Saint-André-de-Bâgé est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-André et Bagé.
Saint-André-de-Bâgé | |
![]() Église Saint-André. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes Bresse et Saône |
Maire Mandat |
Philippe Plenard 2020-2026 |
Code postal | 01380 |
Code commune | 01332 |
Démographie | |
Gentilé | Bagésiens |
Population municipale |
779 hab. (2019 ![]() |
Densité | 289 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 18′ 11″ nord, 4° 55′ 28″ est |
Altitude | Min. 183 m Max. 212 m |
Superficie | 2,7 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Replonges |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants s'appellent les Bagésiens.
La commune située dans la plaine de la Bresse au sud de Bâgé-le-Châtel, ancienne capitale de cette région. Elle est localisée à 7 km à l'est de Mâcon, à 28 kilomètres à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 76 km au nord de Lyon et à 402 kilomètres au sud de Paris.
Replonges | Bâgé-Dommartin | Bâgé-le-Châtel |
Replonges | ![]() |
Bâgé-Dommartin |
Crottet | Crottet | Saint-Jean-sur-Veyle |
La seule rivière traversant Saint-André est la Grande Loëze, qui forme la frontière nord de la commune qu'elle partage avec Bâgé-le-Châtel et Bâgé-la-Ville.
Climat tempéré à légère tendance continentale.
Le village de Saint-André-de-Bâgé a les relevés de Mâcon qui est dû à sa proximité (7 km), voici les valeurs climatiques de 1981 à 2010 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 3,5 | 6 | 10 | 13,5 | 15,5 | 15 | 11,5 | 8 | 3,5 | 1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 4,5 | 8 | 11 | 15 | 19 | 21 | 20,5 | 17 | 12 | 7 | 3,5 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 8 | 12 | 16 | 20 | 24 | 27 | 26 | 22 | 16,5 | 10 | 6 | 16 |
Ensoleillement (h) | 61,9 | 91,5 | 154,9 | 182 | 212,9 | 245,3 | 267,7 | 242,4 | 185,6 | 116,9 | 70,3 | 50,5 | 1 881,9 |
Précipitations (mm) | 59 | 53 | 49 | 75 | 88 | 75,5 | 71 | 72 | 79,5 | 85,5 | 84 | 70 | 861,5 |
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Température
minimale |
Température
maximale |
Hauteur de
précipitations |
Nombre de jours
avec précipitations |
Durée
d’ensoleillement |
Nombre de jours avec
bon ensoleillement |
---|---|---|---|---|---|
7,4 °C | 16,1 °C | 859,3 mm | 113,9 j | 1881,9 h | 73,25 j |
Les routes traversant la commune ont une importance plus ou moins grande, certaines ont une utilité locale, d'autres rayonnent au niveau régional voire national.
La route départementale D 28 traverse l'est de la commune du nord au sud en passant par le bourg et La Croisée. Elle permet de rejoindre par le nord Bâgé-le-Châtel et Bâgé-la-Ville ainsi que Pont-de-Vaux. En prenant la route par le sud, on rejoint Crottet et Pont-de-Veyle. Au rond-point de la Croisée, elle est reliée à la route départementale D 1079, axe majeur du département.
La route départementale D 1079 traverse le sud de la commune d'ouest en est. Cette voie débute à Mâcon par le pont Saint-Laurent et prend fin dans la ville de Bourg-en-Bresse. Elle permet de rejoindre par l'ouest Replonges, Mâcon et le département de Saône-et-Loire tandis que par l'est, elle permet de rejoindre Saint-Cyr-sur-Menthon, Bourg et les autres villes importantes du département.
La route départementale D 68A fait un bref passage au nord de la commune, aucune habitation de la commune ne la longe. Elle fait la liaison entre Bâgé-le-Châtel et Replonges en passant par Mons, lieu-dit de celle-ci.
Deux autoroutes traversent le village, reliées sur le territoire communal par un échangeur.
L'autoroute A40 (Mâcon - Genève), portion de la Route Centre-Europe Atlantique Bordeaux/Nantes - Annemasse, sépare La Croisée du reste du territoire. Avant la construction de l'autoroute A406 en 2011, deux aires de repos étaient placées à Saint-André, L'Étang Quinard dans le sens Mâcon-Chamonix et Saint-André-de-Bâgé dans le sens inverse. Pour accéder à l'autoroute, il faut prendre la gare de péage de Mâcon-Est à Replonges, à la frontière de la commune.
L'autoroute A406 est une autoroute reliant l'A40 et l'A6 et qui permet aux usagers de gagner un quart d'heure pour aller à Mâcon Sud en évitant le centre. Afin d'accéder au contournement de Mâcon, il suffit de se rendre à la gare de péage de Crottet en prenant la RD 1179, voie reliant cette gare à celle de Mâcon-Est. Cette autoroute permet d'accéder à l'A6 en direction de Lyon.
