine souterraine démarrent. On estimait qu'elle pourrait produire en toute saison, pour Montpellier, 2 000 litres par seconde.
L'aqueduc détruit, et en fond le hameau de la Clastre
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Les électeurs de Saint-Clément-de-Rivière se caractérisent par leur propension à voter plutôt à droite.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élection présidentielle de 2002: 83,08% pour Jacques Chirac (RPR), 16,92% pour Jean-Marie Le Pen (FN), 88,9% de participation[32]
Élection présidentielle de 2007: 62,82% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 37,18% pour Ségolène Royal (PS), 92,97% de participation[33]
Élection présidentielle de 2012: 60,22% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 39,78% pour François Hollande (PS), 90,28% de participation[34]
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives de 2007: 66,21% pour Robert Lecou (UMP), 33,79% pour Jean-Pierre Mourre (PS), 71,66% de participation[35]
Élections législatives de 2012: 59,63% pour Robert Lecou (UMP), 40,37% pour Frédéric Roig (PS), 65,67% de participation[36]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections européennes de 2004: 27,06% pour Kader Arif (PS), 24,08% pour Alain Lamassoure (UMP), 51,96% de participation[37]
Élections européennes de 2009: 40,58% pour Dominique Baudis (UMP), 18,35% pour José Bové (Europe Écologie), 53,59% de participation[38]
Élections européennes de 2014: 26,65% pour Michèle Alliot-Marie (UMP), 19,70% pour Louis Aliot (FN), 53,59% de participation[39]
Élections régionales, résultats des deuxièmes tours
Élections régionales de 2004: 55,59% pour Jacques Blanc (UMP), 37,98% pour Georges Frêche (PS), 6,44% pour Alain Jamet (FN), 76,64% de participation[40]
Élections régionales de 2010: 42,62% pour Georges Frêche (PS), 40,93% pour Raymond Couderc (UMP), 16,45% pour France Jamet (FN), 56,32% de participation[41]
Élections régionales de 2015: 39,29% pour Carole Delga (PS), 30,50% pour Louis Aliot (FN), 30,21% pour Dominique Reynié (LR), 70,82% de participation[42]
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
Élections cantonales de 2004: 64,26% pour Georges Vincent (UMP), 35,74% pour Renée Bosoni (PS), 75,54% de participation[43]
Élections cantonales de 2011: 63,21% pour Guillaume Fabre (UMP), 36,79% pour Christian Dupraz (Europe Écologie Les Verts), 52,52% de participation[44]
Elections départementales de 2015: 64,78% pour Guillaume Fabre et Laurence Cristol (UMP), 35,22% pour Christian Dupraz et Clothilde Ollier (Europe Écologie Les Verts), 58,37% de participation[45]
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.
Elections municipales partielles de 2022: 68,25% pour Jérôme Pouget, 31,95% pour Françoise Lesaunier, 54,11% de participation [46]
Élections municipales de 2014: 57,84% pour Rodolphe Cayzac (UMP), 42,15% pour François Georgin (Divers droite), 73,9% de participation[47]
Référendums
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe: 65,07% pour le Oui, 34,93% pour le Non, 82,04% de participation[48]
Canton de Saint-Gély-du-Fesc 40 713 habitants Conseillers départementaux Laurence Cristol (Les Républicains) Guillaume Fabre
Saint-Clément-de-Rivière est inclus dans la 4ecirconscription de l'Hérault, député: Jean-François Eliaou (La République en Marche)
Intercommunalité
La communauté de communes à laquelle appartient St Clément de Rivière est la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup qui compte 36 communes.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Clémentois[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2019, la commune comptait 5 016 habitants[Note 9], en augmentation de 4,35% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
100
57
96
90
113
127
130
124
129
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
111
120
127
132
129
127
132
149
211
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
163
169
184
188
231
185
169
171
168
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
177
236
948
2 100
4 242
4 581
4 983
5 097
4 807
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 923
5 016
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,2% la même année, alors qu'il est de 27,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 403 hommes pour 2 520 femmes, soit un taux de 51,19% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
2,2
10,7
75-89 ans
11,0
26,6
60-74 ans
26,8
17,4
45-59 ans
19,7
14,3
30-44 ans
12,8
16,7
15-29 ans
15,8
13,4
0-14 ans
11,7
Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2018 en pourcentage[56]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,8
7,5
75-89 ans
9,6
17
60-74 ans
18,1
19,1
45-59 ans
19
18,3
30-44 ans
17,8
19,5
15-29 ans
18,1
17,9
0-14 ans
15,6
Sports
École de rugby à XV du Pic Saint Loup qui a formé Fulgence Ouedraogo et François Trinh-Duc.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 914 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 519 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 33 880 €[I 8] (20 330 € dans le département[I 9]). 77% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 787 personnes, parmi lesquelles on compte 67,9% d'actifs (58,9% ayant un emploi et 9% de chômeurs) et 32,1% d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 2 099 emplois en 2018, contre 2 169 en 2013 et 2 070 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 703, soit un indicateur de concentration d'emploi de 123,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,3%[I 14].
