Montfrin est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le canal d'irrigation de Remoulins à Tarascon, le Briançon et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (les «costières nîmoises»), un espace protégé (les «Costières de Nimes») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montfrin est une commune rurale qui compte 3 163 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Montfrin. Ses habitants sont appelés les Montfrinois ou Montfrinoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques: l'église Notre-Dame-de-Malpas, inscrite en 1926, le château, inscrit en 1956 puis classé en 1985, l'hôtel de Calvières, inscrit en 2003, et la commanderie, inscrite en 2003.
Géographie
Localisation
Commune membre de la Communauté de communes du Pont du Gard, située entre le Rhône et le Gardon.
Pendant l’Ère secondaire[1], au crétacé, il y a -130M. d'années, la Méditerranée, les Pyrénées et les Alpes n'existaient pas. Notre région était occupée par un immense océan. La profondeur était variable et permettait la vie de récifs de coraux et d'animaux à squelette calcaire. Les déchets s'accumulaient sur le fond. Ils ont été transformés en une roche dure et compacte qui forme l'essentiel de nos garrigues et qu'on retrouve chez nous sous des roches plus récentes: le calcaire.
Au Miocène -28M. d'années, le plissement pyrénéo-provençal se produit, la mer est toujours là et nous nous trouvons sur un rivage attesté par la présence de roches à pholades visibles près des Orgnes.
La profondeur de l'eau permet le dépôt de sédiments mélangés argile et calcaire qui formeront une roche plus ou moins tendre, la molasse. On la retrouve à la Beaume, à Saint Roman… On peut la creuser et elle durcit à l'air.
Au pliocène -12M. d'années, l'eau revient. C'est de l'argile qui se dépose de façon irrégulière. C'est l'argile bleue que nous connaissons bien, colorée par des oxydes ferreux (bleus) qui s'oxydent à l'air devenant jaunes (oxydes ferriques).
Enfin, il y a 1M. d'années, les montagnes, Alpes et Pyrénées, sont sorties de l'eau bousculant les terrains du massif central. L'eau des océans s'est retirée. Les terres de nos régions sont émergées bordant la Méditerranée.
Un fleuve puissant coule depuis les Alpes - le Rhône - il emprunte une zone de failles (vallée du Rhône). Son delta est immense et il dépose des sédiments en divaguant entre Marseille et Montpellier. Ce sont des galets de quartzites rougeâtres et des alluvions argilo-calcaire: c'est le Gress que nous retrouvons sur nos plateaux. Nous sommes à l’ère IV, au villafranchien.
Lorsqu'il pleut, l'eau acidifiée par le CO2 de l'air s'infiltre dans le Gress et dissout le calcaire qu'elle entraîne jusqu'à la couche d'argile. Là arrêt de la circulation: le calcaire entrainé précipité et forme un ciment très dur, le Tapparas.
Des variations du niveau de la mer, en particulier son abaissement, ont entraîné un creusement des vallées coupant la série des terrains sous-jacents au Gress puis le dépôt d’alluvions récentes du Gardon et du Rhône au fond des vallées. Des colluvions issues de l'érosion des plateaux se sont déposées sur les bords vallées.
Hydrographie et relief
Sur la commune de Montfrin nous disposons de l'eau de trois origines différentes:
1° les nappes phréatiques du Gardon et du Rhône qui imbibent les terrains autour des rivières et descendent en suivant la pente des vallées (puits de Saint Martin).
2° Dans le calcaire crétacé se trouve la nappe du Karst. L'eau de pluie s'enfonce et circule dans les failles, fissures et réseaux de cavités du calcaire. Cette eau suit la pente générale de ces terrains et rejoint finalement les nappes phréatiques des rivières. elle forme des veines dans la plaine entre les pentes des plateaux et le Gardon.
C'est là que les anciens ont foré leurs puits et ont permis l’établissement des Mas.
3° l'eau de pluie sur le Gress s'enfonce dans ce terrain meuble mais est arrêtée par la couche d'argile qu'elle suit jusqu’à ce qu'elle affleure à la surface et coule à l’extérieur.
C'est l'origine des sources du Réal, des Orgnes, de Césérac, de la Malautiére et de Saint Jean.
Ouvrage lié à l'alimentation en eau dit Guérite[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 17,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Meynes», sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[9] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15°C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nîmes-Courbessac», sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 19 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 14,8°C pour la période 1971-2000[13], à 15,1°C pour 1981-2010[14], puis à 15,6°C pour 1991-2020[15].
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
Gare de Nîmes.