Avant la construction de cette dernière, l'autoroute A40 possédait deux aires de repos à Saint-André : L'Étang Quinard dans le sens Mâcon-Chamonix et Saint-André de Bagé dans l'autre sens.
Entre 1911 et 1913, la ligne de Bourg à Replonges, gérée par la Compagnie des Tramways de l'Ain et longue de 75 km[2],[3], fut construite pour assurer des liaisons entre les préfectures de l'Ain et de Saône-et-Loire. Une gare était érigée le long de la route départementale D28. Victime du progrès, la ligne fermera en 1937.
Le vers midi, un train de matériaux en direction de Saint-Laurent-sur-Saône, dérailla dans le village à 800 mètres avant la station[3]. La locomotive se renverse sur le côté gauche et le wagon suivant qui était chargé de 10 tonnes de pierre, déraille également sans se renverser.
Aujourd'hui, aucune voie ferrée ne traverse la commune mais quelques-unes sont situées à proximité. La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[4], passe à quelques kilomètres au sud de la commune. Les trains grandes lignes et les TGV parcourant cette ligne ne marquent pas d'arrêt.
La ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon passe à Mâcon. La gare de Mâcon-Ville située à 9 km, est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le nord-est de la France à la Méditerranée.
La ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille, plus connue sous le nom de LGV Sud-Est, traverse la Saône au sud de Mâcon, et comporte un raccordement vers la ligne Mâcon - Bourg. La gare de Mâcon-Loché-TGV, au sud-ouest de Mâcon, est desservie par quelques TGV Paris - Marseille et Paris - Genève.
La commune est reliée au réseau départemental des bus réseau car.ain.fr. Deux lignes desservent la commune dont la ligne 155 qui a un arrêt le bourg, l'arrêt Mairie. Il est situé le long de la route départementale D28 et n'est desservi que dans le sens Mâcon - Pont-de-Vaux.
L'autre ligne est la ligne 118. Elle possède un arrêt dans le quartier de La Croisée le long de la RD 1079 (arrêt Croisée de Bâgé). Cet arrêt assure la liaison entre Mâcon et Bourg-en-Bresse dans les deux sens.
Saint-André-de-Bâgé est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bâgé-Dommartin, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[8] et 5 766 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,6 %), zones urbanisées (34,2 %), terres arables (14,9 %), prairies (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La première mention du village date de 937 dans le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon où Sancti Andrée est mentionné[14]. En 1271, on trouve le nom de Sancti Andreae Baugiaei. D'après les archives de l'Ain, Sainct Andre de Baugé est le nom pour se référer au village vers 1572. En 1670, Saint André de Baugé est le nom utilisé selon l'enquête Bouchu. On trouve Saint André de Bagé en 1793 selon les sources de Cassini.
Durant la Révolution française, afin d'ôter toute référence à la religion, le village devient La Giraudière[15]. Saint-André-de-Bâgé redevient le nom usuel au début du XIXe siècle.
Deux parties forment le nom de la commune. La première, Saint-André, se réfère au saint protecteir de l'église du village. La seconde partie fait référence à l'appartenance du village au territoire. des seigneurs de Bâgé qui y avaient fait édifié leur église.
Au IXe siècle, Saint-André formait une seigneurie possédée par un certain Odremar.
Au XIe siècle, les sires de Bâgé acquièrent cette seigneurie et vont donner à l'abbé de Tournus en 1074 la chapelle de Saint-André et les charger de construire une église et d'y établir un prieuré. On a alors durant le Moyen Âge trois paroisses se sont formées sur le territoire des seigneurs de Bâgé : Bâgé-le-Châtel autour de son château, Saint-André où les sires avaient édifié leur église et Bâgé-la-Ville, la paroisse la plus importante par sa population.
En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le Traité de Lyon, Saint-André-de-Bâgé appartient à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.
Jusqu'en 1789, Saint-André va dépendre du marquisat de Bâgé. Entre 1790 et 1795, la commune était une municipalité du canton de Bâgé-le-Châtel, elle dépendait du district de Pont-de-Vaux.
Durant l'Ancien Régime, la commune était une communauté du mandement de Bâgé et du bailliage, de l'élection et de la subdélégation de Bourg.
Lors de la création des départements par la Révolution française, elle est intégrée au département de l'Ain et au district de Pont-de-Vaux. En 1800, après la suppression des districts, elle intègre l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et reste dans le canton de Bâgé-le-Châtel. En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014[16] portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. Ainsi, la commune ainsi que toutes celles du canton, excepté Saint-Laurent-sur-Saône, sont intégrées au nouveau canton de Replonges.
Depuis au moins 1988, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Ain pour l'élection des députés[17].
