Saint-Bonnet-du-Gard est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Bonnet-du-Gard est une commune rurale qui compte 853 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'unité urbaine de Montfrin et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Saint-Bonnetiers ou Saint-Bonnetières.
Aucun cours d'eau permanent ne parcourt la commune, exposée à un climat méditerranéen. Proche des gorges du Gardon, la commune est en partie recoupée par deux sites Natura 2000 («le Gardon et ses gorges» et les «gorges du Gardon») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques: l'église Saint-Bonnet, classée en 1907, et l'aqueduc de Nîmes, inscrit en 1998.
Géographie
La commune de Saint-Bonnet-du-Gard se situe dans le département du Gard, dans la région Occitanie. Ce village se situe à proximité des villes d'Uzès (environ 19 km), de Beaucaire (19 km), de Nîmes (20 km) et d'Avignon (24 km). Le territoire de la commune est limitrophe de celui de Remoulins. Notons aussi sa proximité (environ 3 km par le GR 6) avec le monument romain du pont du Gard. L'aqueduc romain de Nîmes parcourait la commune sur une distance de plus de 5 km.
Le village est bâti autour de la D6086 qui le traverse et qui relie celui-ci à Nîmes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 16,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Meynes», sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15°C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nîmes-Courbessac», sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 18 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8°C pour la période 1971-2000[10], à 15,1°C pour 1981-2010[11], puis à 15,6°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[15],[16].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18]:
«le Gardon et ses gorges», d'une superficie de 7 009ha, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)[19]
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21]:
les «gorges du Gardon» (5 231ha), couvrant 10 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21]:
le «plateau Saint-Nicolas» (15 838ha), couvrant 16 communes du département[23].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Bonnet-du-Gard.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Bonnet-du-Gard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 1],[25].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montfrin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 12 300 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (48,6%), cultures permanentes (22,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4%), zones agricoles hétérogènes (10,8%), zones urbanisées (6,3%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Bonnet-du-Gard est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Courme. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1998 et 2002[29],[27].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Bonnet-du-Gard.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 369 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 369 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[34].
Histoire
Préhistoire
Vers 2800 av. J.-C., la région est caractérisée par la présence de groupes humains appartenant à la culture de Fontbouisse (Néolithique final). Cette culture tire son nom de celui du site archéologique de Fontbouisse, sur la commune de Villevieille près de Sommières. Elle s’étend de la garrigue languedocienne (Gard – Hérault) jusqu’au Rhône et dans le sud de l’Ardèche. Pour autant sur Saint-Bonnet et ses alentours, cette période n'a livré que du mobilier.
Vers 2000 av. J.-C., la culture de Fontbouisse disparait.
Protohistoire
Les premières traces d'occupation humaine à Saint-Bonnet sont liées à l'oppidum de Marduel. L'occupation du site aurait débuté à la fin de l'âge du bronze et duré près de sept siècles, jusqu'à l'Âge du fer et la période gallo-romaine. On y relève une occupation discontinue du site dès l'âge du Bronze final II (antérieur à 750 av. J.-C.), puis continue au cours du VIe siècle av. J.-C.
Article détaillé: oppidum de Marduel.
Haut Moyen Âge
Le nom de «Saint-Bonnet» apparaît en l'an 993 dans l'acte de donation de Raynoard à l'abbaye de Psalmodi où sont énumérés les biens qui en sont l'objet: "Donamus in comitatu nemausense ecclésia quæ est fundata in honore sancti Boniti, cum omni adiacentias vel pertinentias earum, cum ipsa villa vel ipsos molinos qui ibidem habemus et ipso boso qui in eorum terminum habemus, id est in casis casalitiis, hortis terris vineis siluis carricis, arboribus pomiferis et impomiferis, aquis aquarum vel decursibus earum"[35].
Moyen Âge central et tardif
Pendant tout le Moyen Âge, les prieurs de Saint-Bonnet règnent sur le village en seigneurs féodaux, conjointement avec les seigneurs d'Uzès à partir de 1290[36]. L'influence de Psalmodi et d'Uzès sur Saint-Bonnet s'atténue progressivement jusqu'à la Révolution.