Gare de Nîmes - Manduel - Redessan
Axes routiers
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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
Un espace protégé est présent sur la commune:
les «Costières de Nimes», un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027ha[20].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux: les «costières nîmoises»[22], d'une superficie de 13 479ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24]:
le «Gardon aval» (1 106ha), couvrant 6 communes du département[25], et
la «plaine de Manduel et Meynes» (9 783ha), couvrant 15 communes du département[26].
Urbanisme
Typologie
Montfrin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[27],[I 1],[28].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montfrin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 12 300 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme depuis le qui définit les règles d'urbanisme du village[29]. Il s'inscrit dans le SCOT Uzège / Pont-du-Gard[30].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (40,7%), zones agricoles hétérogènes (37%), zones urbanisées (7,6%), forêts (5,7%), terres arables (4,7%), eaux continentales[Note 7] (3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3%)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
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Projets d'aménagement
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Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montfrin est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le canal d'irrigation de Remoulins à Tarascon et le Briançon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1993, 1994, 2002, 2003, 2005, 2010 et 2014[34],[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montfrin.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 283 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1283 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 8] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].
Toponymie
Provençal Mount-Frin, du roman Monfrin, du bas latin Mons Frenus, Mons Frinus[39].
Les habitants sont appelés les Montfrinois et les Montfrinoises.
Histoire
Moyen Âge
Le village est mentionné Castrum de Montfrin en 1196, puis Locus Montis-Frini en 1461[40].
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Époque moderne
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Révolution française et Empire
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Gard.
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Maires
Histoire des maires
Article connexe: Histoire des maires de France.
Origine, ancien Régime: on parle d’échevins, conseillers, Maire perpétuel, alternatif mitriennal.
De 1789 à 1799: Révolution française, Première République, Directoire, les maires sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles.
De 1799 à 1848: Consulat, Premier Empire, Restauration, Monarchie de Juillet, les maires sont nommés par le préfet.
Du à 1851: Seconde République, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871: Second Empire, les maires sont nommés par le préfet.
De 1871 à aujourd'hui, les maires sont élus par le conseil municipal.
Liste
Liste des maires du XVIIesiècle à la Libération
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1634
1739
Gapard Bertrandy
premier Consul, écuyer 1635 à 1639
1695
1718
Gabriel Alteyrac
Maire Perpétuel
1718
25 mai 1719
Jean Dumas
Maire par intérim
26 mai 1719
19 juin 1723
Gabriel Alteyrac
Maire et premier Consul
20 juin 1723
21 mai 1725
Jean Roussel
Maire et premier Consul
22 mai 1725
13 décembre 1732
Louis d'Espaute
Maire et premier Consul
14 décembre 1732
25 mai 1733
Gabriel Alteyrac
Maire et premier Consul
26 mai 1733
5 février 1737
Louis d'Espaute
Maire et premier Consul
6 février 1737
1768
Joseph Palisse
Maire, ancien alternatif mitriennal
1768
1768
François Combe
Maire et premier Consul
1768
1775
Laurent Boissière de Bertrandy
Maire et premier Consul
1775
1778
Jacques Cluny
Maire et premier Consul
1778
1782
André Alteyrac
Maire et premier Consul
1782
16 décembre 1782
Antoine Barbuty
Maire et premier Consul
16 décembre 1782
4 juin 1786
Antime de Boissière
Maire et premier Consul
5 juin 1786
1er juin 1791
Charles Palisse de Marignargues
Maire et premier Consul
2 juin 1791
1792
Jean Antelme
Maire et premier Consul
1792
11 décembre 1792
Antoine Vigne et Bartty
Maire par Intérim
12 décembre 1792
9 novembre 1794
Louis Laurent
Maire
10 novembre 1794
25 mai 1795
Jean Baptiste Dellon
Maire
26 mai 1795
14 novembre 1795
Bernaud-Saut
Maire et premier Consul
15 novembre 1795
13 mai 1797
Laurent Combe
Président du Canton
14 mai 1797
1797
Toussaint Malortigues
Président
1797
16 décembre 1797
Massedor Cathalan et Cassagnade
Président
17 décembre 1797
19 mai 1800
