Saint-Carreuc [sɛ̃kaʁœk] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
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Saint-Carreuc | |
La croix de Saint-Guihen. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Saint-Brieuc |
Intercommunalité | Saint-Brieuc Armor Agglomération |
Maire Mandat |
Laurence Mahé 2020-2026 |
Code postal | 22150 |
Code commune | 22281 |
Démographie | |
Gentilé | Carreucois, Carreucoise |
Population municipale |
1 519 hab. (2019 ![]() |
Densité | 120 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 23′ 57″ nord, 2° 43′ 49″ ouest |
Altitude | 105 m Min. 125 m Max. 237 m |
Superficie | 12,69 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Brieuc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Plaintel |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-carreuc.fr/ |
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lie », sur la commune de Plœuc-L'Hermitage, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 929,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Carreuc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,4 %), terres arables (29,9 %), forêts (7,4 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Karoci en 1219, Carruci en 1235 et en 1237, Quarroco en 1268, Sainct Carreuc en 1539, Saint Careuc et Saint Carreuc en 1614.
Le nom officiel est Saint-Careuc en l’an X [21].
L’orthographe actuelle de Saint-Carreuc est officialisée par le décret du [22].
Saint-Carreuc tire son nom de Saint Careuc, Careu ou Carreuc[22].
En 1877, l'orthographe officielle du nom de la commune a changé, passant de « Saint-Careuc » à « Saint-Carreuc ».
Le monument aux morts porte les noms des 71 soldats morts pour la Patrie[23] :
Une usine d'assemblage de la filiale française du groupe américain Big Dutchman[24] spécialisé dans la fabrication de distributeurs automatiques de nourriture pour les élevages de volailles et de porcs s'implante à Saint-Carreuc en 1962, à l'initiative de Paul Trémel, originaire de la commune et parti aux États-Unis, qui en prend la direction ; les ouvriers sont embauchés par contrats temporaires, payés au SMIC et contraints de travailler parfois jusqu'à 72 heures par semaine. En juin 1972 une section syndicale de la CFDT est créée dans l'usine et, face au refus de la direction d'accepter des améliorations de leurs conditions de travail, une grève illimitée est votée par les ouvriers, inspirés par l'exemple de la Grève du Joint Français à Saint-Brieuc. Le licenciement des 45 ouvriers grévistes est jugé illégal par l'inspection du travail ; au bout de 8 semaines de grève, les ouvriers obtiennent partiellement satisfaction et le travail reprend le [25].
Jean Le Faucheur[Note 8]. Devenu permanent syndical de la CFDT, il joua un rôle important dans ce conflit et dans ceux du Joint Français et des Kaolins de Plémet.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Arsène Lancien | ||
mars 2001 | 2008 | Michel Terrier | ||
mars 2008 | 26 mai 2020 | André Rault | DVG | Technicien retraité |
26 mai 2020 | En cours | Laurence Mahé[26] | Prévisionniste des ventes | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 1 519 habitants[Note 9], en augmentation de 1,54 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 099 | 1 172 | 969 | 1 209 | 1 144 | 1 229 | 1 161 | 1 209 | 1 186 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 170 | 1 140 | 1 130 | 1 131 | 1 103 | 1 200 | 1 227 | 1 230 | 1 213 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 211 | 1 187 | 1 227 | 1 155 | 1 037 | 1 026 | 1 024 | 963 | 972 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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965 | 917 | 859 | 1 072 | 1 217 | 1 227 | 1 421 | 1 476 | 1 496 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 508 | 1 519 | - | - | - | - | - | - | - |
Jean-Baptiste Budes de Guébriant, comte de Guébriant, né à Saint Carreuc en 1602 d'une ancienne famille bretonne, mort le de la blessure qu'il reçut le d'un coup de fauconneau qui lui emporta le bras droit lors du siège de Rottweil, fut un homme de guerre français actif pendant la Guerre de Trente Ans.
Il fait ses études au prestigieux collège jésuite de la Flèche actuel Prytanée National Militaire. Il sert d'abord en Hollande, et lors de la guerre de Trente ans, commande de 1638 à 1639 le contingent français dans l'armée de son ami Bernard de Saxe-Weimar, se distinguant particulièrement au siège de Breisach en 1638. Il était officier en second de Bernard de Saxe-Weimar et lui succéda à la tête de son armée lorsqu’il mourut en juillet 1639.
Il participa notamment aux opérations en Franche-Comté (à Montaigu, Nozeroy, Saint-Claude), cette province étant à l’époque sous dépendance espagnole.
Avec l'aide des Suédois, en conjonction avec J Barrer (1596-1641), général suédois, il organise une attaque sur Ratisbonne en 1640.
Ses victoires à Wolfenbüttel le et à Kempen en 1642 lui font obtenir le baton de maréchal de France. Ayant échoué dans sa tentative d'invasion de la Bavière de concert avec Torstenson. Le bras droit arraché lors du siège de Rottweil, il mourut . Le roi lui avait donné le gouvernement des villes et château d'Auxonne, (lettres de provisions royales du ). Une rue de la ville d'Auxonne porte son nom.
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