La commune fait partie de la communauté de communes du Pont Du Gard qui rassemble 17 communes.
Finances locales
Les finances locales sont largement dépendantes[réf.nécessaire] des recettes fiscales et des subventions accordées par le biais de la communauté de communes.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2019, la commune comptait 853 habitants[Note 10], en augmentation de 1,43% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
464
494
517
586
545
517
536
560
591
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
526
509
560
454
423
404
374
347
364
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
368
356
301
282
297
266
280
264
277
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
306
300
316
358
372
579
669
682
811
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
835
853
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie associative
L'amicale des toujours jeunes
Les anciens combattants
L'association des parents d'élèves
La boule sainte-bonnetoise
Le comité des fêtes
Des Pousses & Des Pierres
La puce nouvelle
Otra oportunidad
Saint-Bonnet-du-Gard Passion Patrimoine
La société de chasse
Santé
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Sports
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Cultes
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Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 343 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 843 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 490 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 555 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7% d'actifs (62,1% ayant un emploi et 12,6% de chômeurs) et 25,3% d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 101 emplois en 2018, contre 88 en 2013 et 99 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 347, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,3%[I 13].
Sur ces 347 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 71 travaillent dans la commune, soit 20% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2% les transports en commun, 3,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
74 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Bonnet-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
74
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
2
2,7%
(7,9%)
Construction
15
20,3%
(15,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
20
27%
(30%)
Information et communication
4
5,4%
(2,2%)
Activités financières et d'assurance
2
2,7%
(3%)
Activités immobilières
6
8,1%
(4,1%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
11
14,9%
(14,9%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
8
10,8%
(13,5%)
Autres activités de services
6
8,1%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27% du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 74 entreprises implantées à Saint-Bonnet-du-Gard), contre 30% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[42]:
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (32 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 132ha[45],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église de Saint-Bonnet-du-Gard.
Église de Saint-Bonnet-du-Gard: église romane fortifiée du XIIe siècle située au sommet du village. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1907[46].
Oppidum de Marduel, comprenant de nombreux habitats perchés sur une colline dominant le Gardon et des quartiers bas sur la rive droite du Gardon.
Le tracé de l'aqueduc romain de Nîmes, qui franchit le Gardon sur le Pont du Gard, traverse la commune.
Fontaine-lavoir impériale à trois bassins reliés par des canaux inauguré en 1809; couverture du lavoir édifiée en 1861.
Beffroi (réglé par satellite) surmontée d'un campanile contenant une cloche de 409 kg, datant de 1846.
Porche, vestige de l'ancien rempart
Plusieurs croix
Capitelles (cabane traditionnelle de pierres sèches) à côté de la mairie.
Ancien moulin à vent
Personnalités liées à la commune
Henri II de Rohan, duc de Rohan et chef de guerre des rébellions huguenotes contre le pouvoir royal catholique. Il fit, durant ce conflit, démanteler une grande partie des remparts de l'ancien village.
Jacques Favre de Thierrens, peintre et «as» de la Première Guerre mondiale, avait une propriété à Saint-Bonnet-du-Gard; il peignit le village et le château dans nombre de ses œuvres.
Curtis Roosevelt, fonctionnaire et commentateur politique américain.
Héraldique
Blason
D'or au lion de gueules armé et lampassé de sable, au chef d'azur chargé de trois étoiles du champ.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[33].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Archives départementales du Gard, cote H 139. Traduction: "Nous donnons dans le comté de Nîmes l'église fondée en l'honneur de saint Bonnet avec tous ses tenants et aboutissants, avec le domaine et les moulins que nous y avons et les bois que nous avons à 'intérieur de leurs limites. C’est-à-dire les maisons, les enclos, les jardins, les terres, les vignes, les forêts, les garrigues, les arbres fruitiers ou non, les eaux des sources ainsi que les cours d'eau".
Voir le texte de l'échange entre le roi Philippe IV le Bel et le seigneur d'Uzès dans: Jules Pagezy, Mémoires sur le port d'Aigues-Mortes, Paris, Hachette et Cie, 1879, p. 282-302.
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