Bérard
Président
20 mai 1800
31 janvier 1803
Dellon
Président
1er février 1803
1er août 1809
Raynaud
Maire
2 août 1809
1815
Louis-Etienne Antelme
Maire
1815
24 juillet 1816
Eugène Boissière
Maire pendant 100 jours
25 juillet 1816
27 février 1819
Palisse de Marignargues
Maire
28 février 1819
8 juin 1826
Jean-Baptiste Dellon
Maire
9 juin 1826
28 août 1830
Barthélémy Roubert
Maire
29 août 1830
26 mars 1831
Jules Terme
Maire
27 mars 1831
6 décembre 1831
Prosper Trenquier
Maire par intérim
7 décembre 1831
22 novembre 1843
Jean Dumas
Maire
23 novembre 1843
12 septembre 1848
Prosper Trenquier
Maire
13 septembre 1848
7 mai 1850
Larrey Ulysse
Républicain
Maire élu
8 mai 1850
1er février 1852
Auguste Marcellin
Maire élu
2 février 1852
1er novembre 1862
Louis Frézier
Maire président désigné
2 novembre 1862
8 novembre 1862
Etienne Léger
adjoint Maire par intérim
9 novembre 1862
7 février 1866
Louis Frézier
Maire président désigné
7 février 1866
10 mars 1866
Etienne Léger
adjoint Maire par intérim
11 mars 1866
27 août 1870
Louis Frézier
Maire président désigné
28 août 1870
11 septembre 1870
Emile Antelme
Conseiller municipal président
12 septembre 1870
6 mai 1871
Ulysse Larrey
Président commission municipale désigné
7 mai 1871
31 octobre 1872
Ulysse Larrey
Maire élu
1er novembre 1872
8 janvier 1873
François Siboul
Maire élu
9 janvier 1873
28 février 1874
Simon Favier
adjoint Maire par intérim
1er mars 1874
13 mai 1876
Amédé Frézier
Maire désigné
14 mai 1876
7 octobre 1874
Simon Favier
Maire élu
8 octobre 1874
1er février 1879
Adrien Collet
Maire élu
2 février 1879
6 août 1879
Etienne Joubert
adjoint Maire par intérim
7 août 1879
22 janvier 1881
Etienne Joubert
Maire élu
23 janvier 1881
24 mai 1884
Emile Antelme
Maire élu
25 mai 1884
11 décembre 1885
Etienne Bonnefoy
Maire élu
12 décembre 1885
16 janvier 1886
Claude Martin
Maire provisoire
17 janvier 1886
15 mai 1892
Laurent Figuière
Maire élu
15 mai 1892
26 novembre 1898
Emile Antelme
Maire élu
27 novembre 1898
15 mai 1904
Léonard Larnac
Maire élu
15 mai 1904
2 novembre 1907
Maxime Astier
Maire élu
3 novembre 1907
21 novembre 1908
Claude Achard
Maire élu
22 novembre 1908
11 mai 1912
Amand Peyrot
Maire élu
12 mai 1912
6 novembre 1919
Joseph Chancel
Maire élu
7 novembre 1919
11 juin 1920
Emile Moutet
Maire élu
12 juin 1920
16 mai 1925
Henri Quittard
Maire élu
17 mai 1925
11 mai 1929
Emile Moutet
Maire élu
12 mai 1929
19 mai 1935
Emile Moutet
Maire élu
19 mai 1935
22 juillet 1940
Robert Scheiber
Maire élu
23 juillet 1940
14 juillet 1941
Edmond Trébillon
Maire élu
15 juillet 1941
31 juillet 1944
Hippolyte Reboul
Président de la délégation spéciale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1er août 1944
19 février 1945
Robert Servan-Schreiber
Président de la délégation
20 février 1945
12 mai 1945
Albert Malafosse
Président de la délégation municipale
13 mai 1945
1953
?
1953
1959
Robert Servan-Schreiber
1959
25 mars 1965
Ernest Matet
SFIO
Président du conseil général du Gard (1951 → 1957)
26 mars 1965
12 mars 1983
André Domergue
DVG
13 mars 1983
17 juin 1995
Jean-Marie Biot
PS
18 juin 1995
1998
René Trébillon
1998
15 mars 2008
Jean-Marie Biot
PS
16 mars 2008
26 mai 2020
Claude Martinet
DVD
Cadre Président de la CC du Pont du Gard (2014 → 2020)
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Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[42]:
total des produits de fonctionnement: 2 781 000 €, soit 860 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 2 723 000 €, soit 749 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 772 000 €, soit 239 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 952 000 €, soit 294 € par habitant.
endettement: 3 184 000 €, soit 985 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 14,23%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 26,51%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 60,00%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014: Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation: 17 991 €[I 7].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Pyramide des âges
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 3 163 habitants[Note 9], en diminution de 0,75% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 960
1 999
2 049
2 241
2 331
2 410
2 516
2 544
2 639
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 678
2 667
2 580
2 416
2 541
2 561
2 545
2 517
2 258
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 145
2 135
2 124
1 708
1 639
1 612
1 673
1 647
1 616
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 779
2 055
2 089
2 404
2 685
2 934
3 053
3 010
3 117
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 211
3 163
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
École maternelle[47], élémentaire[48] et primaire[49].
