Saint-Alban[sɛ̃talbɑ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Côtes-d'Armor.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Peuplée de 2 031 habitants au recensement de 2012, elle s’étend sur une superficie de 3 044 hectares. Elle est située à 22,8 kilomètres au Nord-Est de Saint-Brieuc (Préfecture des Côtes-d’Armor) et à 11 kilomètres
au Nord de Lamballe. Elle fait partie de la communauté de communes du Penthièvre où se trouve son siège. Ses habitants sont appelés Albanais / Albanaises.
En 2004, la commune a obtenu le Label "Communes du Patrimoine Rural de Bretagne" pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[réf.nécessaire].
Géographie
Bien que considérée sur la côte de Penthièvre, Saint Alban n'a pas d'accès au littoral. Elle est bordée par les communes de Pléneuf-Val-André (nord), La Bouillie (nord-est), Hénansal (est), Saint-Aaron (sud-est) et Planguenoual (sud-ouest). La commune est traversée par le petit fleuve côtier la Flora qui prend sa source à l'est et se jette dans la baie de Saint-Brieuc, dans le port de Dahouët. Le bois de Coron se situe à la limite de la commune de Saint-Alban et Hénansal.
Carte de la commune de Saint-Alban (Côtes-d'Armor).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Quintenic», sur la commune de Quintenic, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 743,4 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Brieuc», sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 23 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[11] à 11,2°C pour 1981-2010[12], puis à 11,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Alban est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (48,7%), zones agricoles hétérogènes (29,4%), forêts (8,4%), prairies (4,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4%), zones urbanisées (3,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Sancto Albano en 1256 et en 1267, Parochia Sancti Albini en 1281, Parochia Sancti Albani en 1290, Ecclesia de Sancto Albano vers 1330, Parochia de Saint Aulban et Saint Treuen en 1430, Saint Aulban en 1463, Saint Aulbin en 1468, Saint Auban en 1480, 1535 et en 1569, Saint-Alban dès 1640[21].
Saint-Alban vient de saint Alban de Verulamium (martyr anglais du IIIesiècle décapité à Verulamium, en Grande-Bretagne)[21].
Statue de saint Alban, dans l'église paroissiale Saint-Alban.
Histoire
Les Templiers
La chapelle de Saint-Jacques-le-Majeur, implantée à l'emplacement d'un ancien lieu de culte celte, aurait été construite par les Templiers (une lettre datée de 1182 indique qu'un village voisin, dénommé "Hôtellerie", est propriété de l'ordre du Temple et une autre lettre, datée de 1256, cite la chapelle parmi les biens de l'Ordre). La chapelle fut utilisée par les Templiers pour loger les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, raison pour laquelle elle est consacrée à Saint-Jacques-le-Majeur.
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms des 63 soldats morts pour la Patrie[22]:
54 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
8 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
1 est mort dans le cadre des Troupes Françaises d'Occupation en Allemagne.
Héraldique
Blason
De sinople au portail de la chapelle saint Jacques du lieu d'argent, maçonné de sable, soutenu de deux épis de blé d'or courbés les tigées passées en sautoir en pointe.
Juriste 2e vice-présidente de Lamballe Terre et Mer (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 2 176 habitants[Note 7], en augmentation de 5,07% par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor: +0,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 222
1 281
1 271
1 332
1 441
1 420
1 378
1 363
1 407
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 400
1 446
1 533
1 574
1 650
1 685
1 642
1 663
1 722
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 704
1 602
1 599
1 442
1 490
1 422
1 278
1 336
1 275
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 202
1 140
1 194
1 548
1 662
1 575
1 786
2 003
2 152
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 176
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur, du XIIesiècle, ancienne chapelle des Templiers, classée en 1912 au titre des monuments historiques[31]. Elle a conservé des témoignages de la présence templière (une sculpture représentant un sanglier poursuivi par des chiens et, à l'extérieur, une Vierge à l'Enfant protégeant un pèlerin de Saint-Jacques. Sa tour est restée inachevée (sa construction fut décidée par Jacques de Molay) car celui-ci fut emprisonné sur ordre de Philippe Le Bel le [32].
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur: la tour inachevée.
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur: vue depuis le sud-ouest.
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur: façade nord.
Église paroissiale Saint-Alban: sa partie romane date du XIIesiècle et le chœur est du XIVesiècle et possède une des plus anciennes verrières de Bretagne réalisée de 1312 à 1328, représentant la Passion du Christ[33].
L'église paroissiale Saint-Alban: le maître-autel.
L'église paroissiale Saint-Alban: vitraux.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Saint-Alban: décès du maire René Rouget», Ouest-France (archives du journal), «René Rouget, maire de Saint-Alban (canton de Pléneuf), est décédé subitement à l'âge de 65 ans, mardi, dans sa commune.».
«M. Daniel Merpault nouveau maire», Ouest-France (archives du journal), «Mercredi soir, le conseil municipal de Saint-Alban était réuni afin de procéder à l'élection du maire [...] Seul candidat au titre de maire, M. Daniel Merpault, a été élu maire de Saint-Alban, par dix voix et neuf bulletins blancs.».
«Municipales à Saint-Alban. Nathalie Beauvy part pour un premier mandat», Ouest-France, (lire en ligne).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии