Réalville, connu sous la Révolution sous le nom de Garde-Mont[1], est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Lère, un bras de la Lère, le ruisseau de Cousteil, le ruisseau de mirabel, le ruisseau de Paris et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou»), un espace protégé (le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Réalville est une commune rurale qui compte 1 879 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Réalvillois ou Réalvilloises.
Géographie
Localisation
Cette commune est située dans le Quercy, sur la Lère, et sur la route nationale 20.
La ligne 203 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Rodez[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Aveyron, la Lère, un bras de la Lère, le ruisseau de Cousteil, le ruisseau de mirabel, le ruisseau de Paris, un bras de la Lère, le ruisseau de Bergayré, le ruisseau de Catou, le ruisseau de Fonsac, le ruisseau de la tounarde, le ruisseau de Martel, le ruisseau de Patau, le ruisseau de Patau, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[6].
La Lère, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes[7].
Réseaux hydrographique et routier de Réalville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Vincent», sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[14] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 15 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[18] à 14°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3ha[22].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou»[24], d'une superficie de 17 144ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[26]:
la «rivière Aveyron» (3 500ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[27] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[26]:
la «vallée de l' Aveyron» (14 644ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[28].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Réalville.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Réalville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[29],[I 1],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (56,1%), terres arables (31,1%), forêts (8,6%), zones urbanisées (4,2%)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Réalville est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et la Lère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1993, 1995, 1999, 2001 et 2019[35],[32].
Réalville est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10],[36].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Réalville.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 800 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 800 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 1998, 2003, 2008, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[32].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 11] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[42]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[43].
Toponymie
Le nom Réalville vient du latin « Regalis villa » signifiant « ville royale » ou « ville du roi ».
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Garde-Mont[44].
Cette ville fut fondée par le roi Philippe le Bel et bâtie au lieu de Gardemont; elle remplaça celle qui existait à Almont qui fut alors démolie et dont les matériaux servirent en partie à l'édification de la ville nouvelle. Philippe le Bel donna à Réalville la Charte des Coutumes par un arrêt daté de Poissy en , date considérée comme celle de la fondation de la ville.
De 1939 à 1940, un camp d'internement a été établi sur le territoire communal, accueillant les 533e et 534e Groupements de travailleurs étrangers, Compagnie de travailleurs étrangers jusqu'en .
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Tarn-et-Garonne.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1836
Antoine Lafon
mars 1989
mars 2001
Jean-Paul Vives
mars 2001
mars 2008
Claude Bonnefoi
mars 2008
2020
Jean-Claude Bertelli
DVD
Vétérinaire retraité, conseiller départemental
2020
En cours
André Mourgues
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].
En 2019, la commune comptait 1 879 habitants[Note 12], en diminution de 0,37% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 500
2 720
2 724
2 732
3 030
3 021
3 029
3 076
2 576
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 891
1 815
1 728
1 662
1 621
1 430
1 398
1 377
1 357
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 348
1 373
1 361
1 083
1 076
1 109
1 071
1 146
1 215
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 265
1 302
1 433
1 421
1 475
1 541
1 735
1 725
1 849
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 889
1 879
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 797 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 1 945 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 910 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 131 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7% d'actifs (65,5% ayant un emploi et 11,1% de chômeurs) et 23,3% d'inactifs[Note 14],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 343 emplois en 2018, contre 350 en 2013 et 389 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 747, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57%[I 10].
Sur ces 747 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 137 travaillent dans la commune, soit 18% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4% les transports en commun, 3,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
143 établissements[Note 15] sont implantés à Réalville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
143
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
23
16,1%
(9,6%)
Construction
25
17,5%
(14,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
42
29,4%
(29,7%)
Information et communication
2
1,4%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
5
3,5%
(3,4%)
Activités immobilières
4
2,8%
(3,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
15
10,5%
(14,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
18
12,6%
(13,6%)
Autres activités de services
9
6,3%
(9,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (42 sur les 143 entreprises implantées à Réalville), contre 29,7% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49]:
Boucherie Pinto, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (1 182 k€)
Novacis, ingénierie, études techniques (1 144 k€)
Chaussures Patrick Faure, commerce de détail de la chaussure (232 k€)
Agriculture
La commune est dans le «Bas-Quercy de Montpezat», une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 80 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 63 en 2000 puis à 48 en 2010[52] et enfin à 33 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[53],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 762ha en 1988 à 1 384ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 42 ha[52].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste de Réalville.
Église Saint-Martin-de-Lastours de Saint-Martin.
Église Saint-Nazaire de Saint-Nazaire. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[54]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[54].
La place nationale et toutes les façades et toitures des bâtiments qui l'entourent ont été inscrits au titre des monuments historiques[55].
Le pigeonnier polygonal en brique soutenu par huit piliers cylindriques en pierre situé au lieu-dit Martel est inscrit monument historique[56].
Le château de Lastours ainsi que sa terrasse sud et son jardin est inscrit monument historique[57].
Le domaine des Contines de Las Barros est un ensemble rural du XIXesiècle comprenant une maison de maître et diverses dépendances dont un rucher et un four-pigeonnier, et est inscrit monument historique[58].
Ancienne abbaye Saint-Marcel
Personnalités liées à la commune
Famille Alies, magistrats.
Étienne Roda-Gil (1941-2004) a passé son enfance dans le village; ses parents, d'origine espagnole, ont sans doute fait partie du 533e ou du 534e Groupement de travailleurs étrangers.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de Tarn-et-Garonne.
Son blasonnement est: D'azur aux trois fleurs de lys d'or.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[41].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France: listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF35460306), p.67
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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