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Sports
Arènes ou se déroulent les courses camarguaises en été[54]..
Stade Municipal.
Tennis Club.
Skatepark.
Parcours de santé du Gardon.
Boulodromes
Piste de BMX
Médias
La commune bénéficie d'un correspondant local Midi-Libre, depuis le , il s'agit de Monsieur Antoine Pierron[55].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 303 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 3 121 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 960 €[I 8] (20 020 € dans le département[I 9]). 41% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 859 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6% d'actifs (64,7% ayant un emploi et 10,8% de chômeurs) et 24,4% d'inactifs[Note 12],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 13]. Elle compte 490 emplois en 2018, contre 547 en 2013 et 524 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 231, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,3%[I 14].
Sur ces 1 231 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 243 travaillent dans la commune, soit 20% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5% les transports en commun, 5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
222 établissements[Note 13] sont implantés à Montfrin au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
222
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
20
9%
(7,9%)
Construction
52
23,4%
(15,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
62
27,9%
(30%)
Information et communication
2
0,9%
(2,2%)
Activités financières et d'assurance
5
2,3%
(3%)
Activités immobilières
8
3,6%
(4,1%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
29
13,1%
(14,9%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
24
10,8%
(13,5%)
Autres activités de services
20
9%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,9% du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 222 entreprises implantées à Montfrin), contre 30% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56]:
SAS Douarou, supermarchés (10 587 k€)
Vignerons de Montfrin, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (1 057 k€)
Société de gestion des établissements Garcia, commerce et réparation de motocycles (702 k€)
See Voros, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (197 k€)
Cnr. Montfrinoise, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (179 k€)
Outre la richesse de son patrimoine, la proximité du Pont du Gard (10 km des villes de Nîmes et d’Avignon (moins de 20 km) lui offre des atouts touristiques supplémentaires au sein du PETR (Pôle d'Équilibre Territorial et Rural)[58].
Agriculture
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 137 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 82 en 2000 puis à 51 en 2010[61] et enfin à 41 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61% de ses exploitations[62],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 378ha en 1988 à 914ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 22ha[61].
Articles détaillés: Château de Montfrin et Hôtel de Calvières.
Château Classé MH(1985)[67]: Il y eut en premier lieu un château ou une tour romaine. Le château lui-même fut construit en plusieurs étapes, la dernière étant réalisée au XVIIesiècle. Les jardins sont attribués à Jules Hardouin-Mansard. Il a appartenu ensuite à la famille des marquis de Monteynard. Il fut acquis par Robert Servan-Schreiber en 1925. Il a appartenu ensuite à sa fille, Marie-Claire Mendès France, puis à son petit-fils, Jean-René Claret de Fleurieu, oléiculteur, qui produit notamment une huile d'olive appelée Château de Montfrin. Ce château a également servi de centre de commandement pour la Luftwaffe lors de la Seconde Guerre mondiale. C'était le quartier général de la deuxième division aérienne. Deux généraux s'y sont succédé: Johannes Fink, de au , et ensuite, Hans Korte jusqu'au . Le village fut libéré par les chars de la 1re Armée française du maréchal de Lattre de Tassigny, en l'occurrence un peloton du 5erégiment des Chasseurs d'Afrique commandé par Jean-Claude Servan-Schreiber, fils de Robert.
Articles détaillés: Église Notre-Dame-de-Malpas de Montfrin et Commanderie de Montfrin.
Église Notre-Dame de Malpas de Montfrin. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1926[71]: Elle date du XIIesiècle. L'horloge date de 1901[72],[73].
Chapelle des Pénitents noirs de Montfrin.
Vestiges de la commanderie templière Inscrit MH(2003)[74]: ils sont insérés dans le tissu urbain[75].
Église Notre-Dame de Malpas.
Intérieur église.
Commanderie templière.
Patrimoine culturel
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Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324p.
Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises: Languedoc méditerranéen: Montfrin, Louis XIII y pleura la trahison de Cinq-Mars..., pages 276 à 281
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Occitanie]
En 1963, Monfrin sert principalement de cadre au tournage du film Maniac de la firme Anglaise de la Hammer. Dans le film il est cependant question de Saint Gironde au lieu de Monfrin.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[37].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
(oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol.; 25 cm (ISBN84-499-0563-X, BNF37258238), p.365, t. 2
Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298p., in-4 (BNF30500934), p.141
«Montfrin: le conseil municipal s'est installé», Midi Libre, (lire en ligne).
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