Lors des conseils municipaux, le maire est entouré de ses quatre adjoints et de ses quatorze autres conseillers municipaux.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | André Depouilly | DVG | |
juin 1995 | mars 2008 | André Josserand | ||
mars 2008 | En cours | Daniel Clère | DVG | Retraité de l'enseignement |
Les données manquantes sont à compléter. |
Jusqu'au , Saint-André-de-Bâgé appartenait à la communauté de communes du pays de Bâgé, intercommunalité créée le à la suite de la dissolution du SIVOM du canton de Bâgé créé en 1972[18]. Ce jour de 1998 vit aussi la disparition de Saint-Laurent-sur-Saône qui rejoint alors la communauté d'agglomération du Mâconnais - Val-de-Saône. Depuis le , la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes du pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux. Cette dernière regroupe les communes de l'ancienne intercommunalité à celles du canton de Pont-de-Vaux. La structure devient communauté de communes Bresse et Saône le de la même année[19].
Une autre structure regroupe l'intercommunalité à d'autres de la région. Le syndicat mixte Bresse Val de Saône, créé en 1995, regroupe 40 communes[20],[21]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.
Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le [22]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[23]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit
Localisation des communes jumelées. |
La communauté de communes du pays de Bâgé dont la commune faisait partie jusqu'à sa dissolution est jumelée avec la commune de Bad Waldsee localisée au sud de la Bavière en Allemagne depuis le [24]. Ce jumelage est né d'un échange franco-allemand débuté en 1977 grâce à Roger Poulnard, fondateur du lycée de Bâgé-la-Ville, et à MM. Subreville et Batho, professeurs d'allemand du collège[25]. Ces derniers ont fait une demande de contact avec un établissement de l'Allemagne auprès du ministère de l'Éducation nationale qui leur ont répondu favorablement en leur proposant la Realschule de Bad Waldsee. Une dizaine de mois après avoir reçu cette réponse, Herr Schültz, professeur de français à la Realschule arrive en France avec 15 collégiens[25],[26]. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard que l'échange scolaire devient un jumelage intercommunal. Depuis, un voyage est organisé chaque année et les élèves choisissant d'étudier l'allemand ont un correspondant.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 779 habitants[Note 3], en augmentation de 11,29 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
156 | 148 | 151 | 188 | 177 | 200 | 223 | 220 | 218 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 190 | 187 | 186 | 196 | 197 | 205 | 181 | 174 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
164 | 170 | 163 | 151 | 143 | 136 | 143 | 139 | 141 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
145 | 163 | 257 | 391 | 437 | 507 | 547 | 555 | 700 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
761 | 779 | - | - | - | - | - | - | - |
L'école du village est l'école Charles Perrault. Elle forme un RPI avec celle de Bâgé-le-Châtel depuis 2009[31].
En entrant en 6e, les élèves rejoignent le collège Roger-Poulnard à Bâgé-la-Ville, du nom de son créateur. Il accueille les élèves du pays de Bâgé même si certains élèves se dirigent au collège privé Saint-Charles de la commune de Feillens. Après la fin de leur scolarité au collège, les élèves peuvent intégrer le lycée René-Cassin à Mâcon qui est le lycée de secteur.
La commune participe au dispositif Voisins vigilants depuis 2015[32].
Même si le village est plutôt une cité dortoir puisqu'elle n'accueille aucun commerce mis à part un bar tabac à La Croisée, Saint-André possède deux zones d'activités sur son sol. Situées de part et d'autre de la route D 1079, elles regroupent les entreprises de la commune.
L'église Saint-André de Saint-André-de-Bâgé fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques[33] depuis 1840. Cet édifice de style roman, qui dépendait jadis de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, construit dans la première moitié du XIIe siècle, possède un clocher hexagonal. À l'intérieur se trouve une pierre tombale qui attire la curiosité, c'est celle qui indiquerait la tombe du bourreau de Bâgé. On peut y voir une hache et un grand couteau gravés[34]. Cette église n'est plus actuellement affectée au culte[35].
Autour de cette église se trouve le cimetière de la commune et de Bâgé-le-Châtel.
Vers la Croisée se trouvait autrefois une commanderie des Templiers. Après leur départ sont nées des légendes de trésors cachés, la commune recèlerait un trésor des Templiers. Le lieu-dit communal Le Trésor l'attesterait.
En face de l'école communale trône un monument érigé en l'honneur des soldats de la commune tombés au combat pour la France.
Derrière les terrains de tennis se trouve la salle des fêtes. Inaugurée en 2012 pour le banquet des conscrits[36], différents événements locaux se déroulent en ces lieux.
Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[37].
La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse[38] et de l'AOC Volailles de Bresse[39]. Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[40].
Tous les ans à la fin du mois d'août, l'église romane accueille une exposition d'art[41].
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