Sur ces 1 703 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 285 travaillent dans la commune, soit 17% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 85,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5% les transports en commun, 6,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
605 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Clément-de-Rivière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
605
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
17
2,8%
(6,7%)
Construction
32
5,3%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
152
25,1%
(28%)
Information et communication
26
4,3%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
26
4,3%
(3,2%)
Activités immobilières
46
7,6%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
163
26,9%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
96
15,9%
(14,2%)
Autres activités de services
47
7,8%
(8,1%)
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9% du nombre total d'établissements de la commune (163 sur les 605 entreprises implantées à Saint-Clément-de-Rivière), contre 17,1% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57]:
Clinique Du Pic Saint-Loup, activités hospitalières (8 488 k€)
Clinique Saint Clement, activités hospitalières (4 683 k€)
Cahuha, commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé (4 602 k€)
BK Avenue, restauration de type rapide (3 888 k€)
Le Chene Vert, supérettes (2 229 k€)
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 53 089 €, ce qui plaçait Saint-Clément-de-Rivière au 161e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 19].
La commune est dans le «Soubergues», une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 219ha[60],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Eglise de l'un des hameaux historiques de Saint Clément de Rivière
Lieux et monuments
L'Église Saint-Clément de Saint-Clément-de-Rivière;
François Spoerry (1912-1999), architecte, concepteur du «cœur du village» de Saint-Clément-de-Rivière.
Marcel Salerno (1940-), président de l'Athlétic Club Arles-Avignon et homme d'affaires
Pierre Galle (1945-), ancien basketteur professionnel
Héraldique
Les armes de Saint-Clément-de-Rivière se blasonnent ainsi: taillé, de gueules à un bélier arrêté d'argent et d'or à un rameau de pin au naturel posé en barre, fruité d'une pomme en bande, feuillé de deux faisceaux d'aiguilles au naturel, celui de dextre tourné vers la pointe, celui de senestre vers le chef, à un aqueduc de dix arches d'argent brochant en barre sur la partition, soutenu d'une traverse ondée d'azur[63].
Symbolique
Le haut de l'écusson représente le fougueux bélier de la légende (c'est lui qui aurait découvert la source de Saint-Clément, en frappant le sol de son sabot).
La barre transversale indique l'aqueduc de Saint-Clément, réalisé de 1753 à 1766 sur les plans de l'ingénieur Pitot et destiné à alimenter Montpellier en eau potable. Sous l'aqueduc, la rivière dessinée symbolise le Lez, prenant sa source sur la commune.
Enfin, le bas de l'écusson représente une pomme de pin symbolisant l'existence des pinèdes qui contribuent à la réputation des sites.
Voir aussi
Bibliographie
Saint-Clément-de-Rivière ou l'art de vivre en Languedoc: 1989, 900e anniversaire, S.l., s.n., , 126p.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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